Pleine conscience et santé mentale

Il arrive parfois que la vie ne se déroule pas comme prévu. Faire face à tous les changements qu’apportent les effets des lésions cérébrales peut être accablant. Si vous ou l’un de vos proches êtes aux prises avec la dépression ou l’anxiété, vous n’êtes pas seul. Près de la moitié des personnes atteintes de lésions cérébrales souffrent de dépression et d’anxiété à un moment ou à un autre de leur processus de rétablissement [1].

Des études ont montré que la méditation de pleine conscience peut aider à réduire les symptômes de dépression et l’anxiété chez les personnes atteintes de lésions cérébrales [2, 3].

Lorsque nous ressentons de la douleur, que ce soit sur le plan physique ou émotionnel, notre instinct pourrait nous pousser à éviter ou nier que cela se produise, souvent par peur. « La racine de toute peur est la peur de nos émotions fortes », dit Kaira Jewel Lingo, une étudiante de longue date de Thich Nhat Hahn, le moine bouddhiste qui fut le premier à apporter la pleine conscience en Occident. « Si nous perdons la peur de toute émotion, alors nous perdons les couches supplémentaires de souffrance. Nous pouvons travailler sur toutes nos émotions. » [4]

Une façon de travailler avec les émotions est de pratiquer la pleine conscience. La pleine conscience pratiquée de façon informelle consiste à prêter attention à l’activité que vous faites et à mobiliser tous vos sens pour observer pleinement votre expérience à chaque moment. Par exemple : manger un repas lentement, en prêtant une attention particulière à chaque bouchée. Cela comprend regarder, sentir, goûter, même entendre le grincement de la nourriture – sans distractions comme la télévision ou les téléphones intelligents.

Souvent, l’expérience est plus agréable parce que vous pouvez vraiment profiter des petits moments qui échappent souvent à notre attention. Un autre exemple est de manger un repas en silence; avec moins de stimuli et l’attention qui n’est pas divisée, l’expérience est plus reposante.

Comment fonctionne la méditation de pleine conscience?

La méditation de pleine conscience est la pratique qui consiste à apprendre à être conscient de nos expériences – y compris les pensées, les émotions et les sensations corporelles – et observer ce que nous ressentons au moment où les expériences ont lieu. Cela se fait avec gentillesse, sans jugement de soi ni narration.

Bien que la méditation de pleine conscience ait ses racines dans le bouddhisme qui remonte à 2500 ans, Jon Kabat-Zinn, fondateur du Programme basé sur la pleine conscience de réduction du stress [5], a mis au point des programmes de méditation de pleine conscience non religieuse disponibles dans des contextes cliniques pour aider les patients.

Les pratiques de pleine conscience peuvent être particulièrement utiles après une lésion cérébrale; on y apprend à se concentrer sur le moment présent en s’occupant d’une chose à la fois. « Pour quelqu’un qui a subi une lésion cérébrale, apprendre à composer avec la frustration, la faible concentration et les problèmes de mémoire peut être un grand soulagement. Il est plus facile pour le cerveau de faire attention à une chose à la fois pour accroître la concentration, ce qui aide à créer et à se rappeler des souvenirs », déclare Melissa Felteau, qui, après avoir traversé son propre rétablissement après une lésion cérébrale, a adapté la TCPC aux lésions cérébrales [6] et a été co-chercheuse dans plusieurs études de recherche.

« La pratique de la méditation de pleine conscience peut aussi aider à améliorer l’humeur et diminuer l’anxiété qui peut entraîner des sautes d’humeur et des crises de colère. Nous nous sentons tous mal lorsque nos émotions s’emparent de nous », déclare Mme Felteau. Apprendre à être conscient des émotions difficiles et à désamorcer le niveau de réactivité peut contribuer grandement à mieux se connaitre. « Je ne parle pas de nier ou de dissimuler de vrais problèmes ou de prétendre que tout va bien alors que ce n’est pas le cas. Il s’agit plutôt de se tourner vers l’expérience et d’apprendre à renforcer la capacité de développer une relation différente avec des émotions difficiles », a déclaré Mme Felteau. «Apprendre à faire preuve de gentillesse et de compassion face aux difficultés peut changer la donne et améliorer la qualité de vie en général. »

Avantages de la méditation de pleine conscience

Les avantages de la méditation de pleine conscience incluent :

  • Ralentir son rythme pour observer chaque moment et apprécier les émotions et les sensations présentes
  • Être ouvert à ce qui est ici et maintenant, renforcer la résilience lors des moments difficiles
  • Apprendre à percevoir ses pensées et sa personne avec gentillesse, compassion et sans  jugement
  • Éviter les pensées négatives répétitives
  • S’attaquer à l’apathie et aider à faire face aux sentiments de perte de soi et d’isolement
  • Reconnaître les signes avant-coureurs de la dépression et prendre des mesures actives pour prévenir la détérioration [7].

L’esprit est toujours actif – mais vous pouvez toujours méditer

Si vous pensez : « Je ne peux pas méditer! Mon esprit est toujours actif! », vous avez à moitié raison. L’esprit est toujours actif, plein de pensées, de sentiments, d’observations, de jugements, de planification, de rêverie, d’analyse et bien plus encore. Selon Mme Felteau « Un mythe qui vaut la peine d’être brisé est que l’apprentissage de la méditation « videra »  l’esprit – vous aurez toujours un flot constant de pensées, d’émotions, de sensations – mais vous pouvez apprendre à avoir une relation différente avec eux pour apaiser l’esprit, pour qu’il ne soit pas si anxieux, triste, réactif ou distrait. »

La pratique de la méditation de pleine conscience nous enseigne à avoir une conscience du moment, à faire revenir l’esprit errant de temps en temps, tout en nous détachant des souvenirs ou des préoccupations de l’avenir.

Il est facile d’être dur avec soi-même lorsqu’on compare ce qui nous était possible avant la blessure. On laisse tomber les comparaisons et on essaie de ne pas gaspiller l’énergie en se préoccupant de quelque chose qui pourrait se produire ou non à l’avenir. Au lieu de cela, vous essayez de développer la perspective selon laquelle toutes les pensées et sentiments sont considérés comme transitoires dans l’esprit [8].

Bientôt, vous apprendrez que toutes les choses – bonnes, mauvaises ou neutres – sont souples. Les pensées naissent et disparaissent comme chaque respiration. C’est pourquoi le premier objet d’attention dans la méditation est la respiration. Vous remarquerez le même va-et-vient au niveau des émotions, des sons et des sensations corporelles.

La méditation de pleine conscience enseigne que le fait d’être présent à chaque moment est différent, que chaque moment apporte une nouvelle expérience, une nouvelle occasion de recommencer. « La pratique de cette forme d’acceptation et d’auto-compassion nous invite à adoucir nos réactions négatives et encourage la tolérance à l’imperfection et à l’échec dont nous avons grand besoin après un TCC »[6].

L’exercice « Comme une montagne »
En faisant preuve de patience lorsque des pensées surgissent, en les laissant passer comme des nuages qui se déplacent dans le ciel, l’esprit se calme naturellement.

