Cours en ligne pour les proches aidants

Lésion cérébrale Canada a élaboré une variété de cours à l’intention des proches aidants de personnes ayant subi une lésion cérébrale. Nos cours sont conçus pour être accessibles et portent sur des sujets que les aidants nous ont dit être importants pour eux. Ces cours sont gratuits et autoguidés, ce qui signifie qu’ils peuvent être suivis à votre propre rythme, de manière autonome. Consultez nos cours ci-dessous.

Proches aidants : Introduction aux lésions cérébrales

Les lésions cérébrales (également appelées lésions cérébrales acquises) sont des affections uniques et complexes. Cela signifie que les proches aidants doivent apprendre au fur et à mesure, car il n’y a pas de lignes directrices établies sur la façon de s’occuper d’une personne souffrant d’une lésion cérébrale.

Bien que nous ne connaissions pas les aspects spécifiques de votre rôle d’aidant, nous pouvons vous présenter une introduction aux lésions cérébrales afin de répondre à certaines de vos questions et de vous donner des conseils et des outils pratiques pour soutenir votre proche et vous-même.

Les sujets abordés dans ce cours comprennent les types de lésions cérébrales, les effets que votre proche peut ressentir et le parcours du diagnostic à la réadaptation. Nous avons également inclus de nombreux liens vers des ressources utiles au cas où vous souhaiteriez en savoir davantage sur un sujet spécifique.

Ce cours comprend des leçons sous forme de texte, des images et des témoignages vidéo de personnes ayant une expérience vécue et de professionnels de la santé. Il est disponible gratuitement et vous permet d’enregistrer vos progrès au fur et à mesure et d’apprendre où vous voulez, quand vous voulez. Tous nos contenus sont fondés sur des données probantes et ont été évalués par des pairs.

Chaque lésion cérébrale est différente – mais comprendre ce qu’elle est et comment elle affecte les gens peut vous aider, en tant qu’aidant, à soutenir votre proche.

Ce cours est rendu possible et soutenu par la Fondation Petro-Canada pour les proches aidants, un organisme qui soutient les programmes, les outils et les ressources des organismes de bienfaisance qui servent les proches aidants.

Trouver des informations fiables sur la COVID-19 et les vaccins

La plupart des informations que nous recevons aujourd’hui proviennent d’internet. Si cela facilite l’accès à l’information, cela peut aussi rendre beaucoup plus difficile de déterminer ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. C’est particulièrement vrai dans des situations telles que la COVID-19 et les vaccinations.

Vous pouvez utiliser les conseils suivants pour savoir comment accéder à des informations fiables et sûres, et éviter de propager des informations erronées.

Recherchez des citations et des sources

Tout article sur la COVID-19 et/ou les vaccinations doit indiquer les sources d’où proviennent les informations médicales fournies. Vous pouvez ainsi savoir quelle est la source de ces informations.

Si les sources et les citations (notes expliquant la provenance des informations) sont utiles, il est également important de s’assurer qu’elles ont une bonne réputation et qu’elles proviennent d’une source sûre et factuelle.

Vérifier l’URL

L’URL est la même chose qu’une adresse web. Par exemple, notre URL/adresse web est braininjurycanada.ca. Elle comporte également un petit cadenas, qui signifie que vous pouvez visiter le site web en toute sécurité.

Les adresses de sites web sont généralement des noms d’organisations, d’entreprises ou de publications, et contiennent du texte qui explique ce que vous trouverez sur la page. Par exemple, braininjurycanada.ca/fr/tcc/ est une page sur les lésions cérébrales traumatiques. Nous incluons des citations qui vous indiquent d’où proviennent nos informations et comment vous pouvez les consulter vous-même.

Lorsque vous consultez des sites web à la recherche d’informations, vous pouvez regarder l’adresse web pour savoir si la source est digne de confiance. La façon dont les sites web se terminent peut également en dire long sur eux [1]:

  • .ca est un site web canadien
  • .com est l’une des terminaisons les plus courantes pour les adresses de sites web
  • .org est surtout utilisé par les organisations à but non lucratif
  • .edu est parfois utilisé par les universités et les établissements d’enseignement supérieur
  • .gov est parfois utilisé par les gouvernements

Gardez des signets de sites web fiables

Les sites web comme le nôtre sont censés être une source d’information fiable à laquelle les gens peuvent revenir pour trouver des informations et vérifier des faits. Bien que vous puissiez obtenir des informations à partir d’une grande variété d’endroits, le fait d’avoir quelques sources en ligne auxquelles vous faites entièrement confiance vous permet de vérifier plus facilement les faits et de trouver des informations fiables.

Pour la COVID-19 et les informations sur les vaccins, vous pouvez commencer par consulter les sites suivants :

Vous pouvez également consulter le site web de l’autorité sanitaire de votre province ou territoire pour obtenir les informations les plus récentes.

Prenons l’exemple de braininjurycanada.ca.

Vous trouverez notre page sur la COVID-19 et les vaccins COVID-19 en cherchant des informations sur les vaccins.

Regardons le cas de l’adresse URL : https://braininjurycanada.ca/fr/covid-19/a-propos-de/. L’URL est claire et correspond à l’information contenue dans la page – il s’agit de la COVID-19 et du vaccin contre la COVID-19. L’URL comporte également le petit cadenas dont nous avons parlé, ce qui signifie que vous pouvez utiliser ce site web en toute sécurité.

Sur notre site web, nous indiquons clairement que nos informations proviennent de sources différentes. En lisant le contenu, vous verrez également que nous utilisons des citations pour indiquer l’endroit où nous utilisons une source. Sur notre site web, les citations se présentent comme suit : [1], [2], etc.

En bas de la page, il y a un lien « Consulter les sources », qui vous permet de voir toutes les sources que nous utilisons. Les sources de cette page proviennent du gouvernement du Canada et de la Mayo Clinic, un groupe médical à but non lucratif réputé pour sa fiabilité.

Sur la base de ces informations, vous pouvez être certain que les données affichées sont dignes de confiance.

Si vous trouvez des informations sur les médias sociaux, vérifiez-les soigneusement

De nos jours, nous sommes nombreux à trouver nos nouvelles et nos informations sur les médias sociaux. Il peut s’agir de

  • Facebook
  • Instagram
  • Twitter
  • Threads
  • LinkedIn
  • TikTok

Ce ne sont là que quelques exemples de plateformes de réseaux sociaux. Vous pouvez voir des messages, des images ou des vidéos partageant des informations. Mais si vous ne parvenez pas à déterminer l’origine du message ou de l’information, il se peut qu’elle soit erronée (on parle aussi de désinformation). Malheureusement, il est facile de diffuser des informations erronées sur les médias sociaux, car il est très facile de les partager. Cela peut être très dangereux, en particulier lorsque l’information est liée à la santé.

Pendant la pandémie, 90 % des Canadiens ont utilisé des sources d’information en ligne sur la COVID-19 [2]. 96 % d’entre eux pensaient voir des informations erronées (fausses, inexactes et/ou trompeuses) [2]. Pourtant, seulement 20 % des internautes vérifiaient régulièrement leurs sources, et la plupart des gens utilisaient ou partageaient les informations sans savoir si elles étaient correctes [2].

