Hématome sous-dural

Un hématome sous-dural une accumulation de sang à la surface du cerveau, sous le crâne. Il s’agit le plus souvent du résultat d’une blessure à la tête causant la rupture d’une veine entre la surface du cerveau et le crâne. Lorsque le sang s’accumule, il se pousse sur le cerveau, ce qui augmente les risques de dommages permanents. Bien que la cause initiale de l’hématome sous-dural puisse être classée comme traumatique, toute blessure au cerveau causée par la pression de l’hématome sous-dural est considérée une blessure non traumatique.

Il existe deux types d’hématomes sous-duraux : aigus et chroniques. Les hématomes sous-cutanés aigus sont causés par des blessures graves à la tête, par exemple un accident de voiture. Ils se forment rapidement et leurs symptômes apparaissent immédiatement. Les hématomes sous-duraux aigus et les problèmes médicaux connexes mettent la vie en danger. Les hématomes sous-cutanés chroniques sont plus petits et plus fréquents, survenant lors de blessures légères à la tête ou de blessures répétées – par exemple, à la suite d’une chute. Les hématomes sous-cutanés chroniques peuvent aussi se produire sans qu’il y ait de lien évident avec une blessure. Ils sont plus faciles à traiter, mais peuvent entraîner des complications mortelles.

Symptômes d’un hématome sous-dural

Les symptômes d’un hématome sous-dural apparaîtront immédiatement dans les cas aigus et graduellement (ou pas du tout) dans les cas chroniques. Les symptômes fréquents comprennent:

  • De la confusion
  • De la somnolence
  • Des maux de tête
  • Des pertes de conscience
  • Des nausées, des vomissements
  • Des engourdissements
  • Des convulsions
  • Des troubles de l’élocution
  • Des problèmes de vision

Ces symptômes sont semblables à d’autres problèmes médicaux graves comme l’arrêt cardiaque ou l’accident vasculaire cérébral. Si vous ou quelqu’un d’autre ressentez des symptômes, consultez immédiatement un médecin.

Diagnostic et traitement de l’hématome sous-dural

Les médecins effectueront des tests pour  confirmer qu’une personne a un hématome sous-dural, notamment des tomodensitogrammes et des IRM. S’il y a un hématome sous-dural, il faudra l’opérer. Il existe deux ou trois options différentes en matière de chirurgie, et les médecins formuleront des recommandations en fonction de la rapidité avec laquelle ils doivent agir pour drainer le sang de la surface du cerveau. Les médecins expliqueront les procédures et les risques connexes, ainsi que ce qu’ils recommandent comme meilleure option. Après votre intervention chirurgicale, on vous gardera à l’hôpital pour le rétablissement jusqu’à ce que vous soyez évalué et que vous puissiez obtenir votre congé.

Les effets d’un hématome sous-dural

Un hématome sous-dural peut avoir des effets à long-terme sur votre comportement, votre cognition et vos capacités physiques, selon l’endroit où il se trouve et la gravité des dommages. Il est également possible que des complications comme des convulsions surviennent. Vous devrez travailler avec une équipe médicale pour élaborer un plan de réadaptation et de rétablissement.


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Accident vasculaire cérébral

Beaucoup de gens savent ce qu’est un accident vasculaire cérébral, mais ce n’est pas tout le monde qui sait qu’un accident vasculaire cérébral est une lésion cérébrale.

Cette section aborde les sujets suivants:


Types d’AVC entraînant des lésions cérébrales

Environ 85% des accidents vasculaires cérébraux sont ischémiques, causés par un caillot qui bloque la circulation sanguine vers le cerveau; les autres sont hémorragiques, causés par l’éclatement d’un vaisseau sanguin affaibli. Une scintigraphie cérébrale réalisée à l’hôpital permet de déterminer rapidement le type et l’emplacement de l’accident vasculaire cérébral et le traitement d’urgence requis.

Les deux types d’AVC présentent des symptômes semblables, notamment un visage affaissé, des troubles de l’élocution, de la faiblesse, de l’engourdissement, des étourdissements, de la confusion et des maux de tête soudains et graves. (Voir FAST, ci-dessous.)

Les traitements aigus sont différents, selon le type et le lieu de l’accident vasculaire cérébral, c’est pourquoi il est essentiel d’appeler le 9-1-1 et de demander des soins médicaux immédiats. Pour les deux types d’AVC, le patient aura un plan de réadaptation et de traitement à suivre lorsqu’il quittera l’hôpital.

On peut aussi avoir un accident vasculaire cérébral éphémère, appelé accident ischémique transitoire (AIT), ou mini-accident vasculaire cérébral. Les symptômes d’un AIT ne durent que quelques minutes, habituellement moins d’une heure, et ne causent normalement aucune blessure durable au cerveau. Toutefois, un AIT est un signe avant-coureur qu’un accident vasculaire cérébral plus grave pourrait se produire bientôt et que des soins médicaux sont requis immédiatement en composant le 9-1-1.

Identifier un AVC à l’aide de l’outil FAST

Pour réduire au minimum les dommages au cerveau qu’un accident vasculaire cérébral peut causer, il faut obtenir des soins médicaux le plus rapidement possible. La Fondation des maladies du cœur préconise l’utilisation de la méthode FAST pour identifier les accidents vasculaires cérébraux (chez les autres ou chez soi-même). L’acronyme FAST (Face, Arms, Speech, and Time) désigne l’état du visage, des bras, de la parole et le temps d’action.

  • Le visage s’affaisse-t-il?
  • Les bras – la personne peut-elle lever les deux bras ?
  • Élocution – y a-t-il un trouble d’élocution?
  • Le temps – appelez le 9-1-1 immédiatement

Ce sont les principaux symptômes d’un accident vasculaire cérébral. Les autres symptômes peuvent inclure la confusion, la perte de conscience, des maux de tête soudains et graves et des nausées/vomissements.