Être ‘comme une montagne’ est une méditation classique. La montagne demeure solide, stable et digne pendant que les intempéries passent, y compris d’innombrables nuages, le soleil ardant, les averses de pluie, les nuages orageux menaçants, les éclairs et les tempêtes de neige. Toutes ces formes de climat vont et viennent, mais la montagne reste immobile, dans la certitude du fait que tous les phénomènes météorologiques arrivent et disparaissent. Tout comme la vie, où tout va et vient.

Deux ailes d’un oiseau
Un autre technique traditionnelle considère la pleine conscience comme deux ailes d’un oiseau, l’une étant la sagesse et l’autre la compassion. Sans les deux ailes, l’oiseau ne peut pas voler. La sagesse qui accompagne la conscience des schémas de pensée est importante pour apporter la compréhension, la gentillesse et la compassion à l’expérience de la méditation. L’auto-compassion, c’est comme l’amour et les soins qu’on donne à un petit enfant, mais en s’occupant de lui-même. Ces moments de générosité et de soin sont le cœur et le fondement de la pleine conscience.

Façons de pratiquer

Il y a plusieurs façons de pratiquer la méditation consciente. La clé, c’est d’avoir la cohérence dans votre pratique, et ne pas avoir peur de changer si quelque chose ne fonctionne pas.

Voici des exemples :

  • Trouver un enseignant compatissant en personne ou en ligne pour répondre aux questions et vous guider.
  • Réserver une plage horaire, tous les jours, souvent au même moment, pour créer l’habitude méditer.
  • Commencez par trois minutes de pratique de respiration, comme la respiration 4 x 6 ou la respiration 3-7-8 pour calmer l’esprit.
  • Lorsque possible, faites 3 minutes de méditation de pleine conscience sans interruption. La prochaine fois, essayez de monter à 5 minutes. Puis 10 minutes. Réglez une minuterie pour que votre esprit ne soit pas distrait par l’horloge. Travaillez jusqu’à 20 minutes par jour.
  • Si vous avez de la difficulté à dormir, essayez d’effectuer un exercice de prise de conscience des différentes parties de votre corps pendant que vous êtes au lit.
  • Utilisez une application gratuite comme UCLA Mindful ou Healthy Minds de l’Université du Wisconsin à Madison – toutes deux fondées sur des recherches fondées sur des données probantes de TCPC.
  • Commencez petit et recommencez si vous perdez votre élan quotidien.

La pratique de la pleine conscience peut vous aider à faire face aux changements et aux défis associés aux lésions cérébrales. Apprendre la pleine conscience, c’est comme apprendre à utiliser un nouveau muscle; plus vous « fléchissez le muscle », plus vous renforcez les connexions neuronales dans le cerveau.

Apprendre à percevoir intentionnellement les difficultés et l’inconfort comme des événements passagers dans l’esprit [9] – comme les intempéries qui passent au-dessus d’une montagne solide, stable et digne – peut apporter la stabilité. Vous offrir l’ouverture, la gentillesse, la compassion et l’acceptation d’une manière qui inclut l’esprit et crée un sentiment d’intégralité peut être utile et offrir un sentiment d’espoir.

Voir les sources

Commencer à tenir un journal

Selon Dr. Elizabeth Gilbert, chef de la recherche chez PsychologyCompass, « des décennies de recherche » confirment les avantages de tenir un journal pour réduire l’anxiété, soulager la dépression, surmonter un traumatisme et établir des objectifs. « S’il se passe des choses stressantes dans votre vie, le fait de tenir un journal vous apprend à prendre une pause, à réagir et à donner un sens à tout », dit Dr. Gilbert. « Il suffit même d’en faire un récit, de raconter l’événement comme une histoire, d’une manière qui a du sens. »

Dans la vie, trop analyser une activité ou une tâche peut mener à l’abandon, et cela peut vous arriver lorsque vous songez à commencer à tenir un journal. Il est important de se rappeler qu’il n’y a pas de règles à suivre – seulement des suggestions fondées sur ce que vous aimeriez que votre journal soit pour vous. Cela signifie qu’il n’y a pas de mauvaise façon de tenir un journal.

Beaucoup de gens ont l’impression que tenir un journal signifie écrire quotidiennement ou souvent, et ils se sentent coupables lorsqu’ils ne gardent pas ce rythme. Pourtant, la tenue d’un journal ne devrait pas apporter de la culpabilité. Tenir un journal, c’est tenir un journal, peu importe la fréquence – même si c’est une fois par année.

Il est également important de savoir que tenir un journal n’est pas réservé aux moments où vous vous sentez triste, déprimé ou troublé, mais plutôt une façon de vous d’exprimer et de noter vos sentiments à tout moment à travers la vie. Par exemple, vous pourriez noter dans votre journal votre joie et votre gratitude.

Commencer à tenir un journal est aussi facile que se munir d’un stylo, d’une application, d’un enregistreur, ou d’un ordinateur et écrire ou dicter des pensées qui vous viennent à l’esprit.

Il y a des avantages thérapeutiques à tenir un journal, peu importe la fréquence à laquelle vous le faites. La clé, c’est de commencer!

Suggestions pour vous aider à commencer

Voici quelques suggestions que vous pouvez utiliser si vous souhaitez commencer à tenir un journal :

Sélectionnez une méthode
Il y a plusieurs façons de tenir un journal :

  • Écrire à la main dans un carnet de notes ou un journal;
  • Écrire à l’ordinateur ou sur une tablette
  • Utiliser une application en ligne pour l’écriture ou l’enregistrement vocal. Utilisez votre téléphone ou votre tablette pour trouver une application qui vous convient. N’oubliez pas que certaines applications ont des fonctions gratuites et que d’autres sont payantes.
  • Utiliser un enregistreur
Essayez de ne pas avoir d’attentes
N’établissez pas d’objectifs quotidiens qui pourraient se révéler irréalistes. Il est important de vous donner le temps de comprendre comment fonctionne la tenue d’un journal et de  trouver le bon rythme pour vous.

Vous ne devriez pas non plus vous attendre à écrire des phrases complètes ou même en ligne droite. Utilisez des listes à puces, écrivez des notes au hasard sur toute la page, dessinez ou gribouillez et ne vous souciez pas de l’orthographe ni de la ponctuation. Rien de tout cela n’est aussi important que l’acte d’écrire votre journal.

Choisir un moment pour écrire dans votre  journal
Au début, c’est une bonne idée d’utiliser votre journal tôt le matin ou avant d’aller vous coucher. Sinon, à d’autres moments de la journée, il se peut que des choses vous empêchent de le faire.

Même si vous planifiez un moment pour vous écrire dans votre journal, faites preuve de souplesse et d’ouverture. Les choses bougent, et les horaires et les circonstances changent. Ce qui compte, c’est de tenir votre journal lorsque vous en avez le temps et vous en ressentez le besoin.