Les médias sociaux peuvent être utiles pour trouver des informations, mais il est important de suivre les étapes ci-dessus pour s’assurer que les informations sont fiables. Vous pouvez également vous poser les questions suivantes lorsque vous voyez des informations sur les médias sociaux [3] [4] :

  • D’où vient cette information ?
  • Essaie-t-elle de m’inciter à cliquer sur un lien ?
  • Cette information fait-elle des déclarations ou des affirmations qui semblent trop belles pour être vraies ?
  • Puis-je trouver une source fiable en laquelle j’ai confiance et qui corresponde à ces informations ?
  • Ai-je lu l’article ou le message dans son intégralité ou me suis-je contenté de lire le titre ou l’image ?
  • Les informations contiennent-elles des fautes d’orthographe ? Cela peut signifier que l’information est incorrecte

Les messages des médias sociaux, en particulier, peuvent susciter une forte réaction émotionnelle, ce qui peut vous inciter à faire confiance à l’information. Mais il est important de la vérifier, même si elle semble correcte.

Vous pouvez suivre les profils d’organisations et/ou de sources auxquelles vous faites confiance, ce qui peut vous permettre de trouver plus facilement des informations fiables sur vos médias sociaux.

Comment puis-je savoir si une information sur la santé est bonne ou mauvaise ? – Le site heretohelp.bc.ca contient de nombreuses informations utiles sur la manière d’examiner les informations sur la santé en ligne.

Ressources


[1] Michigan State University, « Finding accurate information on the Internet« , 2013
[2] Statistics Canada, « Misinformation during the COVID-19 pandemic« , 2021
[3] Canadian Centre for Cyber Security, « How to identify misinformation, disinformation, and malinformation« , 2022
[4] Ottawa Public Health, « Scams and Misinformation« , 2023

Quels sont les effets à long terme de la COVID-19 ?

Vous avez peut-être vu ou entendu l’expression « COVID longue ». C’est le nom donné à un état dans lequel les personnes présentent des symptômes de COVID-19 ou des effets durables, des semaines et des mois après leur maladie initiale. Le gouvernement du Canada parle également d’état post-COVID-19 [1]. Les personnes ayant contracté le virus COVID-19 peuvent être exposées au risque de COVID longue.

Les effets de la COVID longue

Les symptômes de la COVID longue sont nombreux et variés, mais les plus courants sont les suivants [1] :

  • Fatigue
  • Maux de tête
  • Douleurs abdominales
  • Problèmes de sommeil
  • Essoufflement
  • Douleurs musculaires et articulaires
  • Difficultés cognitives telles que des troubles de la concentration, de la pensée ou de la mémoire
  • Problèmes de santé mentale tels que l’anxiété et la dépression

Comme nous l’avons mentionné, de nombreux autres symptômes ont été observés, mais ils dépendent de chaque personne.

Qu’est-ce que cela signifie pour moi ?

Bien qu’il n’existe pas de moyen sûr de diagnostiquer la COVID longue, si vous présentez des symptômes longtemps après votre maladie initiale, vous devriez en parler à votre médecin.

Malheureusement, nous ne disposons pas d’informations spécifiques sur l’intersection de la COVID longue et des lésions cérébrales existantes. Sur la base des symptômes énumérés ci-dessus, la COVID longue pourrait avoir un impact sur les effets des lésions cérébrales subies par une personne – mais nous ne disposons pas encore de ces recherches. Des études sont en cours sur la COVID longue et les lésions cérébrales [2], mais il faudra probablement attendre quelques années avant d’avoir des résultats concrets.

Dès que de nouvelles informations seront disponibles, nous ne manquerons pas de les partager.

Pour l’instant, vous pouvez en savoir plus sur la COVID longue en consultant la fiche d’information du gouvernement du Canada.

La meilleure façon de prévenir la COVID longue est de minimiser le risque de contracter la COVID-19

Tout ce que vous pouvez faire pour réduire votre risque de contracter la COVID-19 contribuera à réduire votre risque de contracter la COVID longue. Cela inclut la vaccination et la mise à jour des vaccins par les doses de rappel recommandées.


[1] The Government of Canada, « Post COVID-19 condition (long COVID)« , 2023

[2] Knoebel Institute fo Healthy Aging, « Linseman Laboratory« , 2023

Moi ou mon proche, avons-nous besoin d’une dose de rappel du vaccin COVID-19?

L’Organisation mondiale de la santé a officiellement annoncé que l’urgence sanitaire mondiale reliée à la COVID-19 était terminée [1], mais que le virus constituait toujours une menace mondiale pour la santé et la sécurité. Non seulement des décès et des formes graves de la maladie sont encore enregistrés, mais de nombreuses personnes vivent avec des effets post-COVID-19. Il est toujours extrêmement important de prendre des mesures de sécurité, incluant les vaccinations.

Vous avez probablement entendu parler ou lu à propos des rappels du vaccin contre la COVID-19, mais vous n’êtes peut-être pas sûr de ce que c’est ou si c’est quelque chose que vous ou votre proche atteint d’une lésion cérébrale devriez prendre.

Qu’est-ce qu’une dose de rappel ?

Une dose de rappel est un vaccin que vous pouvez recevoir après vos deux premières injections (la série primaire). Les doses de rappel vous protègent davantage contre les formes graves de la maladie. Comme son nom l’indique, la dose de rappel donne un coup de pouce à votre système immunitaire et à vos vaccinations primaires.

Devrais-je, moi ou mon proche, recevoir une dose de rappel ?

L’Agence de la santé publique du Canada recommande que toute personne âgée de 18 ans et plus reçoive au moins une dose de rappel après avoir reçu sa série de vaccinations primaires [2]. Les adultes de 18 ans et plus présentant un risque plus élevé de maladie grave due à la COVID-19, ainsi que les personnes âgées de 65 ans et plus devraient pouvoir bénéficier d’une dose de rappel à partir du début de l’automne 2022.

À partir du printemps 2023, le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) a recommandé que les groupes suivants soient éligibles à une dose de rappel supplémentaire [3] :

  • Les adultes de 80 ans et plus
  • Les adultes résidant dans des maisons de soins de longue durée ou dans d’autres lieux de vie collective pour personnes âgées ou ayant des besoins médicaux complexes.
  • Les adultes âgés de 18 ans et plus qui sont modérément ou gravement immunodéprimés (en raison d’une affection sous-jacente ou d’un traitement).
  • Les adultes âgés de 65 à 79 ans, en particulier s’ils n’ont jamais contracté le virus auparavant.

Si vous ou votre proche faites partie de l’une de ces catégories, vous pouvez en parler à votre médecin ou consulter les centres de vaccination de votre province ou territoire.

Plus d’informations sur les doses de rappel de la COVID-19 par province/territoire

Vous pouvez obtenir plus d’informations sur les doses de vaccin auxquelles vous avez droit auprès de votre province/territoire.