Effets d’un accident vasculaire cérébral

Un accident vasculaire cérébral peut causer des dommages au cerveau, ce qui peut entraîner divers effets physiques, émotionnels et cognitifs qui affectent la capacité de bouger, de communiquer et de traiter l’information. Ces effets incluent:

  • Des déficits d’attention et de mémoire
  • Des problèmes d’équilibre
  • Des problèmes intestinaux et de vessie
  • Des défis émotionnels, tels la dépression
  • Un bas niveau d’énergie
  • De la faiblesse musculaire
  • La paralysie – qui peut être localisée (visage, bras ou jambe)
    • L’hémieplégie (paralysie d’un côté du corps)
    • La quadriplégie (paralysie des quatre membres et du tronc)
  • Des changements de sensation
  • Des problèmes d’élocution
  • Des problèmes de déglutition (dysphagie)
  • Des problèmes de vision

Ces changements peuvent rendre difficile la préparation des aliments, la conduite automobile, le travail ou les activités de loisirs.

Réadaptation en cas d’AVC et de lésions cérébrales

Au cours des premiers jours, les médecins tenteront de vous stabiliser et de poser un diagnostic médical. Ensuite, ce sera l’étape du rétablissement. La durée des premières étapes du rétablissement peut varier d’une personne à l’autre. Vous pourriez vous sentir fatigué et éprouver de la faiblesse. L’équipe médicale travaillera avec vous jusqu’à ce que vous puissiez passer à la réadaptation et recevoir votre congé de la salle de soins actifs ou d’AVC de l’hôpital.

La réadaptation variera en fonction de vos besoins, mais les objectifs demeurent les mêmes : récupérer ou adapter vos capacités le mieux possible. La réadaptation comprendra des exercices physiques, mentaux et cognitifs. Il peut aussi s’agir de travailler avec un orthophoniste pour réapprendre à parler et avaler. Les ergothérapeutes peuvent aider sur le plan des activités de la vie quotidienne, des habiletés motrices et du milieu familial. Les physiothérapeutes peuvent aider avec des exercices de renforcement musculaire et d’amplitude des mouvements. La réadaptation exige beaucoup de temps, de pratique et de patience, mais elle vous aidera à retrouver votre autonomie en réapprenant ou en adaptant vos capacités.

Facteurs de risque des accidents vasculaires cérébraux

Plusieurs facteurs liés au mode de vie et aux facteurs conditionnels peuvent augmenter le risque d’accidents vasculaires cérébraux :

Les changements de style de vie peuvent améliorer votre santé globale tout en réduisant le risque d’accident vasculaire cérébral. Les facteurs conditionnels comme la tension artérielle et le diabète peuvent être traités par des médecins, des médicaments et, dans certains cas, des changements du mode de vie.

Ressources et recherche


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Hypoxie et anoxie

L’hypoxie survient lorsque le corps ou le cerveau sont partiellement privés d’oxygène, ce qui entraîne des dommages permanents. L’anoxie est le résultat fréquent d’une hypoxie où le cerveau ou le corps perdent complètement leur apport en oxygène. La perte totale d’oxygène dans le cerveau peut entraîner des dommages permanents graves.

L’hypoxie et l’anoxie peuvent affecter tous les organes principaux, y compris le cerveau et le cœur. Il existe trois principaux types d’hypoxie :

  1. Anémique – c’est la capacité réduite du sang à transporter l’oxygène, de sorte que moins d’oxygène est distribué dans le corps
  2. Stagnante – le débit sanguin est réduit ou restreint
  3. Histotoxique – les tissus du corps ne sont pas en mesure d’utiliser correctement l’oxygène fourni par le sang

Il y a aussi ce qu’on appelle l’hypoxémie. L’hypoxie et l’hypoxémie semblent similaires, mais elles désignent deux états différents. L’hypoxie arrive lorsque les tissus du corps ne reçoivent pas l’oxygène dont ils ont besoin, et l’hypoxémie, lorsqu’il y a un manque d’oxygène dans le sang artériel. [1]

Causes de l’hypoxie et de l’anoxie

Les causes de l’hypoxie – pouvant mener à l’anoxie – comprennent:

  • Des problèmes respiratoires qui affectent l’approvisionnement en oxygène, comme l’asthme ou la pneumonie
  • Du monoxyde de carbone ou d’autres toxines dans le corps
  • Les arrêts cardiaques ou les accidents vasculaires cérébraux
  • Des événements qui limitent le débit d’air, comme l’étouffement ou la quasi-noyade
  • La haute altitude où le niveau d’oxygène est faible
  • Des pertes de sang importantes

Symptômes de l’hypoxie et de l’anoxie

Dans les situations où la perte d’oxygène est immédiate – par exemple, l’étouffement ou les problèmes cardiaques – les symptômes apparaîtront rapidement. Dans d’autres cas, comme lors de la montée en altitude causant des problèmes de respiration, les symptômes peuvent apparaître plus graduellement.
Les symptômes légers de l’hypoxie et de l’anoxie comprennent:

  • La difficulté à se concentrer
  • La difficulté à bouger
  • Des étourdissements
  • Des problèmes de mémoire
  • Des troubles de l’élocution
  • Des maux de tête soudains ou étranges

Les symptômes les plus graves comprennent:

  • Des hallucinations
  • La perte de conscience
  • Des crises d’épilepsie

Diagnostic et traitement de l’hypoxie et de l’anoxie

Le diagnostic d’hypoxie ou d’anoxie est fondé sur les symptômes, l’activité récente et les tests effectués à l’hôpital. Ces tests peuvent comprendre des analyses sanguines, des scans TDM ou IRM, ou des électroencéphalogrammes.  La mesure la plus importante consiste à augmenter l’apport en oxygène de la manière la plus appropriée en fonction des résultats obtenus par l’équipe médicale. Une fois que la situation est stabilisée, des tests seront effectués pour déterminer s’il y a des lésions cérébrales qui pourraient entraîner des changements cognitifs, comportementaux ou de mobilité. Ces effets varieront au cas par cas en fonction de l’emplacement et de la gravité de la blessure. La réadaptation et un traitement médical continu peuvent être nécessaires [2].