Planifiez un échéancier qui ne soit pas accablant
Commencez chaque séance avec le but d’écrire ou de dicter pendant cinq minutes. Il est surprenant de voir combien on peut écrire ou parler pendant quelques minutes. Si vous voulez continuer au-delà des cinq premières minutes, allez-y. Ainsi, la tenue d’un journal ne vous paraitra jamais accablante.
Quoi noter
C’est l’une des plus grandes préoccupations de certains débutants. Voici quelques idées pour commencer :

  • Des pensées qui vous sont venues à l’esprit récemment
  • Ce que vous avez ressenti récemment – physiquement, émotionnellement ou mentalement
  • Comment vous aimeriez vous sentir – physiquement, émotionnellement ou mentalement
  • Ce que vous pouvez faire pour penser et ressentir ce que vous voulez
  • Ce dont vous avez besoin maintenant
  • Une décision que vous devez prendre
  • Quelque chose que vous aimeriez changer et quelque chose que vous aimeriez conserver
  • Votre opinion sur la météo, une émission de télévision préférée, un film que vous avez regardé, un livre que vous avez lu, quelque chose que vous venez de vivre, des événements récents ou une personne que vous avez rencontrée ou que vous connaissez déjà
  • Les choses positives et les choses frustrantes qui vous sont arrivées aujourd’hui
  • Les choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant

Vous pouvez aussi utiliser des déclencheurs ou phrases de début plus formelles pour commencer vos articles de journal. C’est un excellent outil lorsque vous êtes coincé à propos d’un sujet, mais que vous voulez tout de même tenir un journal. Pour vous aider à commencer, vous pouvez utiliser des déclencheurs que nous vous présentons, ou que vous trouverez sur l’internet ou dans des livres.

Un journal peut être autant un passe-temps amusant qu’une forme de thérapie utile. Assurez-vous de ne pas vous enliser dans la négativité, les problèmes constants ou l’auto-culpabilisation. Certes, il est important d’utiliser votre journal pour libérer les émotions accumulées et faire de la diatribe, mais en fin de compte, vous devez avancer, trouver des solutions et inclure les aspects positifs – et la tenue d’un journal vous aidera à cet égard.

Finalement, n’oubliez pas d’être patient. Essayez différents types de tenue de journal jusqu’à ce que vous trouviez ce qui fonctionne pour vous.

Gérer le stress financier

Les soucis financiers peuvent être une source importante de stress et d’anxiété. Selon un sondage mené en 2018 par le gouvernement du Canada, « 48 % des Canadiens disent avoir perdu le sommeil en raison de préoccupations financières ». Le stress financier a augmenté encore davantage en raison de la pandémie de COVID-19. Certaines personnes ont connu une baisse ou une perte de revenu, et l’avenir financier de nombreuses autres demeure incertain. Ce stress peut avoir une grande incidence sur la santé mentale et le bien-être général.

L’impact du stress financier

Les finances sont un facteur de stress courant. Comme d’autres formes de stress, cela peut causer de l’insomnie, de l’anxiété, de la dépression et des sentiments accrus de colère et de frustration. Ce stress peut avoir une incidence sur les relations avec les conjoints, les amis, les collègues de travail et les familles. Si une forme de stress devient suffisamment grave, la santé physique et mentale peut en souffrir. Cela pourrait aussi avoir une incidence sur le rendement au travail, ce qui pourrait entraîner plus de stress financier.

Comment gérer le stress financier

Souvent, le stress ne disparaît pas tant qu’on n’en trouve pas la source. Il en va de même pour le stress financier. C’est un défi, mais il y a des façons de gérer vos finances et votre stress lié aux finances.

Demander de l’aide
Les finances peuvent être compliquées et bien des gens ont besoin d’aide. Vous pouvez demander à un aidant naturel, à un ami ou à un membre de votre famille de vous aider à gérer votre stress ou vos finances.

Si vous voulez mieux comprendre vos finances et leur fonctionnement, l’Association des banquiers canadiens offre un soutien gratuit et des programmes communautaires. Ces programmes offrent de la formation sur les pratiques financières sécuritaires en ligne et la fraude. De nombreuses banques offrent également des conseils financiers gratuits, ainsi que des services pour renforcer vos compétences financières.

De plus, vous pouvez consulter les programmes d’éducation financière du gouvernement du Canada qui vous donnent accès à des ateliers et à des vidéos.

Examinez vos finances et établissez un budget
La première étape consiste à examiner et à comprendre votre situation et vos obligations financières, et la meilleure façon de le faire est de préparer un budget. Votre budget devrait comprendre :

  • Tout revenu que vous recevez
  • Les actifs que vous détenez
  • Les dettes
  • Les engagements financiers (comme le loyer, l’épicerie et d’autres factures récurrentes)

Cela vous donnera une idée claire de votre situation financière et vous offrira un outil efficace pour cerner les problèmes financiers.

Identifier les problèmes financiers/les facteurs de stress et élaborer un plan
En comprenant votre situation financière et en établissant un budget qui tient compte des facteurs de stress financier, vous pourriez atténuer un peu le stress et l’anxiété.

Par exemple, si vos dettes sont la source de votre stress financier, examinez vos options de consolidation de dettes (en combinant deux dettes ou plus en une seule) ou de remboursement pour les réduire ou les éliminer.

Si vos dépenses sont une source de stress financier, utilisez votre budget pour établir une limite de dépenses en fonction de vos besoins (épicerie, électricité) par rapport à vos désirs. Vous pouvez suivre vos dépenses sur une période de quelques semaines pour savoir combien vous économisez et quels éléments peuvent déclencher des achats impulsifs. Si vous savez que vous faites des achats impulsifs, vous pouvez chercher d’autres façons de composer avec les émotions qui vous y poussent.

Si vous n’avez pas été en mesure de déterminer vos déclencheurs, demandez l’aide d’un proche, d’un ami ou d’un membre de la famille. Si vous ne savez pas comment gérer les facteurs de stress financier, vous pouvez en parler à un professionnel de la finance.

En savoir plus sur la gestion des finances
Une fois que vous avez un budget et que vous avez commencé à gérer vos facteurs de stress financiers, vous devrez les gérer à l’avenir.

Habituellement, la peur et l’anxiété viennent de l’inconnu. Une fois que vous aurez mieux compris comment gérer votre argent, une grande partie de cette anxiété et de ce stress disparaîtra. De nombreux cours et programmes financiers gratuits peuvent vous aider à comprendre comment gérer vos finances.

Cherchez des façons de réduire vos dépenses
Une fois que vous aurez établi votre budget et que vous savez combien d’argent vous dépensez chaque mois, vous pouvez chercher des moyens de réduire les coûts.

Par exemple, si vous commandez beaucoup de dîners à emporter, vous pouvez économiser en diminuant la fréquence des commandes. Si vous achetez un café par jour dans un café, vous économiserez davantage si vous vous faites un café à la maison.

Chercher des sources d’aide financière
Selon votre situation, vous pourriez être admissible à une aide financière quelconque.
Ne prenez pas de risques financiers inutiles
Si vous souffrez de stress financier, il est important de ne prendre aucun risque inutile. Les investissements risqués, les dépenses compulsives ou le jeu peuvent entraîner plus de stress.