[1] The World Health Organization, “WHO Director-General’s opening remarks at the media briefing – 5 May 2023”, 2023

[2] The Government of Canada, « COVID-19 vaccine: Canadian Immunization Guide« , 2023

[3] National Advisory Committee on Immunization (NACI), « Guidance on an additional COVID-19 booster dose in the spring of 2023 for individuals at high risk of severe illness due to COVID-19« , 2023

Quoi ne pas dire à une personne ayant subi une lésion cérébrale

L’un des aspects les plus frustrants de la vie avec les effets des lésions cérébrales est le fait d’avoir à expliquer aux autres comment on se sent et combien on est affecté par les effets cognitifs, physiques, émotionnels et comportementaux des lésions.

Cliquez ici pour en savoir plus sur:

Il se peut que vous ne connaissiez pas les lésions cérébrales ou la façon dont la personne affectée voudrait en parler. Cela fait que les choses que vous dites peuvent être blessantes. La seule façon de savoir comment parler des lésions cérébrales de façon appropriée et respectueuse est d’en parler à votre ami ou à un membre de votre famille et d’utiliser les ressources éducatives disponibles. Créez une atmosphère de communication et de dialogue ouverte avec votre ami ou membre de votre famille. La connaissance mène à la compréhension et, même si elle peut être frustrante, déroutante et exiger de la patience, elle est importante.

Voici quelques exemples de ce qu’il ne faut pas dire à quelqu’un qui a subi une lésion cérébrale.

« Quand vas-tu aller mieux? »
Personne ne veut vivre avec la perte de mémoire, la fatigue, la douleur ou tout autre effet des lésions cérébrales. Les survivants veulent se rétablir le plus rapidement possible, mais cela n’arrive pas du jour au lendemain. La réadaptation requiert beaucoup de temps, de patience et de dévouement. Il est important que les familles et les amis en soient conscients. Votre ami ou un membre de votre famille se rétablit continuellement et s’adapte à sa lésion cérébrale. Dites-lui que vous êtes là pour le soutenir et demandez-lui comment vous pouvez l’aider. Maintenez le dialogue au fil du temps, car les choses peuvent évoluer. Les symptômes peuvent être intermittents :  il peut y avoir des moments où votre proche va bien et des moments où il aura des reculs. Soutenez-le tout au long du processus.
« Heureux de te voir de retour à la normale »
Des commentaires comme celui-ci, bien qu’ils soient bien intentionnés, peuvent être blessants pour une personne atteinte d’une lésion cérébrale. Ce n’est pas pour rien que les lésions cérébrales sont appelées une ‘invalidité invisible’. La personne peut avoir l’air normal, mais on ignore ou on ne comprend pas c’est ce qu’il a fallu pour qu’elle y arrive. Elle a peut-être dû dormir pendant des heures pour se préparer à vous voir et devra ensuite dormir pendant des heures pour se rétablir. On peut aussi ignorer qu’elle passe la majeure partie du temps isolée du monde pour faire face à des symptômes tels que la sensibilité à la lumière et au son. Ou qu’elle n’a pas ouvert son courrier depuis des semaines parce que la tâche est trop intimidante.

Demandez plutôt à votre ami ou à un membre de votre famille comment il va et écoutez vraiment la réponse. Ne faites pas de suppositions sur sa santé et son bien-être, en vous fiant à son apparence ou comportement.

« Tu ne sors plus avec nous »
Des lumières vives, des sons concomitants et d’autres stimuli sensoriels peuvent être difficiles pour une personne après avoir subi une lésion cérébrale, causant toutes sortes de symptômes ou en aggravant d’autres. Les réunions de groupe ou familiales peuvent ne plus fonctionner. La personne peut même trouver difficile d’être avec plus d’une personne à la fois. Il est facile pour les personnes atteintes d’une lésion cérébrale de s’isoler, en partie à cause de leur lésion, mais aussi à cause d’un manque d’éducation et de sensibilisation des autres à propos de ce qu’elles vivent et de ce dont elles ont besoin. Demandez à votre ami ou membre de votre famille ce qui fonctionne le mieux pour lui, dites-lui que vous voulez toujours le voir, mais laissez-le contrôler l’environnement. Encouragez-le à choisir le moment et l’endroit qui lui conviennent le mieux afin qu’il puisse avoir plus de plaisir à être avec sa famille et ses amis. Il est important pour son rétablissement et sa santé mentale d’être socialement engagé et apprécié.
« J’ai l’impression que tu es différents et que notre relation a changé »
Votre proche a peut-être changé. Il fait face à un tout nouvel ensemble de circonstances qu’avant sa lésion cérébrale. Si vous vous attardez à ces changements et les encadrez de façon négative, vous et la personne qui a subi une lésion cérébrale vous vous sentirez blessés. Votre relation peut changer, mais il n’est pas nécessaire que ce soit négatif. Grâce à la communication et à un engagement continu, vous pouvez forger une nouvelle relation.
« Tu n’écoutais pas? Je te l’ai déjà dit « 
Votre ami ou un membre de votre famille fait de son mieux, mais la perte de mémoire et la concentration sont des défis communs après une lésion cérébrale. Cela peut être incroyablement frustrant pour eux. Ils peuvent aussi avoir besoin de plus de temps pour traiter l’information, et parfois, des choses se perdent. Soyez patient et non critique. Il n’y a pas de solution miracle aux problèmes de mémoire. Vous pouvez aider votre proche à trouver des trucs et des stratégies qui réduiront la frustration pour vous deux.

« Tu es toujours si irritable maintenant. J’ai l’impression de toujours marcher sur des œufs »
Ce type de commentaire peut être blessant. Il découle d’un manque de connaissances sur les déficiences causées par les lésions cérébrales. La personne peut avoir une labilité émotionnelle, c’est-à-dire des sautes d’humeur incontrôlables qui peuvent causer des pleurs ou des rires excessifs ou inappropriés. Il se peut aussi qu’elle vive avec des douleurs chroniques qui rendent les activités quotidiennes difficiles. Les lésions cérébrales peuvent nuire à la maîtrise de la colère et il se peut aussi que votre proche ne soit pas toujours en mesure de filtrer ou de contrôler ce qu’il dit. Il ressent peut-être une immense frustration parce que tout prend plus de temps qu’avant la blessure. Il peut être frustré et en colère parce que les gens ne le comprennent tout simplement plus.

Vous pouvez jouer un rôle de soutien plus utile en vous renseignant sur ce que votre proche vit et en lui demandant comment vous pouvez aider lorsqu’il est frustré ou agité. Parfois, tout ce que vous devez faire, c’est vous asseoir avec lui, en silence, pour qu’il sache qu’il peut compter sur votre appui.