Études


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Méningite

La méningite est l’inflammation des membranes entourant le cerveau et de la moelle épinière ; elle est causée par une infection. Il y a deux principales souches de méningite : virale et bactérienne. La méningite virale est la plus courante et est rarement mortelle. Les personnes affectées s’en remettent habituellement en 5 à 10 jours. Il y a plus de 80 types de méningite virale. La méningite bactérienne est extrêmement grave – si elle n’est pas détectée et traitée en quelques heures, elle peut entraîner la mort. Il y a plus de 50 types de méningite bactérienne.

La méningite se propage souvent par contact étroit, y compris la toux et les éternuements. Certains vaccins aident à prévenir la méningite, mais ils ne protègent pas contre toutes les causes possibles. Les personnes dont le système immunitaire est affaibli à cause du traitement du cancer, du VIH, de l’infection ou d’autres maladies auto-immunes sont plus vulnérables et doivent faire preuve d’une extrême prudence.

Veuillez noter que cette page est rédigée pour un public adulte, mais la méningite survient souvent chez les nourrissons et les enfants. Les symptômes de ce groupe d’âge peuvent s’aggraver rapidement, il est donc important de surveiller les symptômes de votre enfant.

Symptômes de la méningite

Les premiers symptômes de la méningite (manifestés au cours des 6 premières heures) incluent:

  • La fièvre
  • Les maux de tête
  • L’irritabilité
  • Les nausées/ les vomissements

Les symptômes ultérieurs de la méningite (manifestés au cours des 6 à 12 premières heures) incluent :

  • La somnolence
  • Des douleurs aux jambes
  • Des douleurs musculaires
  • Un peau pâle

Après 12 heures, les symptômes peuvent inclure :

  • Les mains et les pieds froids
  • La confusion
  • Une diminution de la réactivité
  • Des douleurs au cou ou une raideur au cou
  • Des éruptions cutanées (courantes pour la méningococcie)

Bien que ces symptômes soient communs à d’autres affections, s’ils apparaissent soudainement, vous devez consulter un médecin dès que possible.

Diagnostic et traitement de la méningite

La plupart du temps, la méningite est diagnostiquée au moyen d’une analyse du liquide rachidien. Le liquide de la colonne vertébrale est prélevé par ponction lombaire : une aiguille est utilisée pour prélever du liquide autour de la colonne vertébrale. Selon les constatations du médecin, la méningite est habituellement traitée avec antibiotiques. Si vous avez un cas de méningite grave, vous devrez peut-être rester sous observation à l’hôpital.

Les effets de la méningite

Les effets de la méningite varient. Dans certains cas, les personnes affectées s’en remettent complètement, sans avoir de séquelles. D’autres fois, elle cause des dommages au cerveau qui affectent le comportement, la cognition et les capacités physiques. Cela peut comprendre une perte de mémoire, des maux de tête, des problèmes d’élocution, des problèmes de coordination œil-main et des changements de la vue.


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Œdème cérébral

Un œdème cérébral (aussi connu sous le nom d’augmentation de la pression intracrânienne) survient lorsque le tissu cérébral enfle. Cela se produit lors d’une blessure, d’une infection, après un accident vasculaire cérébral ou à cause d’un manque d’oxygène (aussi appelé ischémie). Lorsque le cerveau enfle, l’eau s’accumule dans les tissus et pousse contre le crâne. C’est une réaction inflammatoire du corps qui essaie d’acheminer plus de sang vers la région blessée. Dans le cas du cerveau, cela exerce une pression sur le tissu, ce qui entraîne des dommages. L’œdème cérébral peut mettre la vie en danger si l’enflure n’est pas gérée rapidement.

Causes de l’œdème cérébral

L’œdème cérébral peut être causé par des tumeurs cérébrales et des cancers qui se déplacent au cerveau. Cela peut également être l’effet d’une réaction à la chimiothérapie, d’un saignement cérébral, d’une infection cérébrale ou d’un blocage du liquide céphalorachidien.

Symptômes de l’œdème cérébral

Les symptômes de l’œdème cérébral/enflure du cerveau incluent :

  • Des changements de comportement
  • Des problèmes de coordination
  • Des étourdissements
  • Des maux de tête
  • Une perte de conscience
  • Des pertes de mémoire
  • Des nausées
  • De l’agitation
  • Des problèmes de vision
  • Des vomissements
  • De la faiblesse ou de l’engourdissement

Si la pression augmente sur le tissu cérébral, on peut ressentir :

  • Une tension artérielle élevée
  • Un pouls ralenti
  • Une respiration anormale

Les médecins effectueront des examens physiques et utiliseront la tomodensitométrie ou de scans IRM pour déterminer si vous avez un œdème cérébral et en trouver la cause.

Traitement de l’œdème cérébral

Après qu’un médecin aura confirmé un diagnostic d’œdème cérébral, il prescrira un traitement; il peut s’agir de médicaments ou d’une chirurgie. Les médicaments peuvent aider à réduire l’enflure du cerveau. Ils peuvent également être utilisés si l’œdème cérébral est causé par une infection ou pour traiter les symptômes associés à l’œdème cérébral.