Comprendre votre situation financière et respecter votre budget sont les meilleures façons de réduire votre stress financier et votre anxiété.

Prendre soin de soi pour gérer le stress
Bien que certaines personnes font des dépenses pour prendre soin d’elles-mêmes, il y a plusieurs moyens de le faire en vous concentrant sur vous-même, sur votre bien-être et sur la réduction de votre stress.

Dystonie

La dystonie est un trouble du mouvement qui provoque des contractions musculaires et des spasmes involontaires. Le mécanisme neurologique qui détend les muscles lorsqu’ils ne sont pas utilisés ne fonctionne pas correctement. Des muscles opposés se contractent souvent simultanément comme s’ils étaient « en compétition » pour le contrôle d’une partie du corps. Ces contractions musculaires involontaires forcent le corps à faire des mouvements répétitifs et souvent tordus, ainsi qu’avoir des postures inconfortables et irrégulières.

Il y a environ 13 formes de dystonie, et des douzaines de maladies et de problèmes médicaux comprennent la dystonie comme symptôme majeur.
La dystonie peut toucher une seule partie du corps ou être présente dans plusieurs groupes musculaires. La dystonie touche les hommes, les femmes et les enfants de tous âges et de toutes origines.

La dystonie secondaire est causée par des maladies et des traumatismes. Elle est beaucoup plus prévalente que les formes primaires (où la dystonie est le problème de santé fondamental). Lorsqu’on tient compte des dizaines de maladies qui peuvent causer la dystonie, comme la maladie de Parkinson, la maladie de Huntington et la sclérose en plaques, le nombre de cas de dystonie peut atteindre des millions.

La dystonie cause divers degrés d’incapacité et de douleur, allant de léger à sévère. Il n’existe actuellement aucun remède, mais il existe de multiples options de traitement. Les scientifiques du monde entier font activement des recherches sur de nouvelles thérapies.

La dystonie est un trouble chronique, mais la plupart des cas de dystonie n’ont pas d’incidence sur la cognition, l’intelligence ou la durée de vie d’une personne. La principale exception est la dystonie qui se manifeste comme symptôme d’une autre maladie ou affection existante.

Causes de la dystonie

La catégorisation de la dystonie par la cause n’est pas simple; cela peut facilement se compliquer parce que les scientifiques n’ont pas encore identifié le processus biochimique précis qui déclenche les symptômes. C’est ce qu’on appelle le « mécanisme » de la dystonie, et on soupçonne que ce mécanisme est commun à toutes les formes de dystonie.

Par ailleurs, nous savons que la dystonie peut être causée par un traumatisme, certains médicaments et des mutations génétiques. On peut donc affirmer que la mutation du gène DYT1 ou un traumatisme physique causent la dystonie, mais ces explications ne tiennent pas compte de l’origine réelle de la dystonie et de ce qui se passe à l’intérieur du corps pour produire les symptômes.

Lorsqu’on décrit la dystonie par la cause, elle peut être caractérisée comme étant primaire, secondaire ou dystonie-plus.

Diagnostic de la dystonie

Actuellement, il n’existe pas de test unique pour confirmer le diagnostic de dystonie. Le diagnostic dépend plutôt de la capacité du médecin à observer les symptômes de la dystonie et à obtenir des antécédents complets du patient. Les médecins doivent pouvoir en reconnaître les signes physiques et connaître les symptômes. Dans certains cas, des tests peuvent être exigés pour exclure d’autres affections ou troubles. Le type de médecin qui est habituellement le mieux placé pour diagnostiquer la dystonie est un neurologue spécialisé dans les troubles du mouvement.

Le processus de diagnostic de la dystonie peut comprendre :

  • Les antécédents du patient
  • Les antécédents familiaux
  • Des études en laboratoire, comme des analyses de sang et d’urine, et des analyses de liquide céphalorachidien;
  • Des techniques d’enregistrement électrique, comme l’électromyographie (EMG) ou l’électroencéphalographie (EEG)
  • Des tests génétiques pour des formes spécifiques de dystonie
  • D’autres examens et dépistages visant à écarter d’autres affections ou troubles

Diagnostic de la dystonie

La dystonie ne vous définit pas. Les personnes atteintes de dystonie sous toutes ses formes peuvent poursuivre leurs études, travailler, demeurer autonomes et actives, établir des relations amoureuses, fonder une famille et vivre pleinement leur vie. Elles peuvent devoir adapter leurs activités et leur mode de vie pour intégrer la dystonie, mais il faut souligner que ce trouble ne définit pas qui vous êtes.

La dystonie comprend une grande variété de symptômes et de caractéristiques, et chaque personne atteinte de dystonie est unique. À l’heure actuelle, il est impossible d’en prédire le pronostic. La plupart des cas de dystonie primaire (formes généralisées et focales) se stabilisent habituellement dans les cinq ans suivant leur apparition. Même lorsqu’ils sont stabilisés, les symptômes peuvent fluctuer. Par exemple, les situations stressantes peuvent aggraver temporairement les symptômes. À l’heure actuelle, aucun médicament ou traitement ne peut empêcher la progression. Un diagnostic et un traitement rapides peuvent souvent réduire au minimum l’incidence des symptômes et améliorer ou maintenir la capacité d’une personne d’effectuer ses activités quotidiennes.

Traitements de la dystonie

Bien qu’il n’existe actuellement aucun remède contre la dystonie, de multiples options de traitement sont disponibles. Étant donné que chaque personne atteinte de dystonie est unique, le traitement doit être personnalisé. Aucune stratégie n’est applicable à tous les cas.

Les options de traitement de la dystonie consistent généralement en plusieurs approches:

  • Thérapies non médicamenteuses
  • Médicaments administrés par voie orale
  • Physiothérapie
  • Thérapie vocale
  • Injections de toxines botuliniques
  • Chirurgie
  • Thérapies complémentaires

L’information pour cette page a été rédigée et fournie par la Dystonia Medical Research Foundation.

Exercice

De nombreuses personnes peuvent être inquiètes à l’idée de faire de l’exercice après une lésion cérébrale, par peur d’aggraver leurs symptômes. Cependant, si vous commencez lentement et que vous faites vos exercices en toute sécurité et écoutez votre corps, cela peut avoir beaucoup d’avantages pour votre santé cérébrale. C’est la raison pour laquelle de nombreux professionnels de la santé font des recommandations sur l’activité physique dans le cadre d’un plan de rétablissement.

Veuillez noter que vous devriez toujours consulter votre médecin au sujet des exercices qui vous conviennent. Ce ne sont pas tous les exercices ou programmes d’exercices qui seront sécuritaires ou efficaces pour vous.

Avantages de l’exercice après une lésion cérébrale

Améliorer votre humeur

L’exercice régulier qui augmente la fréquence cardiaque peut entraîner la libération de sérotonine et de dopamine, ce qui aide à atténuer les sentiments de dépression [1]. Les endorphines secrétés pendant l’exercice physique sont également associées à une meilleure humeur, ce qui signifie que l’exercice peut en fait vous rendre plus heureu [2].