Ce ne sont là que quelques exemples de phrases qui peuvent être blessantes pour les personnes atteintes de lésions cérébrales. Personne ne dira la bonne chose tout le temps, et le chemin à suivre pour vivre avec une lésion cérébrale comporte de nombreux obstacles pour toutes les personnes concernées. La chose la plus importante que vous pouvez faire est d’être patient, soutenir votre proche et de vous éduquer le plus possible au sujet des lésions cérébrales. Par exemple:

Maintien en vie

Le maintien en vie est le terme utilisé pour décrire toute combinaison de machines ou de médicaments qui assurent le fonctionnement des organes corporels d’une personne alors qu’ils cesseraient autrement de fonctionner [1]. Dans le cas d’une lésion cérébrale, il peut s’agir d’un ventilateur qui aide à respirer et d’autres fonctions de base de la vie.

Beaucoup de choses peuvent se produire lorsqu’une personne est maintenue en vie artificiellement: cela peut être servir lors des chirurgies, pour donner à une personne le temps de guérir ou prolonger sa vie. Selon la fonction cérébrale, le maintien en vie peut simplement prolonger la vie d’une personne jusqu’à ce que sa qualité de vie puisse être confirmée.

Lorsque votre ami ou un membre de votre famille est maintenu en vie en raison d’une lésion cérébrale grave, ce sera choquant et difficile. Vous pourriez être nommé décideur. Si c’est le cas, vous devrez vous préparer à parler avec des médecins et d’autres membres de la famille. Les renseignements fournis par le médecin orienteront les prochaines étapes.

Cette section porte sur les sujets suivants :

  • Maintien en vie
  • Transition après le maintien en vie
  • Retrait du maintien en vie après une lésion cérébrale
  • Comment prendre des décisions concernant le maintien en vie
  • Composer avec les sentiments liés au maintien en vie

Maintien en vie

Si la personne est maintenue en vie, c’est parce que cela est nécessaire. Dans le cas d’une lésion cérébrale, cela peut être dû à une défaillance des organes ou à un manque de fonctionnement du cerveau. Le maintien en vie peut être utilisé temporairement pour stabiliser le patient jusqu’à ce que son fonctionnement normal puisse reprendre.

Ce sont généralement les médecins et les infirmières qui décident de maintenir un patient en vie artificiellement. Les seules exceptions sont si la personne a des instructions médicales écrites stipulant qu’elle ne veut pas être maintenue en vie, ou si la personne qui contrôle les décisions médicales pour le patient les refuse [2].

Transition après le maintien en vie

Le médecin déterminera si l’arrêt du maintien en vie et le retour à la normale sont possibles. Si la personne n’a plus besoin du système de réanimation, on vous parlera du processus. Le patient passera ensuite à l’étape de la guérison et du rétablissement.

Il n’y a pas d’ensemble de règles pour la transition vers la vie normale, ce qui signifie que les médecins ne peuvent pas déterminer combien de temps une personne en aura besoin. Des facteurs comme la gravité de la blessure, la complexité des besoins de la personne et le temps jouent tous un rôle – et ils échappent également au contrôle de chacun. Aussi frustrant et effrayant que cela puisse être, l’équipe médicale fait tout ce qu’elle peut pour votre être cher. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser, ils vous donneront le plus d’informations possible.

Retrait du maintien en vie après une lésion cérébrale

Il se peut que le médecin vous dise qu’il n’y a rien d’autre à faire pour la personne qui a subi une lésion cérébrale et qu’elle ne pourrait pas survivre sans le maintien artificiel des fonctions vitales.

La décision de mettre fin au maintien de la vie après une lésion cérébrale est incroyablement difficile et émotionnelle. Toute décision devra tenir compte des renseignements fournis par le médecin, les autres membres de la famille et, en fin de compte, de tout souhait écrit exprimé par la personne.

Si vous devez prendre cette décision, il pourrait être utile de consulter un être cher en qui vous avez confiance, un thérapeute ou un membre de votre communauté religieuse (si vous êtes religieux).

Il peut aussi y avoir des groupes de soutien composés de personnes qui sont (ou qui ont été) dans votre situation. Faites des recherches sur l’internet ou demandez à l’équipe médicale si elle est au courant de quoi que ce soit.

Au bout du compte, c’est à vous de décider. C’est une énorme responsabilité, mais n’oubliez pas que l’être cher vous a fait une procuration médicale pour une raison : il a confiance en vous.

Comment prendre des décisions concernant le maintien en vie

Consulter le testament de la personne

La personne maintenue en vie artificiellement peut avoir un testament qui inclut des plans pour ce type de situation. Il peut s’agir de savoir si la personne souhaite être maintenue en vie, pendant combien de temps, quelles conditions devraient être en place pour qu’elle cesse de recevoir des soins vitaux et quels sont ses souhaits dans ce cas.

Si une personne ne veut pas être maintenue en vie artificiellement, le médecin se pliera à ses volontés. En l’absence de toute ordonnance, la décision revient à un membre de la famille ou à un tuteur désigné.

Parler à d’autres membres de la famille

D’autres membres de la famille auront des sentiments et des émotions forts à l’égard de la situation. Il est important de tenir compte de leurs sentiments, mais aussi de leur communiquer les constatations du médecin.

Le fait d’avoir un être cher qui est maintenu en vie artificiellement peut entraîner des conversations difficiles et des désaccords familiaux. Essayez de préfacer les conversations en indiquant que toute décision doit être prise pour la personne atteinte de lésions cérébrales, et non pour vous ou les autres. Parlez calmement et utilisez les renseignements fournis par le médecin, et reportez-vous à tout souhait écrit que la personne pourrait avoir.

Consulter les médecins et autres professionnels de la santé

Le médecin de la personne sera en mesure de formuler les meilleures recommandations en ce qui concerne le maintien ou l’interruption du maintien en vie. Ses conseils ne sont peut-être pas ceux que vous voulez entendre, mais dans certaines provinces et certains territoires, c’est le médecin qui prend la décision finale en ce qui concerne le maintien en vie. Le Collège des médecins et chirurgiens de votre province ou territoire pourra vous fournir plus d’information.

En fin de compte, le médecin veut ce qu’il y a de mieux pour la personne qui reçoit des soins vitaux, tout comme vous et les autres membres de votre famille.

Composer avec les sentiments liés au maintien en vie

Vous ressentez peut-être beaucoup d’émotions par rapport au fait que votre ami ou un membre de votre famille est maintenu en vie artificiellement, ainsi que des pressions liées au fait d’être un décideur. Il est normal de ressentir un mélange de tristesse, de culpabilité et de deuil. Comprendre ces émotions peut vous aider pendant le processus.

N’oubliez pas : votre proche vous a fait confiance. Même si vous n’avez pas de procuration ou de document de souhaits médicaux officiel, votre proche a cru en vous et en votre jugement. Il est extrêmement difficile de se retrouver dans une telle situation : faites confiance à des gens de confiance, parlez aux médecins et, surtout, faites confiance à vous-même et à l’information que vous avez reçue.


Voir les sources

 

Cercle de soutien

Le fait de soutenir et de prendre soin d’une personne qui vit avec une lésion cérébrale peut vous faire sentir isolés et seuls. Ce n’est peut-être pas le cas au début. Pendant que l’être cher est à l’hôpital ou lors de son retour à la maison, des gens viennent lui rendre visite, ils apportent de la nourriture, ils appellent et envoient des textos pour avoir de ses nouvelles.