Une intervention chirurgicale peut être recommandée si le liquide céphalorachidien doit être purgé. C’est le même processus que pour l’hydrocéphalie, une autre affection qui peut causer des lésions cérébrales. Pour en savoir plus sur le processus chirurgical de drainage du liquide céphalorachidien, visitez la page Hydrocephalus.


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Encéphalite

L’encéphalite est une inflammation du cerveau, une lésion cérébrale non traumatique rare, mais qui peut causer des dommages graves ou même la mort.

Les causes de l’encéphalite comprennent les bactéries, les parasites (comme les tiques) et les infections virales. Il existe plusieurs souches d’encéphalite, qui proviennent souvent de différents virus (par exemple, le virus du Nil occidental).

Symptômes de l’encéphalite

Les symptômes de l’encéphalite comprennent :

  • La confusion
  • La somnolence
  • La fièvre
  • Les maux de tête
  • La sensibilité à la lumière
  • Les nausées
  • La raideur du cou

Les symptômes les plus graves incluent les convulsions, les tremblements et les hallucinations.

L’encéphalite et la méningite

Les symptômes de l’encéphalite sont semblables à ceux de la méningite. C’est parce que les deux sont une inflammation du cerveau. La méningite est une inflammation des membranes qui entourent le cerveau et la moelle épinière (les méninges) tandis que l’encéphalite est une inflammation du tissu cérébral.

Quand consulter un médecin

Bon nombre des symptômes de l’encéphalite chevauchent des affections plus bénignes, comme la grippe. Mais vous devriez consulter un médecin si les symptômes – en particulier la fièvre et la confusion – apparaissent soudainement et sans cause claire.

Le diagnostic de l’encéphalite

Les médecins se serviront de scans IRM ou de tomodensitogrammes, d’électroencéphalogrammes ou d’analyses sanguines et de liquide rachidien pour déterminer si vous avez ou non une encéphalite.

Le traitement de l’encéphalite

Le traitement de l’encéphalite dépend de sa cause principale et de la consultation d’une équipe médicale. Des médicaments antiviraux ou antibiotiques peuvent être recommandés pour aider à réduire l’enflure et à gérer les symptômes. L’encéphalite peut causer des dommages au cerveau qui peuvent entraîner des changements cognitifs, comportementaux ou physiques – par exemple, des problèmes de mémoire, de coordination ou de faiblesse musculaire. Selon la gravité des dommages au cerveau, d’autres traitements et une réadaptation peuvent être nécessaires.


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Tumeurs cérébrales

Une tumeur cérébrale est une croissance anormale de cellules à l’intérieur ou autour de la structure du cerveau. Les tumeurs cérébrales peuvent affecter toutes les parties du cerveau et affecter la façon dont une personne pense, ressent et réagit. Il existe plus de 120 types de tumeurs cérébrales, allant de non malignes (non cancéreuses) à malignes (nocives ou cancéreuses). Dans certains cas, les tumeurs cérébrales peuvent exercer une pression sur les tissus environnants et entraîner des effets à long terme.

On ne connaît pas les causes des tumeurs cérébrales, mais les antécédents familiaux, l’âge et l’exposition environnementale peuvent être des facteurs de risque.

Signes et symptômes d’une tumeur cérébrale

Les symptômes d’une tumeur cérébrale varient d’une personne à l’autre et peuvent se manifester au fur et à mesure ou tous en même temps. Ce ne sont pas tous les types de tumeurs cérébrales qui auront les mêmes symptômes. Les symptômes peuvent aussi indiquer d’autres conditions médicales, et ne seront pas toujours un signe de tumeur cérébrale.

Les symptômes courants d’une tumeur cérébrale sont:

  • Des changements de comportement
  • Des changements cognitifs
  • Des étourdissements ou des pertes d’équilibre
  • Une vision double ou floue
  • Des maux de tête fréquents
  • Une déficience auditive
  • Des nausées et des vomissements matinaux
  • Des crises d’épilepsie
  • De la faiblesse ou de la paralysie

Une tumeur cérébrale est diagnostiquée au moyen d’une combinaison d’examens neurologiques, d’imagerie par résonance magnétique (IRM) et de tomodensitométrie (TDM).

Traitement des tumeurs cérébrales

Les médecins détermineront le meilleur traitement pour une tumeur cérébrale en fonction de facteurs suivants :

  • L’âge
  • L’état de santé général
  • L’emplacement de la tumeur
  • La taille de la tumeur
  • Le type de tumeur

Pour les tumeurs malignes (comme le cancer), la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et l’immunothérapie sont les traitements les plus recommandés. Pour en savoir plus sur les tumeurs cancéreuses, y compris le cancer métastatique, visitez le site web de la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales.

Dans les cas où la chirurgie n’est pas possible ou lorsque la tumeur ne cause aucun tort ni aucun symptôme majeur, les médecins peuvent recommander de surveiller la tumeur avant de prendre d’autres décisions de traitement; c’est ce qu’on appelle une « approche attentiste ». Il est important de discuter des traitements possibles avec les professionnels de la santé.

Récidive d’une tumeur cérébrale

Parfois, une tumeur cérébrale peut redevenir « active », ce qui peut indiquer une croissance ou un changement de la tumeur. Normalement, cela est découvert pendant les examens de routine. Si votre tumeur réapparaît ou redevient active, votre équipe soignante déterminera le meilleur traitement.