Soutenir la guérison et la fonction cérébrale

Des études sur les effets de l’exercice sur les survivants de lésions cérébrales ont montré que les personnes ayant subi des lésions cérébrales qui faisaient de l’exercice présentaient moins de symptômes cognitifs, physiques et émotionnels [3]. D’autres études ont démontré que l’exercice physique a également un effet positif sur le fonctionnement cognitif [4,5]. Cela comprend le traitement des pensées et la mémoire. Selon la recherche [6], les facteurs physiologiques de l’exercice qui contribuent à l’amélioration de la cognition comprennent :

  • L’augmentation de la circulation sanguine vers le cerveau
  • Les changements du cerveau liés au comportement cognitif

Soutenir la santé et le bien-être du corps

Pour la majorité des gens, l’exercice vise principalement à améliorer leur santé physique. Différents types d’exercices peuvent renforcer le cœur, les poumons et les muscles, des éléments essentiels d’un mode de vie sain.

L’exercice prend de nombreuses formes – il n’est pas nécessaire d’aller au gym pour être en santé, et il n’est pas nécessaire de faire de l’exercice pendant des heures à la fois. Les avantages pour la santé découlent du fait d’être constamment actif au mieux de vos capacités. La marche ou les étirements peuvent être aussi bénéfiques que les activités exigeantes; tout dépend de ce que votre corps est capable de faire et de ce dont il a besoin.

Défis de l’exercice après une lésion cérébrale

Après une lésion cérébrale, vous pourriez avoir des défis à relever en matière d’exercice :

  • Des changements dans votre capacité physique et votre mobilité
  • Un manque de motivation, d’intérêt ou d’énergie
  • Des symptômes comme la fatigue et les maux de tête qui peuvent avoir une incidence sur vos capacités
  • Un manque d’accès à la réadaptation physique, à un espace d’exercice ou à de l’équipement approprié
  • Du soutien insuffisant

Bien qu’il s’agisse assurément de défis, cela ne signifie pas qu’il vous est impossible de faire de l’exercice. Cela signifie simplement que vous devrez peut-être faire preuve de créativité.

Réadaptation physique

La réadaptation physique (physiothérapie) est l’une des thérapies les plus courantes pour les personnes de toutes capacités. Elle peut être utile pour les personnes atteintes de lésions cérébrales qui ont des problèmes de mobilité, de force, d’équilibre et de conditionnement cardiovasculaire. Un physiothérapeute effectuera une évaluation et travaillera directement avec vous pour élaborer un plan de traitement fondé sur vos défis et vos objectifs spécifiques. Le plan de traitement consistera en grande partie en exercices ou en mouvements physiques adaptés à vos besoins afin que vous puissiez les reproduire à la maison. Il peut être recommandé que vous continuiez les exercices à la maison au mieux de vos capacités, seul ou avecl’aide d’une autre personne.

Il y a des cabinets de physiothérapie privés et publics, et vous pouvez être couvert pour une partie des coûts par votre régime d’assurance provincial ou territorial, un régime d’assurance privé ou un régime d’assurance-automobile (selon la cause de votre blessure et le type de couverture).

Types d’exercices

Exercice aérobique

L’exercice aérobique, ou cardio, inclut tout type d’exercice qui renforce le système cardiovasculaire (votre cœur et vos poumons) [7]. Les types d’exercices aérobiques comprennent la marche, la course, le vélo ou la natation. Les exercices aérobiques sont conçus pour augmenter votre fréquence cardiaque et sont effectués de façon constante pendant de plus longues périodes.

Une étude de 12 semaines sur les effets de l’exercice aérobique sur les symptômes de dépression chez les personnes ayant subi une lésion cérébrale a révélé que les participants avaient une meilleure estime de soi, une meilleure fonction cardiovasculaire et moins de symptômes de dépression [8].

L’exercice aérobique est souvent lié à une meilleure santé cardiaque, mais il a aussi des effets considérables sur la santé du corps et du cerveau. Consultez votre médecin pour vous assurer que vous comprenez ce que vous pouvez faire en toute sécurité. Par exemple, vous ne pouvez peut-être pas courir, mais vous pouvez marcher.

Si vous avez besoin d’un soutien supplémentaire pour votre exercice aérobique, il y a des appareils fonctionnels de mobilité qui pourraient vous être utiles..

Exercices de force et de conditionnement

Pour les personnes souffrant de faiblesse musculaire, les exercices de force et de conditionnement peuvent être incroyablement bénéfiques. Ces exercices comprennent l’entraînement par résistance, incluant l’utilisation du poids corporel ou des poids libres.

La clé de la force et de l’endurance, c’est la patience. On ne veut pas se pousser trop fort ou trop vite. Travailler avec un physiothérapeute ou un ergothérapeute dans le cadre d’un programme de rétablissement peut être bénéfique et vous aider à progresser en toute sécurité.

Exercices sur l’amplitude des mouvements

Les exercices d’amplitude des mouvements  sont aussi être appelés exercices de flexibilité et de mobilité. Selon les effets physiques de votre blessure, vous pourriez avoir des problèmes musculaires ou articulaires. L’objectif de ces exercices est d’accroître la flexibilité musculaire et la mobilité des articulations. Avec du temps et de la patience, ces types d’exercices peuvent vous aider à bouger plus facilement (lever les bras ou plier les jambes, par exemple).

Exercices d’équilibre

De nombreuses personnes ont de la difficulté à maintenir leur équilibre après une lésion cérébrale. L’équilibre est la capacité de rester centré. Des exercices précis peuvent vous aider à travailler sur votre équilibre et à vous sentir plus ferme tout au long de votre journée.

Rappelez-vous – tout exercice est un processus graduel. Vous vous sentez peut-être bien un jour, mais pas aussi bien le lendemain. Et c’est tout à fait normal – l’important est d’y aller lentement et de ne pas vous décourager.


Voir sources

Composer avec la peur de la COVID-19

On vit avec le virus COVID-19 depuis longtemps. Même si nous pouvons faire de notre mieux pour respecter les protocoles de sécurité dans notre région, une grande partie de la pandémie échappe à notre contrôle. Et ce manque de contrôle peut être incroyablement effrayant, surtout si vous êtes en convalescence.

Comment l’anxiété et la peur de la COVID-19 peuvent vous affecter

La pandémie COVID-19 a suscité beaucoup de peur et d’anxiété chez les gens. En voici quelques exemples:

  • La peur de tomber malade
  • La peur d’être seul
  • La peur que des êtres chers tombent malades
  • La crainte que le virus affecte votre lésion cérébrale
  • La peur de l’inconnu

Vous pourriez éprouver l’une ou plusieurs de ces craintes, surtout puisqu’il s’agit d’une situation stressante de longue durée.

La résilience est parfois épuisante. J’ai commencé à remarquer des symptômes d’anxiété et de dépression.