Souvent, avec le temps, cela change. Vous vous rendez peut-être compte que votre cercle social, et le cercle social de votre ami ou membre de votre famille, a considérablement diminué depuis sa blessure. Les offres d’aide s’estompent, et vous vous retrouvez peut-être devant la tâche intimidante d’avoir à prendre soin d’eux seul.

Les gens ont besoin du soutien des autres, surtout lorsqu’il s’agit de prendre soin d’une personne ayant subi une lésion cérébrale. Vous avez peut-être plus de soutien que vous ne le pensez – vous n’avez qu’à prendre le temps de penser à l’ensemble de votre réseau.

Lorsque vous établissez un cercle de soins, vous établissez un réseau de personnes sur lesquelles vous pouvez compter pour vous soutenir, vous et votre proche.

Une façon facile d’identifier votre cercle de soutien est de dessiner un cercle avec vous (ou votre proche) au centre. Selon votre situation, vous pouvez avoir plusieurs niveaux de soutien, avec des personnes qui aident votre proche ou d’autres qui vous aident, vous.
Pour développer votre cercle de soutien, vous devez voir à quel niveau se situe chaque membre de votre équipe de soutien.

Diagramme du cercle de soutien. Un cœur au centre et trois anneaux autour avec des icônes de personnes.

Cercle intérieur

Le cercle intime est habituellement le plus près de la personne qui a subi une lésion cérébrale ou de vous. Ce sont les personnes sur lesquelles vous comptez le plus et qui participent plus étroitement au rétablissement et aux soins. Il s’agit probablement de l’endroit où vous vous trouveriez aussi.
Les autres membres du cercle intime de soutien et de soins peuvent comprendre :

  • Parents
  • Conjoint/partenaires
  • Enfants
  • Frères et sœurs
  • Amis proches

Ce sont les personnes à qui vous pourriez demander de vous aider, au besoin.

Cercle du milieu

L’étape suivante comprend les personnes qui participent à la vie de la personne, mais peut-être pas au quotidien. Il peut y avoir un large éventail de personnes dans ce cercle. En voici des exemples :

  • Tantes et oncles
  • Grands-parents
  • Amis et leurs conjoints ou partenaires;
  • Voisins
  • Amis de la famille
  • Personnes de soutien spirituel et confessionnel
  • Pairs ou camarades de classe et leur famille
  • Collègues

Cercle extérieur

Le cercle extérieur est composé de personnes et d’organisations qui n’interviennent pas quotidiennement, mais sur lesquelles on peut quand même compter pour obtenir du soutien, notamment :

Membres de soutien officiel

Le cercle de soutien peut également comprendre des soutiens plus formels comme des aidants rémunérés. Selon l’étape où la personne se trouve dans son rétablissement, un membre du soutien officiel peut se trouver dans le cercle du milieu (comme un gestionnaire de cas ou un préposé aux services de soutien à la personne) ou dans le cercle extérieur (comme un psychologue ou un médecin de famille).
Les personnes suivantes pourraient être considérées comme des soutiens officiels :

  • Docteur
  • Infirmière
  • Physiothérapeute
  • Ergothérapeute
  • Travailleur social
  • Gestionnaire de cas
  • Orthophoniste
  • Psychologue
  • Chiropraticien
  • Avocat

Le cercle de soutien concerne à la fois les survivants et les soignants.

Bien que le cercle de soutien soit conçu pour la personne ayant subi une lésion cérébrale, il l’est aussi pour vous. Si vous êtes le principal fournisseur de soins, vous aurez beaucoup de responsabilités et une grande partie de votre temps sera consacrée à votre ami ou membre de votre famille. Bien que la prestation de soins soit gratifiante, elle peut aussi être stressante. Il est important que le principal aidant ait un réseau de soutien qui peut l’aider lorsqu’il a besoin de répit. C’est là que le cercle de soutien est utile.

Identifiez votre cercle de soutien

Pour identifier le cercle de soutien, énumérez toutes les personnes présentes dans la vie de votre proche qui ont manifesté de l’intérêt à maintenir une relation ou à aider. Vous pouvez aussi inclure des personnes qui vous ont offert de vous aider à donner des soins.

Identifiez les domaines où de l’aide est nécessaire

Il est utile d’avoir à portée de main une liste des tâches ou des activités pour lesquelles vous pourriez avoir besoin de soutien. Divisez la liste en différentes catégories : tâches quotidiennes, tâches hebdomadaires ou tâches occasionnelles.

Chaque personne et votre relation avec elle détermineront où elle se situe dans votre cercle de soutien. Si elle peut vous aider à faire de petites choses occasionnelles, comme ramasser votre courrier, vous apporter un repas, vous conduire à vos rendez-vous ou réparer un article brisé chez vous, elle peut être dans votre cercle extérieur. Si la personne peut aider plus fréquemment, avec les activités de la vie quotidienne, par exemple, elle fait partie de votre cercle intime.

Cultiver votre cercle

Il est important que les membres de votre cercle comprennent à quel point ils sont importants pour vous/la personne ayant subi une lésion cérébrale. Si vous le souhaitez, vous pouvez présenter les membres de votre cercle les uns aux autres, et ainsi transformer votre cercle de soutien en une véritable communauté.
Vous pouvez aussi cultiver votre cercle en aidant les gens à comprendre ce dont vous et la personne ayant subi une lésion cérébrale avez besoin.
Il y a plusieurs ressources qui peuvent être utiles pour les membres de votre cercle restreint :

Nous avons tous besoin de gens qui peuvent nous appuyer, et la création d’un cercle de soins est l’un des meilleurs moyens de veiller à ce que vous et la personne ayant une lésion cérébrale obteniez le soutien et la compassion dont vous avez besoin.

Mesures nationales de protection individuelle

En plus du programme de vaccination contre la COVID-19, les provinces et les territoires du Canada ont mis en place d’autres mesures de protection. Lorsque ces mesures de protection individuelle sont suivies correctement et utilisées ensemble, elles peuvent vous aider à assurer votre sécurité et celle des autres.

Bien que les mesures de sécurité diffèrent selon l’endroit où vous vivez, voici les mesures de protection personnelle les plus courantes que vous pouvez prendre pour réduire votre risque de contracter la COVID-19.

Se faire vacciner

Afin de réduire la propagation de la COVID-19, le Canada a mis en place un programme d’immunisation pour rendre les vaccins contre la COVID-19 gratuits pour quiconque choisit de les recevoir. Ces vaccins sont administrés dans le cadre de programmes provinciaux et territoriaux. Ils aident à protéger contre la COVID-19 et à ralentir la propagation du virus.