Conseils pour vivre avec une tumeur cérébrale

Demander de l’aide et trouver du soutien
Vous pourriez avoir besoin de l’aide de votre famille, d’amis ou de soignants pour effectuer les activités de la vie quotidienne, vous rendre à vos rendez-vous ou faire des courses. Mais à moins que vous ne le demandiez, vos proches ne sauront peut-être pas quelle est la meilleure façon de vous aider. Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à la demander.

Il y a de nombreuses façons d’obtenir du soutien, qu’il s’agisse d’un soutien individuel ou d’assister à un groupe virtuel de soutien pour personnes vivant avec des tumeurs cérébrales. Ainsi, vous obtiendrez le soutien de vos pairs dans une atmosphère sécuritaire et détendue, dans le confort de votre foyer.

Posez des questions à votre équipe soignante
Votre équipe de soins de santé possède de vastes connaissances sur les tumeurs cérébrales, et elle peut vous aider à en apprendre le plus possible. Ils peuvent aussi vous tenir au courant des options de traitement et des essais cliniques auxquels vous pourriez être admissible.
Trouver des façons de composer avec les effets cognitifs, comportementaux et physiques
Une tumeur cérébrale peut changer vos capacités cognitives, comportementales et physiques. Cela affecte vos activités quotidiennes et il se peut que vous ne puissiez pas faire les choses de la même façon qu’auparavant.

Il y a des façons de faire face à ces changements. Par exemple, si vous avez des problèmes de mémoire, prendre des notes peut vous aider à suivre les tâches.

Apprendre à vivre avec une nouvelle normalité
Le diagnostic d’une tumeur cérébrale apporte beaucoup de changements dans la vie de la personne affectée. Plus rien ne sera pareil. Il vous faudra du temps pour vous adapter à votre nouvelle normalité, et vous vivrez de fortes émotions, voire un deuil.

Le fait d’apprendre à quoi s’attendre lorsque les choses changent est une bonne manière de trouver des méthodes d’adaptation qui peuvent faciliter les transitions.

Prenez soin de votre santé physique
Une tumeur cérébrale est un problème de santé qui peut avoir de nombreux effets sur l’esprit et le corps. Avoir un régime alimentaire sain et équilibré, faire de l’exercice en toute sécurité et bien se reposer sont d’excellentes façons de prendre soin de soi.

Ressources

La Fondation canadienne des tumeurs cérébrales offre de nombreux programmes, services et moyens de soutien aux personnes affectées par des tumeurs cérébrales. Les manuels de la Fondation fournissent de l’information sur les options de traitement, les effets à long terme et un aperçu des tumeurs cérébrales. Ces manuels sont disponibles en anglais et en français (les copies imprimées sont expédiées gratuitement au Canada ou disponibles électroniquement).

Adult Brain Tumour Handbook
Adult Brain Tumour Patient Handbook cover image

Order handbook

Non-Malignant Brain Tumour
Non-Malignant Brain Tumour Patient Handbook cover image

Order handbook

Pediatric Brain Tumour
Pediatric Brain Tumour Patient Handbook cover image

Order handbook

Brain Tumour Caregiver Handbook
Caregiver Brain Tumour Handbook cover image

Order handbook


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Avis de non-responsabilité : Il ne manque pas d’outils de diagnostic médical en ligne, de groupes d’entraide ou de soutien, ou de sites qui font des affirmations non fondées sur le diagnostic, le traitement et le rétablissement. Veuillez noter qu’il se peut que ces sources ne soient pas fondées sur des données probantes, réglementées ou modérées adéquatement. Nous vous encourageons à demander des conseils et des recommandations au sujet du diagnostic, du traitement et de la gestion des symptômes auprès d’un professionnel de la santé réglementé comme un médecin ou une infirmière praticienne. Vous devriez être mis en garde contre les sites qui font l’une ou l’autre des affirmations suivantes :

  • Le produit ou le service promet une solution rapide
  • L’offre paraît trop beau pour être vrai
  • Le produit ou les services sont spectaculaires ou radicaux et ne sont pas appuyés par des organisations médicales et scientifiques de bonne réputation.
  • Des termes comme « la recherche est en cours » ou « résultats préliminaires de la recherche » sont utilisés, ce qui indique qu’il n’y a pas de recherche en cours.
  • Les résultats ou les recommandations du produit ou du traitement sont fondés sur une seule étude ou un petit nombre d’études de cas et n’ont pas été examinés par des experts externes.
  • On utilise de témoignages de célébrités ou de clients/patients antérieurs qui sont anecdotiques et non fondés sur des données probantes 

Faites toujours preuve de prudence et suivez les conseils de votre équipe médicale. 

Hydrocéphalie

L’hydrocéphalie se produit lorsqu’un excès de liquide céphalorachidien (LCR) s’accumule dans le cerveau. Une accumulation trop importante entraîne l’expansion des ventricules cérébraux, ce qui augmente la pression et cause des dommages.

L’hydrocéphalie peut être congénitale ou acquise. L’hydrocéphalie congénitale survient dans l’utérus à cause de conditions comme le spina bifida (lorsque la colonne vertébrale ne se forme pas correctement) ou d’une malformation cérébrale (la sténose de l’aqueduc, les kystes arachnoïdes, la porencéphalopathie et le syndrome de Dandy-Walker).

L’hydrocéphalie acquise peut se produire à tout âge. Elle peut être causée par un accident vasculaire cérébral, une tumeur cérébrale, une méningite, un saignement intracrânien, une blessure à la tête et d’autres causes inconnues (idiopathiques). Bien qu’il existe des traitements pour gérer l’hydrocéphalie, il n’y a pas de remède permanent. Cette page s’adresse spécifiquement aux personnes ayant subi une hydrocéphalie.