Nous vivons une situation extrêmement intense, et il est normal d’avoir des symptômes d’anxiété et de dépression. Vous pourriez remarquer certains des symptômes suivants:

  • Des changements d’humeur
  • Des changements dans vos habitudes de sommeil ou d’alimentation
  • De la difficulté à vous concentrer sur les tâches
  • De la difficulté à composer avec le stress
  • De la fatigue
  • Le fait que vous devenez rapidement en colère ou impatient

Ces symptômes sont également courants après des lésions cérébrales et peuvent être aggravés par des situations stressantes, telles une pandémie.

Composer avec la peur et l’anxiété liées à la COVID-19

Créez une routine que vous pouvez contrôler

Le fait d’établir une routine que vous pouvez contrôler peut aider à apaiser vos craintes au sujet des choses que vous ne pouvez pas contrôler et vous donner un sentiment de calme. Cela peut être est aussi simple que de préparer le petit-déjeuner, de vous fixer une limite de temps passé à l’ordinateur ou de prendre une marche régulière en après-midi.

Identifiez et suivez les recommandations de sécurité actuelles au sujet de la COVID-19

Cela a ajouté beaucoup d’anxiété à ma vie. C’est stressant d’essayer de se rappeler toutes les règles.

Il est difficile de suivre les règles et les règlements mis en place, surtout avec tellement de sources d’information. Cela peut ajouter une autre couche de stress.

Votre autorité sanitaire locale (ou le gouvernement provincial) met régulièrement à jour ses lignes directrices en matière de sécurité et constitue la source d’information la plus fiable.

Si vous n’êtes pas certain que l’information que vous avez trouvée soit exacte, demandez à un ami ou à un membre de la famille de confirmer l’information avec vous.

Déterminez les causes du stress et confrontez-les

Même si vous ne pouvez pas contrôler la pandémie, vous pouvez identifier et gérer d’autres sources de stress dans votre vie. Lorsque vous commencez à ressentir du stress ou de la peur, pensez à ce que vous étiez en train de faire avant de ressentir ces sentiments.

Faisiez-vous la vaisselle? Lisiez-vous quelque chose? Étiez-vous en train de parcourir les médias sociaux? En vous souvenant de ce qui a causé votre peur ou stress, vous pouvez soit vous assurer de l’éviter à l’avenir, demander de l’aide ou, s’il s’agit d’une action, choisir un autre moment de la journée pour la faire.

Il est important de trouver des manières de gérer le stress qui soient constructives et fonctionnent pour vous..

Réduisez votre exposition aux nouvelles et aux médias sociaux

Bien qu’il soit important de rester informé, il semble que tout le monde parle de la pandémie. Cela peut être incroyablement accablant et rendre difficile le fait de se concentrer sur le côté positif des choses.

En limitant le temps que vous consacrez aux médias sociaux et aux nouvelles, vous pourrez vous accorder des pauses des informations concernant la COVID-19.

Pratiquez des affirmations positives

Il est facile de rester coincé dans un cercle vicieux de pensées négatives, et il est difficile d’en sortir. Une bonne façon de prendre soin de vous-même est de pratiquer des affirmations positives.

La positivité exige de la pratique et de la patience. Voici quelques articles qui peuvent vous aider à commencer.

Communiquez avec votre réseau de soutien

L’isolement est malheureusement fréquent après une lésion cérébrale, ainsi que pendant la pandémie. Même s’il n’est pas possible de voir les gens en personne, comme nous le faisons habituellement, il est important de rester le plus connecté possible.

Cela signifie communiquer régulièrement avec des amis, des membres de la famille ou des aidants naturels par courriel, messagerie instantanée, appels téléphoniques ou vidéo.

Cuisiner avec un petit budget

Il n’est pas toujours facile de manger équilibré. Parfois, en quête de commodité, nous achetons des repas cuisinés que nous n’avons qu’à réchauffer. Bien que ces repas soient pratiques, dans la plupart des cas, ils contiennent beaucoup d’agents de conservation et d’additifs qui peuvent nuire à notre santé.

Commander un repas pour emporter peut être une option plus pratique et plus saine (selon ce que vous commandez), mais cela risque de devenir très coûteux.

Alors, comment bien manger, d’une manière qui soit à la fois facile et abordable? Comment cuisiner tout en respectant un certain budget?

Travailler avec un diététiste

Un diététiste peut vous aider à élaborer un plan nutritionnel précis et efficace, qui comprend des types d’aliments nutritifs et économiques. Vous devriez aussi consulter un diététiste si vous avez des allergies alimentaires ou des problèmes de santé particuliers.

Veuillez noter que le terme « diététiste » est protégé au Canada, ce qui signifie que ces professionnels doivent avoir une certification professionnelle. Le terme « nutritionniste » n’est protégé qu’en Alberta, au Québec et en Nouvelle-Écosse. Cela signifie qu’une personne peut être nutritionniste en Colombie-Britannique, mais qu’elle n’a pas les mêmes titres de compétence qu’un professionnel de l’Alberta. L’organisation Diététistes du Canada offre une explication et un tableau des titres protégés par province/territoire qui peuvent vous aider à déterminer quel type de professionnel de la santé consulter pour vos besoins alimentaires..

Consulter le Guide alimentaire canadien

Le Guide alimentaire canadien (GAC) est un excellent point de départ pour comprendre les choix alimentaires nutritifs et les repas équilibrés.

L’objectif est de maintenir une alimentation équilibrée, remplie d’aliments riches en nutriments pour notre cerveau et notre corps. Le GAC offre également des conseils sur la planification des repas, les tendances alimentaires, l’amélioration des habitudes alimentaires et les options saines pour manger à l’extérieur, lors des sorties.

Il est important de noter que, selon vos besoins particuliers, certaines recommandations du GAC pourraient ne pas vous convenir. Adressez-vous toujours à un diététiste si vous avez des questions.

Planifier des repas

La façon la plus efficace de cuisiner avec un budget limité est de planifier vos repas : vous choisissez les repas que vous voulez préparer pour le déjeuner, le dîner, le souper et les collations pendant plusieurs jours.

La planification des repas comporte plusieurs avantages :

Bien que la planification et la prise de décisions puissent être difficiles après une lésion cérébrale, la planification des repas vous sera utile à long terme. Puisque vous pourrez prendre des décisions à la maison, tranquillement (pas à l’épicerie), vous n’aurez pas à prendre des décisions rapides dans les rayons des fruits et légumes.

Lors de la planification des repas, le processus le plus efficace est le suivant:

  • Écrivez vos repas de la semaine, y compris le dîner et le souper. Vous pouvez le faire en utilisant un calendrier
  • Créez votre liste d’épicerie en fonction des ingrédients nécessaires pour ces repas
  • Faites l’épicerie pour tous les repas de la semaine

Lorsque vous préparez vos repas hebdomadaires, vérifiez les ingrédients que vous avez déjà dans votre congélateur, votre garde-manger et votre réfrigérateur. En utilisant les ingrédients que vous avez déjà sous la main, vous réduirez le gaspillage et le coût d’achat de  nouveaux ingrédients.