Porter un masque

Lorsque votre zone a un mandat de masque en vigueur, toute personne qui peut le faire doit porter un masque facial dans les lieux intérieurs publics ou tout endroit où la distanciation physique est difficile. Lorsque vous interagissez avec des membres de votre ménage immédiat, vous n’avez pas à porter de masque, à moins qu’un membre de votre ménage ou vous-même soyez en quarantaine ou isolé. Le mandat du masque peut différer selon les personnes, les situations et les secteurs. Vous pouvez vous renseigner auprès de l’autorité de santé publique de votre région pour connaître les règles relatives au masque applicables.

Le port d’un masque facial aide à ralentir la propagation de la COVID-19 et peut protéger les autres aussi. Le virus peut se propager par des gouttelettes respiratoires, libérées lorsque nous parlons, éternuons, toussons, crions et chantons. Lorsqu’une personne est infectée par la COVID-19, ses gouttelettes respiratoires peuvent infecter d’autres personnes si ces gouttelettes atterrissent sur sa bouche ou son nez, ou si elles sont inhalées.

Un masque agit comme une barrière qui peut aider à empêcher les gouttelettes respiratoires de se propager à proximité d’autres personnes. Les masques fonctionnent mieux lorsqu’ils sont bien ajustés et couvrent le nez et la bouche.

Se laver les mains

Se laver les mains régulièrement aide à arrêter la propagation de la COVID-19 et d’autres microbes. Les microbes peuvent se propager lorsque vous :

  • Touchez votre visage avec les mains non lavées
  • Touchez une surface ou un objet contaminé
  • Vous soufflez le nez, toussez ou éternuez dans les mains
  • Préparez ou mangez des aliments avec les mains non lavées

Adapté de the Centre for Disease Control hand-washing information
Se laver les mains peut aider à éliminer les germes, ce qui aide à réduire le risque que vous et d’autres personnes tombiez malades.

Pour vous laver les mains :

  1. Mouillez vos mains avec de l’eau courante
  2. Appliquez du savon
  3. Hors de l’eau, frottez vos mains ensemble (y compris les paumes, le dos des mains, sous les ongles, entre les doigts) pendant au moins 20 secondes.
  4. Rincez vos mains avec de l’eau courante
  5. Séchez vos mains à l’aide d’une serviette propre
  6. Fermez le robinet à l’aide d’une serviette.

Adapté de Évitez la propagation de la COVID-19 : Lavez vos mains (infographie)

S’il n’y a pas de savon ni d’eau, utilisez un désinfectant pour les mains à base d’alcool pour vous nettoyer les mains. Frottez le désinfectant sur les paumes, le dos et entre les doigts des mains jusqu’à ce que les mains soient sèches.

Pratiquetr la distanciation sociale/physique

Veuillez noter que les termes « distanciation sociale » et « distanciation physique » ont été utilisés de façon interchangeable pendant la pandémie COVID-19, mais nous utiliserons le terme « distanciation physique ».

La distanciation physique signifie garder une distance les uns des autres et limiter les activités à l’extérieur de nos ménages. Selon les recommandations de votre autorité de santé publique locale, la distanciation physique peut être d’au moins 1 ou 2 mètres (environ 6 pieds) entre vous et les autres.

L’objectif de la distanciation physique est d’empêcher la propagation de la COVID-19 en limitant le plus possible le contact avec les autres. Vous n’avez pas besoin de vous éloigner physiquement des personnes de votre ménage immédiat, à moins qu’elles soient en quarantaine ou isolées.

Nettoyer et désinfecter les surfaces et les objets

Bien qu’il ne soit pas certain que le virus COVID-19 se propage à travers les surfaces et les objets, le gouvernement du Canada recommande de nettoyer et de désinfecter les surfaces ou les objets avec lesquels les gens entrent en contact fréquemment, qui sont les plus susceptibles d’être contaminés par des microbes, comme les poignées de porte ou les interrupteurs d’éclairage. S’il y a des traces de COVID-19 sur ces surfaces ou ces objets, le nettoyage et la désinfection peuvent aider à désactiver le virus afin qu’il ne soit plus infectieux.

Éviter les voyages non essentiels à l’extérieur du Canada

Si vous voyagez à l’extérieur du Canada, vous risquez davantage d’attraper la COVID-19. D’autres pays peuvent avoir des taux de vaccination plus faibles ou des protocoles de sécurité différents de ceux de votre région, comme l’absence du mandat de porter de masque. Cela pourrait faire en sorte que la COVID-19 se propage plus facilement.

De plus, en voyageant à l’extérieur du Canada, vous courez plus de risques d’entrer en contact avec des variants de la COVID-19 qui ne sont pas courants dans votre région. Puisque ces variants peuvent se propager plus facilement ou être plus résistants aux vaccins connus, il faut éviter les déplacements non essentiels.

Lorsque vous êtes prêt à voyager, il est important de faire des recherches sur les directives de la région, incluant une vérification des formulaire ou preuves de vaccination requises. À mesure que le monde recommence à s’ouvrir, ces exigences peuvent changer.

Se couvrir la bouche et le nez lorsque vous éternuez ou toussez

Lorsque vous toussez ou éternuez, assurez-vous de le faire dans un tissu ou le coude de votre bras plutôt que dans votre main ou dans l’air. Lorsque la toux et les éternuements sont bien couverts, il y a moins de risques que les microbes entrent en contact avec quelqu’un d’autre. Si vous utilisez un tissu, assurez-vous de le jeter le plus tôt possible dans un contenant à déchets, puis de vous laver les mains ou de les désinfecter.

Faire circuler de l’air frais à l’intérieur

Pendant la pandémie, il est préférable de rencontrer d’autres personnes à l’extérieur. Si vous passez du temps avec d’autres personnes à l’intérieur, il est préférable d’avoir une bonne ventilation pour réduire la propagation de la COVID-19. Une bonne ventilation permet d’échanger l’air intérieur et l’air extérieur. Si une pièce vous paraît encombrée, avec beaucoup de personnes, qu’elle manque d’air ou sent mauvais, elle n’est pas bien ventilée. Pour augmenter la ventilation, vous pouvez ouvrir les fenêtres et les portes ou, si possible, faire fonctionner un système central d’air comme un climatiseur ou une thermopompe.

Informations sur les protocoles de sécurité et de santé reliées à la COVID-19 par province/territoire

Vous trouverez des renseignements sur les protocoles de sécurité en fonction de votre province ou territoire dans la liste ci-dessous.

Foire aux questions sur le vaccin contre la COVID-19

Voici quelques-unes des questions les plus fréquemment posées au sujet du vaccin contre la COVID-19 au Canada.

La COVID-19

Comment le COVID-19 affecte-t-il les personnes atteintes de lésions cérébrales?
En raison de la nature toujours changeante du virus COVID-19 et de l’absence de recherche évaluée par les pairs sur le COVID-19, qui vise précisément les personnes ayant subi une lésion cérébrale, nous ne pouvons pas faire rapport de la façon dont ce virus touche les personnes ayant déjà subi une lésion cérébrale acquise. Nous suivons les lignes directrices et les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé et de l’Agence de la santé publique du Canada. Nous encourageons toutes les personnes qui le peuvent à envisager la vaccination contre le COVID-19 et à continuer de pratiquer la distanciation physique, de se laver les mains régulièrement, de porter des masques et de suivre vos lignes directrices locales.