Symptômes

Les symptômes de l’hydrocéphalie acquise incluent :

  • Des maux de tête chroniques* qui peuvent ne pas être soulagés par des analgésiques
  • Des défis cognitifs ou des changements du rendement cognitif
  • Une baisse du rendement scolaire ou professionnel
  • De la difficulté à se réveiller
  • De l’incontinence
  • De l’irritabilité/des changements de personnalité
  • Des pertes de conscience, l’évanouissement
  • Une perte de coordination, des problèmes de rendement moteur ou d’équilibre, y compris des troubles de la démarche : maladresse, difficulté à marcher sur des surfaces inégales et des escaliers
  • Des crises d’épilepsie
  • De la fatigue ou la difficulté à rester éveillé
  • Des problèmes visuels, une vision floue ou double
  • Des vomissements/nausées (vomissements en jets chez les enfants)

Afin de diagnostiquer l’hydrocéphalie à pression normale, les médecins recherchent une triade de symptômes révélateurs présents en même temps que des augmentations de la taille des ventricules du cerveau : un léger déficit cognitif, des troubles de la démarche et une incontinence urinaire.

*Les maux de tête ressentis par les enfants et les adultes sont souvent à l’avant de la tête et des deux côtés. Ils sont généralement graves au réveil ou après une sieste et peuvent être soulagés en s’assoyant.

Diagnostic et traitement de l’hydrocéphalie

L’hydrocéphalie est le plus souvent diagnostiquée par la tomodensitométrie (TDM), par l’imagerie par résonance magnétique (IRM), des examens neurologiques, des ponctions lombaires et d’autres tests. Une fois qu’un diagnostic d’hydrocéphalie a été posé, il y a deux options de traitement. Lorsque l’hydrocéphale doit être traitée, la personne subira une intervention chirurgicale pour créer un petit trou dans le troisième ventricule du cerveau afin de rétablir le débit du LCR (chirurgie endoscopique du troisième ventricule) ou une intervention chirurgicale pour implanter une déviation dans le ventricule ayant un LCR excessif. Ces procédures aident à détourner l’excès de liquide du cerveau. Plusieurs types de dérivation sont disponibles, votre équipe de neurologie offrira des recommandations en fonction de votre état.

Comme l’implantation de la déviation est une chirurgie du cerveau, un neurochirurgien effectuera l’intervention et participera à l’élaboration du plan de soins après la chirurgie. Une période de surveillance étroite, beaucoup de repos et des activités adaptées seront nécessaires pendant le rétablissement. L’entretien et la gestion de l’hydrocéphalie et des déviations sont un processus à long terme, et les médecins seront à l’affût des infections et des déviations défectueuses.

Effets de l’hydrocéphalie

Chez les adultes, l’hydrocéphalie peut être causée par une lésion cérébrale; elle peut entrainer certains des effets des lésions cérébrales. L’emplacement de la déviation peut également entraîner certains effets, comme des maux de tête ou des nausées.

Les effets de l’hydrocéphalie ne seront pas les mêmes pour tout le monde, mais ils peuvent comprendre :

  • Des déficits d’attention et de mémoire
  • Des changements auditifs
  • De la confusion
  • De la constipation
  • Des problèmes de motricité fine
  • De la faiblesse musculaire et de la spasticité à léger déséquilibre
  • Des crises d’épilepsie
  • Une sensibilité aux pressions externes (aux conditions météorologiques, par exemple)
  • Des changements de vision

Il peut être difficile de faire face à ces effets, mais, avec l’aide des amis, de la famille et des services de soutien, vous pourrez apprendre à gérer les changements de vos capacités.

La réhabilitation après une hydrocéphalie

En plus de suivre des examens médicaux pour vous assurer que le traitement progresse en toute sécurité, vous devriez aussi suivre une réadaptation pour vous adapter aux changements de vos capacités physiques, mentales ou cognitives.

Travailler avec un neuropsychologue
Un neuropsychologue peut vous expliquer comment le cerveau contrôle nos capacités, et quel effet l’hydrocéphalie et les lésions cérébrales peuvent avoir sur vous. Il pourra vous indiquer à quels progrès vous pourriez vous attendre, à court et à long terme. Ce processus sera continu, au fur et à mesure que les conditions changeront.
Travailler avec d’autres spécialistes de la réadaptation
Les ergothérapeutes, les physiothérapeutes et les thérapeutes cognitivo-comportementaux sont des spécialistes qui peuvent vous aider à vivre de façon autonome, à adapter vos capacités et à apprendre.

L’hydrocéphalie chez les personnes âgées

L’hydrocéphalie peut se produire chez les adultes plus âgés – c’est ce qu’on appelle l’hydrocéphalie à l’âge adulte. Les causes de l’hydrocéphalie à cet âge sont semblables à celles de tous les autres âges (accident vasculaire cérébral, blessure à la tête, saignement intracrânien, méningite, etc.). Bien que de nombreux cas d’hydrocéphalie soient associés à une pression intracrânienne élevée, les adultes de plus de 60 ans peuvent développer une forme appelée hydrocéphalie à pression normale.

L’hydrocéphalie à pression normale (HPN)

L’hydrocéphalie à pression normale (HPN) se produit lorsque les ventricules du cerveau s’agrandissent avec le LCR, sans qu’il y ait d’augmentation de la pression intracrânienne. Pour cette raison, la HPN est souvent diagnostiquée par erreur comme une démence précoce, la maladie de Parkinson ou la maladie d’Alzheimer, car elle entraine les mêmes effets. Le diagnostic est confirmé par la tomodensitométrie (TDM) ou l’imagerie par résonance magnétique (IRM). La HPN est traitée de la même façon que toute autre forme d’hydrocéphalie – en attendant et en observant, en implantant chirurgicalement une déviation ou en effectuant une TVE.