Vous pouvez préparer vos repas chaque jour, ou préparer plusieurs repas pour la semaine et les entreposer. Ce qu’il y a de merveilleux avec cette option, c’est qu’elle réduit le gaspillage, organise votre alimentation, et tous vos repas sont prêts pour vous quand vous les voulez. Vous pouvez les conserver au réfrigérateur ou au congélateur si vous ne les mangez pas tout de suite.

Cuisiner en plus grande quantité

Préparer de gros repas, comme des ragoûts et des casseroles, est une excellente façon de réduire la quantité de travail nécessaire pour cuisiner et maximiser votre budget d’épicerie. Les repas comme les lasagnes, les soupes aux lentilles et d’autres gros repas utilisent des ingrédients abordables et se gardent longtemps. Bon nombre de ces options peuvent être congelées, ce qui est pratique lorsque vous n’avez pas envie de cuisiner.

Magasiner de façon réfléchie 

Il y a des façons d’acheter de la nourriture qui peuvent réduire vos dépenses.

Acheter des alternatives plus économiques

Lorsque vous cuisinez avec un budget établi, il est important de savoir qu’il existe de nombreuses alternatives saines et économiques aux aliments ordinaires. Par exemple, les haricots et les lentilles sont d’excellentes protéines de substitut à la viande, tandis qu’une margarine saine peut remplacer la mayonnaise et le beurre. Le gruau, acheté dans de grands formats, est une option saine et rentable pour le petit déjeuner. Les légumes et les fruits comme le chou, les pommes de terre, les carottes, les betteraves, les oignons, la courge, le brocoli, les pommes, les bananes, et les oranges sont des options à la fois nutritives et rentables.

Vous trouverez d’autres alternatives saines et économiques sur le site web de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC.

Choisir des aliments qui peuvent être répartis sur plusieurs repas

Les aliments qui peuvent être utilisés de multiples façons peuvent vous aider à économiser de l’argent. Les poulets entiers rôtis en sont un bon exemple. Ils peuvent être répartis sur de nombreux repas : dans les sautés, les ragoûts ou les soupes. Vous pouvez aussi utiliser les os de poulet pour faire votre propre bouillon.

Choisir des recettes avant de faire les emplettes

Les recettes qui contiennent des ingrédients abordables (comme le riz) ou des ingrédients qui peuvent être achetés en vrac (encore une fois, comme le riz) peuvent aider à rendre votre liste d’épicerie moins chère. Si vous avez besoin d’inspiration, il y a beaucoup de recettes saines à petit budget disponibles gratuitement sur l’internet. Nous en avons également inclus quelques-unes au bas de cette page.

Utiliser la totalité des ingrédients achetés, pour éliminer le gaspillage

Si vous préparez un repas avec un ingrédient particulier que vous n’utilisez pas souvent, essayez de trouver d’autres recettes qui l’utilisent, pour ne pas le gaspiller. Par exemple, un ingrédient comme le gingembre frais a une durée de vie limitée et peut être utilisé dans de multiples recettes comme le sauté et les sauces, en évitant ainsi de le gaspiller.

Remplacer les ingrédients des recettes par des alternatives moins coûteuses

Vous pouvez choisir des ingrédients moins chers (par exemple, une coupe de viande moins chère), particulièrement si vous utilisez une mijoteuse ou une cocotte-minute qui rendra les aliments plus tendres.

Utiliser des coupons et acheter des produits en spécial

Savoir quels produits sont en spécial peut vous aider à économiser de l’argent. Si vous avez une épicerie préférée, jetez un coup d’œil aux ventes hebdomadaires et aux coupons sur leur site web. Vous pouvez également vous inscrire à leur liste de courriel pour accéder à d’autres économies potentielles.

Si vous voulez magasiner pour trouver les meilleures offres sur des produits précis, des applications gratuites comme Reebee vous aideront à trouver les ventes dans votre région.

Certains épiciers ont parfois un rayon ou une étagère de produits à prix réduit dans chaque rayon. Ces articles approchent habituellement de leur date « meilleur avant ». Toutefois, si vous utilisez l’article dans les jours suivants, c’est une excellente façon d’économiser sur l’épicerie.

La plupart des épiciers ont aussi des cartes de récompense ou de points. C’est une excellente façon d’obtenir des récompenses ou de l’argent pour des articles futurs.

Utiliser des ingrédients saisonniers

Une autre façon de réduire le coût des aliments est de cuisiner avec des ingrédients de saison. Cela signifie acheter des légumes d’automne comme de la courge, à l’automne et des légumes d’été comme des courgettes, en été.

Les ingrédients qui poussent en saison sont moins chers et facilement disponibles. Cette méthode vous permet également de modifier votre menu et de créer des menus saisonniers qui intègrent une plus grande variété d’aliments et d’options nutritionnelles.

Voici un tableau des légumes et des fruits selon la saison, ainsi que d’autres conseils sur la façon de manger des produits de saison..

Quelques recettes pour commencer

Peu importe ce que vous aimez manger, vous trouverez des recettes qui vous plaisent. Voici quelques articles contenant des recettes que vous pouvez utiliser pour vous inspirer.

Communauté

Inspirer. Éduquer. Soutenir.

Des personnes atteintes de lésions cérébrales et leur famille ont partagé leurs histoires avec Lésions cérébrales Canada afin de donner de l’espoir et du soutien à ceux qui vivent des expériences semblables partout au Canada.

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Michael-McNally

Michael McNally

Michael (Mike) McNally vit avec une lésion cérébrale depuis 2009. Il s’est concentré sur son rétablissement et a aidé la Brain Injury Society of Toronto (BIST) à recueillir plus de 18 000 $ dans le cadre de marches de levée de fonds.
Cindy-survivor

Cindy McNaughton

Cindy éprouve des symptômes de commotion cérébrale depuis qu’elle s’est frappée la tête en 2015. Elle parle des défis qu’elle a dû relever et de l’impact que la commotion cérébrale a eu sur sa vie.

Jonathan-McMurray

Jonathan McMurray

Jonathan vit avec une lésion cérébrale depuis 1995, lorsqu’il a eu un accident de la route. Son rétablissement a été long et a exigé beaucoup de temps et de travail. Il raconte ce qu’il a appris de son expérience.
Kinnie-Starr

Kinnie Starr

La musicienne de la Colombie Britannique Kinnie Starr a subi une lésion cérébrale en 2015, lorsqu’un conducteur distrait roulant à 70 kilomètres à l’heure est entré en collision avec son taxi au centre-ville de Vancouver. Elle n’a reçu son diagnostic que 18 mois plus tard. Elle décrit son expérience de rétablissement et le processus de retour à sa musique.