Les vaccins contre la COVID-19

Comment les vaccins fonctionnent-ils?
Les vaccins fournissent l’information dont vos cellules ont besoin pour reconnaître et apprendre à combattre le virus COVID-19.
Qu’est-ce qu’un vaccin à base d’ARNm?
Un vaccin à base d’ARNm inclut des composantes qui aident à enseigner à vos cellules comment reconnaître et combattre la COVID-19. Apprenez-en davantage sur les vaccins à base d’ARNm dans cet article.
Les vaccins contre la COVID-19 actuels sont-ils efficaces contre les variants?
La recherche montre que les vaccins actuels sont efficaces contre les variants de la COVID-19, parce qu’ils comprennent un large éventail d’anticorps qui peuvent identifier les composants des variants. Pour en savoir plus, consultez le site web de l’Organisation mondiale de la Santé.
Quelle est l’efficacité des vaccins contre la COVID-19?
La première dose est efficace à 90 % après 14 jours. La deuxième augmente cette efficacité à 95 %.
Que signifie « % d’efficacité »?
La protection fournie par les vaccins est mesurée en pourcentages. Cela signifie qu’un vaccin dont l’efficacité est de 80 % offre une protection de 80 % contre la maladie.
Comment les vaccins sont-ils testés au Canada?
Le vaccin contre la COVID-19 a été mis au point grâce à des décennies de recherche et de développement de vaccins. Santé Canada a un processus indépendant d’autorisation des médicaments qui s’appuie sur des preuves médicales et scientifiques.

Plus d’informations sur le processus d’autorisation du vaccin contre la COVID-19 de Santé Canada

Quels sont les ingrédients des vaccins contre la COVID-19?
Chaque vaccin contre la COVID-19 a sa propre formule, et vous pouvez trouver les ingrédients des trois principaux vaccins contre la COVID-19 disponibles au Canada ici.

Qu’arrive-t-il si je suis allergique aux ingrédients d’un ou de plusieurs vaccins contre la COVID-19?
Si vous êtes allergique à l’un ou plusieurs ingrédients du vaccin contre la COVID-19, vous devrez parler de vos options avec un médecin.

Processus de vaccination contre la COVID-19

Qui est admissible à un vaccin?
Les Canadiens de 12 ans et plus sont admissibles aux vaccins, bien que les tranches d’âge dépendent du type de vaccin.
Le vaccin est-il sans danger pour les enfants, les femmes enceintes et les personnes ayant d’autres problèmes de santé?
À l’heure actuelle, les enfants de moins de 12 ans ne peuvent pas obtenir un vaccin contre la COVID-19. Les femmes enceintes et les personnes ayant d’autres problèmes de santé doivent consulter un médecin avant de recevoir le vaccin.
Comment fonctionne le processus de vaccination?
Un vaccin est administré en deux doses sur une période de plusieurs semaines. Le vaccin est administré au moyen d’une aiguille, dans le bras, et le processus est relativement rapide. Ensuite, il y a une période d’attente de 15 à 20 minutes pendant laquelle les médecins peuvent surveiller les effets secondaires.
Quand puis-je obtenir le vaccin?
Depuis juillet 2021, la majorité des Canadiens de 12 ans et plus sont admissibles à la première dose de vaccin. La deuxième dose est disponible en fonction de la date de votre première dose.
Combien coûte la vaccination?
Vous pouvez vous faire vacciner gratuitement.
Quels sont les avantages de se faire vacciner?
Les vaccins contre la COVID-19 protègent les Canadiens contre les formes graves de COVID-19 et permettent aux familles de se réunir, aux entreprises d’ouvrir et à d’autres activités de reprendre.
Puis-je obtenir le vaccin si j’ai la COVID-19?
Vous n’êtes pas admissible au vaccin si vous avez actuellement la COVID-19. La recommandation générale est que le vaccin contre la COVID-19 est sûr pour les personnes qui ne sont pas contagieuses.
Si j’ai déjà eu la COVID-19 et que je me rétablis, ai-je toujours besoin du vaccin contre la COVID-19?
Une personne qui eu la COVID-19 devrait quand même recevoir le vaccin. Cela s’explique par le fait que les chercheurs ne savent pas quelle est la protection offerte par les anticorps. Ainsi, le vaccin offre une protection supplémentaire.
Puis-je choisir le vaccin contre la COVID-19 que je désire recevoir?
Dans la plupart des cas, vous ne pouvez pas choisir le vaccin que vous recevez, car cela dépend des doses disponibles à chaque clinique ou pharmacie.

Si vous êtes allergique à l’un ou plusieurs vaccins, il faut consulter un médecin ou votre autorité sanitaire locale pour trouver une solution appropriée.

Combien de temps dure la protection offerte par le vaccin contre la COVID-19?
Nous ne savons pas encore combien de temps durera la protection du vaccin contre la COVID-19, mais les experts travaillent fort pour trouver une réponse. Ce qu’ils savent, c’est que le vaccin est efficace et offrira une protection beaucoup plus grande contre la maladie.
Pourquoi ai-je besoin de deux doses de vaccin?
Les vaccins à base d’ARNm de Pfizer-BioNTech et Moderna, ainsi que le vaccin AstraZeneca, sont administrés en deux doses afin d’offrir le plus haut niveau de protection.
Puis-je recevoir un vaccin différent pour ma deuxième dose?
Oui, vous pouvez  recevoir un vaccin différent pour votre deuxième dose. Pfizer et Moderna sont le même type de vaccin et fonctionnent bien ensemble pour fournir une protection très efficace.

Les deuxièmes doses sont généralement déterminées en fonction de l’approvisionnement de vaccins.

Puis-je obtenir le vaccin contre la COVID-19 si j’ai reçu un autre type de vaccin?
Si vous avez reçu un vaccin pour un autre problème de santé dans les deux semaines précédant votre rendez-vous, vous ne pourrez pas recevoir le vaccin. Consultez un médecin si vous n’êtes pas certain de votre admissibilité.
Puis-je attraper la COVID-19 du vaccin?
Vous ne pouvez pas attraper la COVID-19 du vaccin lui-même. Selon les experts de Vancouver Coastal Health, si vous avez été exposé au virus avant d’avoir reçu l’une ou l’autre des doses du vaccin, vous risquez peut-être d’avoir la COVID-19. Il faut également deux semaines pour que chaque dose du vaccin donne son plein effet, ce qui signifie qu’au cours de ces deux semaines, vous risquez toujours de tomber malade.
Le vaccin contre la COVID-19 interagira-t-il avec mes médicaments ou traitements?
Le vaccin contre la COVID-19 est sans danger pour la majorité des personnes qui prennent des médicaments ou qui ont des problèmes de santé. Toutefois, les autorités de la santé recommandent que les femmes enceintes, les personnes qui ont un problème auto-immunitaire, qui prennent des médicaments qui inhibent le système immunitaire ou qui ont un problème de santé préexistant consultent leur médecin avant de se faire vacciner.
Quels sont les effets secondaires des vaccins contre la COVID-19?
Les effets secondaires courants des différents types de vaccins contre la COVID-19 incluent:

  • Des douleurs au point d’injection
  • Des maux de tête
  • De la fatigue
  • Des douleurs musculaires ou articulaires
  • De la fièvre ou des frissons

Ces effets sont de courte durée, en général. Pour en savoir plus sur les symptômes du vaccin contre la COVID-19, Santé publique Ottawa offre un tableau utile.