Ressources et recherche


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Avis de non-responsabilité : Il ne manque pas d’outils de diagnostic médical en ligne, de groupes d’entraide ou de soutien, ou de sites qui font des affirmations non fondées sur le diagnostic, le traitement et le rétablissement. Veuillez noter qu’il se peut que ces sources ne soient pas fondées sur des données probantes, réglementées ou modérées adéquatement. Nous vous encourageons à demander des conseils et des recommandations au sujet du diagnostic, du traitement et de la gestion des symptômes auprès d’un professionnel de la santé réglementé comme un médecin ou une infirmière praticienne. Vous devriez être mis en garde contre les sites qui font l’une ou l’autre des affirmations suivantes :

  • Le produit ou le service promet une solution rapide
  • L’offre paraît trop beau pour être vrai
  • Le produit ou les services sont spectaculaires ou radicaux et ne sont pas appuyés par des organisations médicales et scientifiques de bonne réputation.
  • Des termes comme « la recherche est en cours » ou « résultats préliminaires de la recherche » sont utilisés, ce qui indique qu’il n’y a pas de recherche en cours.
  • Les résultats ou les recommandations du produit ou du traitement sont fondés sur une seule étude ou un petit nombre d’études de cas et n’ont pas été examinés par des experts externes.
  • On utilise de témoignages de célébrités ou de clients/patients antérieurs qui sont anecdotiques et non fondés sur des données probantes 

Faites toujours preuve de prudence et suivez les conseils de votre équipe médicale. 

Surdoses d’opioïdes

Les surdoses d’opioïdes peuvent avoir des conséquences catastrophiques, y compris des lésions cérébrales. Les lésions cérébrales présentent des défis et des changements qui peuvent être difficiles à gérer, surtout si le survivant essaie également de composer avec la toxicomanie. Il lui faudra beaucoup de temps pour déterminer l’ampleur des changements vécus et établir un plan de soins continus qui l’aidera à se réadapter et à se rétablir. Les effets des lésions cérébrales peuvent aussi changer une personne. C’est une expérience effrayante qui peut être difficile à exprimer ou à partager et qui peut avoir un impact énorme sur la santé mentale et le bien-être.

On peut se sentir incroyablement seul, mais il est important de se rappeler qu’il y a des gens et des institutions qui peuvent offrir du soutien. Qu’il s’agisse d’un membre de la famille, d’un ami, d’un travailleur de soutien ou même d’une association locale de lésions cérébrales, il existe des ressources pour aider un survivant à réussir les prochaines étapes.

Cette section aborde les sujets suivants:


Que sont les opioïdes?

Les opioïdes sont des médicaments utilisés pour gérer la douleur, habituellement après une chirurgie, qui provoquent des sentiments d’euphorie (bonheur ou sensation de « high »). Lorsqu’ils sont prescrits par un médecin et pris aux doses recommandées, les opioïdes peuvent être sans danger. Ces ordonnances incluent de la codéine, du fentanyl, de la morphine, de l’oxycodone, de l’hydromorphone ou de l’héroïne médicale.

Les opioïdes peuvent également être produits et obtenus illégalement sous diverses formes, mais leur production sur le marché noir n’est pas contrôlée. Souvent, ces opioïdes contiennent des doses dangereuses de fentanyl ou de carfentanil, qui est spécifiquement destiné aux gros animaux (comme les éléphants), et non aux humains. Il est environ 100 fois plus toxique que le fentanyl et 10 000 fois plus toxique que la morphine. Une quantité infime pourrait causer une surdose.

Comment les surdoses d’opioïdes causent-elles des lésions cérébrales?

Une surdose d’opioïdes peut causer des effets néfastes comme un ralentissement de la respiration ou du rythme cardiaque et la privation d’oxygène dans le cerveau. Les parties du cerveau qui consomment le plus d’énergie et d’oxygène sont les plus vulnérables. Lorsque la perte d’oxygène est plus grave, elle peut également endommager les zones du cerveau qui sont alimentées par les plus petits vaisseaux sanguins, plus éloignés du cœur. Le terme médical utilisé pour désigner la privation partielle d’oxygène est l’hypoxie, qui peut se transformer en anoxie lorsqu’une personne cesse complètement de respirer.

Les opioïdes agissent en faisant en sorte que le cerveau libère de la dopamine, l’opioïde naturel du cerveau, en plus grandes quantités. Lorsqu’ils sont utilisés à long terme, le cerveau s’adapte en réduisant le nombre de récepteurs, un processus appelé tolérance. Les opioïdes modifient le cerveau et la façon dont une personne réagit aux récompenses normales dans l’environnement. Les choses qui normalement font que quelqu’un se sent bien et heureux cessent d’être aussi stimulantes. C’est pourquoi certaines personnes peuvent consommer des drogues de façon dangereuse, même si elles savent que leur consommation d’opioïdes cause des problèmes. Cela augmente le risque de surdose. Environ 12 personnes meurent chaque jour de surdoses d’opioïdes au Canada, avec le plus grand impact sur les Canadiens de 15 à 24 ans [1].

À l’heure actuelle, il n’y a pas beaucoup de recherches sur les personnes qui subissent une lésion cérébrale à la suite d’une surdose d’opioïdes. Ce qui est évident, c’est que ceux qui survivent à une surdose d’opioïdes peuvent se retrouver avec des lésions cérébrales catastrophiques qui touchent profondément le survivant et ses proches.

La toxicomanie peut continuer d’être une préoccupation après une lésion cérébrale. Les problèmes d’attention, de mémoire et de jugement peuvent faire en sorte qu’il est plus difficile de bénéficier de soins. La toxicomanie après une lésion cérébrale peut souvent nuire au rétablissement naturel du cerveau et à la participation au traitement.