Tim-Kerr

Tim Kerr

Tim Kerr était commandant de marine lorsqu’il a subi un accident vasculaire cérébral en 2012, alors qu’il était en mer. Il a été transporté par avion vers un hôpital américain et a fini par revenir à Ottawa pour sa réadaptation. Il parle des défis qu’il a dû relever, de la façon dont il a effectué son retour au travail et de ce qui l’a motivé pendant sa convalescence.
Kiesza

Kiesza

Kiesza est chanteuse, compositrice et artiste internationale. Elle a subi une lésion cérébrale en 2017 et partage dans son témoignage son expérience de rétablissement, l’impact sur sa carrière et sa décision de lancer sa propre maison de disques – Zebra Spirit Tribe.

julianne heagy

Julianne Heagy

Julianne a subi un accident vasculaire cérébral en 2019, et nous fait part ici de son expérience de rétablissement et des conseils qui l’ont aidée dans sa réadaptation.
Evan-Wall

Evan Wall

À 19 ans, Evan Wall était un jeune homme brillant, originaire de la petite ville de Shellbrook, en Saskatchewan, lorsqu’un grave accident de voiture et la lésion cérébrale traumatique qui en a résulté ont stoppé net sa vie insouciante.

Carrick Wilken

Peu après mon 17e anniversaire, j’ai eu un accident qui m’a causé une lésion cérébrale catastrophique. Elle a eu et continuera d’avoir des répercussions sur le restant de ma vie.

Kathy France

En 2017, Kathy a eu un accident vasculaire cérébral et a créé une pièce à ce sujet.


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Autres sources d’aide financière après une lésion cérébrale

Aide financière provenant des prestations d’assurance

Selon le type d’assurance privée dont vous disposez, vous pourriez être admissible à un soutien financier de votre police.

Pour en savoir plus sur l’assurance, visitez notre page sur les types d’assurance qui pourraient vous aider à couvrir les coûts de rétablissement et de réadaptation.

Aide financière de votre travail

Veuillez noter que, selon votre employeur et les circonstances entourant votre blessure, vous n’êtes peut-être pas admissible à une aide financière de la part d’un employeur.

Avantages sociaux et prestations d’invalidité

Selon votre lieu de travail, vous pourriez avoir accès à des régimes de soins de santé auxquels vous avez cotisé ou qui vous ont été fournis par votre entreprise. La couverture offerte par les régimes de soins de santé de l’entreprise varie, vous devrez vérifier auprès de votre employeur et examiner votre police. Les régimes de soins de santé couvrent généralement des services comme les ordonnances et certaines thérapies.

Si votre employeur paie une assurance invalidité, vous pourriez avoir une couverture salariale partielle si vous ne pouvez pas travailler en raison d’une lésion cérébrale. Vous devrez discuter avec votre employeur de votre couverture et de la façon de présenter une demande de règlement.

Allocation canadienne pour les travailleurs

L’Allocation canadienne pour les travailleurs (ACT) est un crédit d’impôt remboursable pour les personnes et les familles à faible revenu admissibles sur le marché du travail. Une partie de l’ACT est un supplément pour personnes handicapées pour les personnes qui ont un certificat de crédit d’impôt approuvé.

Services de santé non assurés pour les Premières nations et les Inuits

Ce programme est conçu pour les membres des Premières Nations et les Inuits afin d’offrir une couverture pour les soins de santé qui ne sont pas couverts par les programmes sociaux, les régimes d’assurance privés et l’assurance-maladie provinciale ou territoriale.

Les services de santé couverts par le Programme des services de santé non assurés pour les Premières nations et les Inuits comprennent :

  • Les soins de la vue
  • Les soins dentaires
  • Le counseling en santé mentale
  • Les fournitures et l’équipement médicaux
  • Les médicaments sur ordonnance et en vente libre
  • Le transport pour raisons médicales

Vous êtes admissible à cette prestation si vous êtes un résident du Canada et si vous répondez à l’un des critères suivants:

Un enfant peut également être admissible s’il est âgé de moins de 18 mois et que son parent est un membre des Premières Nations inscrit ou un Inuit reconnu.

Financement pour la rénovation

Si votre maison a besoin de rénovations pour s’adapter à vos nouvelles capacités, des subventions de rénovation sont disponibles. Veuillez noter que vous pourriez ne pas être admissible à certains programmes.

Remboursement de la taxe d’accise sur l’essence

Le gouvernement du Canada offre un remboursement partiel de la taxe d’accise fédérale sur l’essence si vous n’êtes pas en mesure d’utiliser les transports en commun en toute sécurité en raison d’une mobilité réduite permanente.

Financement de l’éducation des personnes handicapées

L’éducation comporte ses propres défis lorsqu’il s’agit de composer avec une lésion cérébrale, y compris les finances. Le gouvernement du Canada offre divers programmes pour aider les étudiants de tous âges à poursuivre leurs études.

Prestation pour enfants handicapés

La prestation pour enfants handicapés est un paiement mensuel non imposable versé aux familles ayant un enfant de moins de 18 ans qui souffre d’une déficience mentale ou physique grave et prolongée.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les sources d’aide financière disponibles, veuillez consulter l’outil de recherche des avantages fédéraux, provinciaux et territoriaux.

Ressources

Commande de formulaires auprès du gouvernement du Canada

Le gouvernement du Canada offre des formats alternatifs de formulaires et de publications, adaptés aux personnes handicapées. Ces formats comprennent l’audio numérique (MP3), le texte électronique, le braille et les gros caractères. Pour placer votre commande, vous devrez connaître le formulaire ou le numéro de publication, le titre et l’année de révision.

Prestations d’invalidité provinciales/territoriales

Les programmes canadiens d’aide financière diffèrent d’une province et d’un territoire à l’autre. Il peut être difficile de déterminer ce à quoi vous êtes admissible et où trouver des programmes qui pourraient vous aider.

Le gouvernement du Canada dispose d’un excellent outil en ligne qui peut aider à cibler les programmes d’aide financière fédéraux, provinciaux et territoriaux auxquels vous pourriez être admissible. Utilisez l’outil de recherche des indemnités pour déterminer les indemnités fédérales, provinciales ou territoriales auxquelles vous pourriez être admissible. Si vous avez besoin d’aide, demandez à un aidant naturel, à un ami ou à un membre de la famille de vous aider à trier les résultats.

En plus de l’outil de recherche des indemnités, voici quelques renseignements supplémentaires sur les ressources d’aide financière aux niveaux provincial et territorial.

Services provinciaux et territoriaux pour les personnes handicapées

Chaque province et territoire offre des services aux personnes handicapées qui peuvent vous aider à déterminer l’aide financière qui pourrait vous être offerte.

Plus de renseignements sur les prestations d’invalidité provinciales et territoriales

Aide sociale/aide au revenu

L’aide sociale est un programme conçu par chaque province et territoire pour fournir de l’argent aux personnes et aux familles qui ont exploré tous les autres moyens de soutien financier et qui en ont besoin. L’argent sert à répondre à des besoins fondamentaux comme la nourriture, le loyer et les services publics (chauffage, eau et électricité).

Les exigences et l’admissibilité au programme sont déterminées par chaque province et territoire. Vous pouvez en apprendre davantage sur le programme d’aide sociale ou de soutien du revenu de votre province ou territoire dans la liste ci-dessous.

Indemnisation des accidentés du travail

Si votre lésion cérébrale résulte d’un accident de travail, les programmes provinciaux et territoriaux d’indemnisation des accidentés du travail peuvent vous aider financièrement.

Veuillez noter que si vous êtes un employé fédéral, vos demandes de règlement passeront par le Programme du travail fédéral.