Que dois-je faire si je ressens des effets secondaires?
Si vous ressentez des effets secondaires communs, ils disparaissent normalement après quelques jours et ne nécessitent aucun traitement médical.

Si vous ressentez des effets secondaires ou avez des préoccupations, parlez-en à un médecin.

En cas d’urgence médicale, vous devez composer le 911 ou vous rendre à l’urgence.

Dois-je continuer à porter un masque et à pratiquer la distanciation après avoir reçu mon vaccin?
Bien que le vaccin soit très efficace, puisque la pandémie se poursuit, il est recommandé dans de nombreuses provinces et territoires de continuer à pratiquer la distanciation et à porter un masque.

Pour obtenir des renseignements plus précis, consultez votre autorité sanitaire locale ou provinciale/territoriale.

Puis-je voyager lorsque je reçois le vaccin?
Les voyages à l’intérieur du Canada sont permis, mais chaque province et territoire a des exigences spécifiques pour les voyageurs. Par exemple, cela pourrait comprendre des périodes d’auto-isolement selon votre statut de vaccination.

Les voyages internationaux sont également assujettis à des restrictions.

Vais-je recevoir un carnet de vaccination?
Vous recevrez un carnet de votre vaccination. Chaque province et territoire a son propre système de prise de rendez-vous, et la façon dont vous recevrez votre preuve de vaccination varie d’un endroit à l’autre.
Y a-t-il d’autres formats alternatifs pour les carnets d’immunisation?
Les carnets d’immunisation sont habituellement fournis sous forme numérique et peuvent être imprimés.
J’ai reçu ma première dose dans une autre province ou un autre territoire. Comment puis-je obtenir ma deuxième dose?
De nombreux territoires et provinces utilisent des formulaires hors province ou des portails web pour faciliter le suivi de l’immunisation. Chaque province et territoire a son propre système de prise de rendez-vous pour le vaccin. Par conséquent, vous devrez visiter le site de réservation pour trouver le processus précis.
Comment puis-je décider si le vaccin est le bon choix?
La décision de se faire vacciner est importante. Le vaccin peut aider à protéger les personnes et leur famille contre les effets de la COVID-19, à prévenir les effets graves et à long terme de la maladie et à permettre la réouverture du Canada. Il permet aussi aux familles et aux amis de renouer et de se voir en personne.

Bien que la décision puisse être facile pour certains, il est important de prendre votre temps et de parler à des professionnels de la santé si vous avez des questions.

Ai-je besoin d’une troisième dose du vaccin?
Certaines provinces et certains territoires commencent à offrir une troisième dose de vaccins admissibles à certains groupes de personnes qui sont le plus à risque de contracter une forme grave de la maladie. Il s’agit d’offrir le plus de protection possible aux personnes ayant des complications du système immunitaire.

Si vous n’êtes pas certain qu’une troisième dose vous convient, parlez-en à votre médecin.

Qu’est-ce qu’un passeport vaccinal et pourquoi certaines provinces et certains territoires y songent-ils?
Un passeport vaccinal est un autre terme désignant un certificat ou un document qui prouve le statut de vaccination d’une personne. Dans le cas de la COVID-19, il indique le nombre de doses du vaccin contre la COVID-19 reçues par une personne. Le Canada travaille à l’élaboration d’un passeport national COVID-19 que les Canadiens peuvent utiliser pour voyager à l’étranger, mais il incombe à chaque province et territoire de décider s’ils utiliseront des passeports vaccinaux dans la province ou le territoire.

Prendre rendez-vous pour le vaccin contre la COVID-19

Les sites de vaccination sont-ils accessibles?
Chaque clinique de vaccination est différente et, par conséquent, elle répond à des besoins d’accessibilité différents. Si possible, renseignez-vous sur l’accessibilité et déterminez vos propres besoins lorsque vous prenez un rendez-vous.

Pour en savoir plus sur l’accessibilité, consultez votre autorité sanitaire.

Comment puis-je aider une personne à prendre rendez-vous pour son vaccin ou à donner mon consentement si je suis son aidant naturel?
Pour donner votre consentement au nom d’une autre personne, vous devez être légalement reconnu comme son mandataire. Certaines autorités sanitaires, comme Santé publique Ottawa, ont des formulaires de consentement COVID-19 ou permettent aux soignants d’accompagner le patient à leurs rendez-vous. Vous devrez confirmer le processus auprès de votre propre autorité sanitaire.
Ai-je le droit d’accompagner quelqu’un à son rendez-vous s’il a besoin d’aide?
Bien que cela puisse dépendre entièrement des cliniques, en général, les gens sont autorisés à amener quelqu’un à leur rendez-vous – ou à demander de l’aide supplémentaire. Vous devriez vérifier auprès de votre clinique pour vous assurer que cela est permis.
Je ne peux pas quitter ma maison – puis-je quand même recevoir le vaccin?
Cela dépend des capacités du programme d’immunisation de votre autorité sanitaire locale. Pour savoir si vous vous trouvez dans une région où l’on offre la vaccination à domicile, visitez le site web ou appelez la régie de la santé de votre ville ou de votre province.
Puis-je être accompagné d’une personne soignante lorsque je serai vacciné?
La possibilité d’amener quelqu’un avec vous à un rendez-vous dépend de chaque autorité sanitaire. Dans la majorité des plans d’immunisation, on s’assure que les personnes qui ont besoin d’un soignant ou d’une aide supplémentaire peuvent l’avoir à leur rendez-vous. Pour confirmer que vous pourrez amener quelqu’un à votre rendez-vous dans une clinique ou une pharmacie, vérifiez auprès de votre autorité sanitaire.
Que dois-je apporter à mon rendez-vous?
Vous devez apporter la confirmation de votre rendez-vous (il peut s’agir d’un code ou d’un document), votre carte d’assurance-maladie ou une pièce d’identité avec photo, ainsi qu’un masque.

Il est recommandé de porter des manches courtes pour faciliter l’administration du vaccin. Après votre vaccin, il y a une période d’attente de 15 minutes pour que vous puissiez être surveillé. Certaines personnes aiment apporter un livre ou des écouteurs pour écouter de la musique pendant cette période.

Les aiguilles font-elles mal?
Avec la plupart des aiguilles, la personne qui reçoit le vaccin sentira un petit pincement. Si vous avez des questions au sujet des seringues, il faut les adresser à un médecin.
Que se passe-t-il si je manque mon rendez-vous pour le vaccin?
Si vous manquez votre rendez-vous pour le vaccin, vous devrez le reporter dans le système de réservation de votre province ou territoire.