Effets d’une surdose d’opioïdes

Selon les parties du cerveau endommagées et la durée pendant laquelle le cerveau a manqué d’oxygène, le survivant peut ressentir :

  • Une faiblesse des membres
  • Des problèmes d’équilibre et de coordination
  • De la spasticité ou de la rigidité du tonus musculaire
  • Des mouvements anormaux et involontaires
  • Une perte de vision
  • Une perte de mémoire
  • Des défis liés à la parole et au langage
  • Des changements des capacités cognitives liées à la pensée et à la prise de décisions – cela peut affecter la planification, le travail et les interactions sociales
  • Des changements de personnalité – incluant l’irritabilité, l’impulsivité et les déficiences sociales

L’impact d’une surdose peut varier de subtil à grave. Certaines personnes peuvent remarquer qu’elles sont plus distraites, moins coordonnées ou qu’elles ont plus de difficulté à s’organiser. Pour les survivants de nombreux épisodes de surdose, ou d’anoxie plus longue et plus grave, il peut y avoir des changements fondamentaux de leur personnalité et de leurs capacités. Le rétablissement est possible, mais de nombreux changements peuvent persister et nécessiter une réadaptation.

Si vous avez fait une surdose d’opioïdes et que vous éprouvez des difficultés subtiles, consultez la section ci-dessous sur les façons de trouver de l’aide après une surdose d’opioïdes et une lésion cérébrale.

Désintoxication et lésions cérébrales

L’un des défis actuels du traitement concomitant de la toxicomanie et des lésions cérébrales est que les installations et les programmes actuels ne sont pas équipés pour gérer les deux. La majorité des programmes de réadaptation et de soutien aux victimes de lésions cérébrales exigent que les participants ne consomment pas de substances. De même, les centres et les programmes qui se spécialisent dans le soutien aux toxicomanes ne sont pas en mesure de répondre aux besoins complexes d’une personne ayant subi une lésion cérébrale.

Cela ne veut pas dire qu’un plan de soutien ne peut pas être créé, mais plutôt que le survivant devra travailler avec les soignants et les professionnels de la santé qui connaissent les services disponibles.


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Lésion cérébrale non traumatique’

Une lésion cérébrale acquise désigne tout dommage au cerveau qui survient après la naissance et qui n’est pas lié à une maladie congénitale ou dégénérative. Il y a deux types de lésions cérébrales acquises : non traumatiques et traumatiques.

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Les lésions cérébrales acquises non traumatiques

Les lésions cérébrales acquises non traumatiques sont causées par un facteur interne ou par une substance introduite dans le corps qui endommage les tissus cérébraux.
Cela comprend :

Les lésions cérébrales acquises ont des répercussions sur tous les aspects de la vie. Cela comprend des changements au niveau de l’autonomie, des capacités, du travail et des relations avec la famille, les amis et les aidants naturels. Puisque les lésions cérébrales se manifestent différemment d’une personne à l’autre et que le rétablissement dépend de plusieurs facteurs, il est souvent difficile de savoir quels en seront les effets comportementaux, cognitifs, physiques ou émotionnels à long terme.

On peut classer les effets des lésions cérébrales dans plusieurs catégories [1]:

Changements de comportement : La façon dont une personne agit ou prend des décisions peut changer après une lésion cérébrale. Les changements de comportement incluent l’adoption d’un comportement à risque ou impulsif, la difficulté à entretenir des relations sociales ou professionnelles et l’isolement. Ces changements peuvent être stressants et même poser des risques de sécurité. Les équipes de réadaptation et les équipes médicales seront en mesure de fournir des conseils pratiques sur le comportement après une lésion cérébrale.

Changements cognitifs: Il s’agit de la manière dont le cerveau apprend, traite l’information, forme des souvenirs et prend des décisions. Les défis des changements cognitifs touchent la communication, la concentration, la lecture et l’écriture, la prise de décisions et la mémorisation.

Changements émotionnels: À la suite d’une lésion cérébrale, une personne peut éprouver des émotions nouvelles ou différentes, y compris la dépression, l’anxiété et/ou la colère. Il est difficile de s’adapter aux changements émotionnels, et c’est pourquoi il est important d’avoir un système de soutien composé de membres de la famille, d’amis et de professionnels de la santé.

Changements physiques: Parfois, les lésions cérébrales peuvent avoir des effets physiques : des problèmes de mobilité, des maux de tête, de la fatigue, de la douleur et des changements sensoriels.

Les défis du pronostic

Le pronostic est la trajectoire probable d’une maladie ou d’une blessure. Dans le cas d’une lésion cérébrale acquise, le pronostic est censé donner la meilleure estimation des effets et du rétablissement. Chaque lésion cérébrale acquise est différente, et de nombreux facteurs en affectent le pronostic de rétablissement.

Le pronostic est affecté par les facteurs suivants:

  • La gravité de la blessure
  • Des blessures antérieures et des conditions existantes
  • L’accès au traitement
  • L’âge
  • L’endroit du cerveau ayant subi la blessure

La recherche montre qu’il n’y a pas de système ou d’ensemble de variables qui puissent prédire avec précision les résultats pour un seul patient [2]. Il n’y a pas d’échéancier précis pour le rétablissement – cela est différent pour chacun. Les médecins mettront à jour leur pronostic et indiqueront les prochaines étapes, au fur et à mesure que le rétablissement progresse.

Cette section de notre site web porte sur les types de changements que vous pourriez vivre, des conseils de gestion et des renseignements sur les types d’outils et de services qui peuvent vous aider, vous et votre famille, à vivre avec une lésion cérébrale.

Ressources


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