Hypoxie et anoxie

L’hypoxie survient lorsque le corps ou le cerveau sont partiellement privés d’oxygène, ce qui entraîne des dommages permanents. L’anoxie est le résultat fréquent d’une hypoxie où le cerveau ou le corps perdent complètement leur apport en oxygène. La perte totale d’oxygène dans le cerveau peut entraîner des dommages permanents graves.

L’hypoxie et l’anoxie peuvent affecter tous les organes principaux, y compris le cerveau et le cœur. Il existe trois principaux types d’hypoxie :

  1. Anémique – c’est la capacité réduite du sang à transporter l’oxygène, de sorte que moins d’oxygène est distribué dans le corps
  2. Stagnante – le débit sanguin est réduit ou restreint
  3. Histotoxique – les tissus du corps ne sont pas en mesure d’utiliser correctement l’oxygène fourni par le sang

Il y a aussi ce qu’on appelle l’hypoxémie. L’hypoxie et l’hypoxémie semblent similaires, mais elles désignent deux états différents. L’hypoxie arrive lorsque les tissus du corps ne reçoivent pas l’oxygène dont ils ont besoin, et l’hypoxémie, lorsqu’il y a un manque d’oxygène dans le sang artériel. [1]

Causes de l’hypoxie et de l’anoxie

Les causes de l’hypoxie – pouvant mener à l’anoxie – comprennent:

  • Des problèmes respiratoires qui affectent l’approvisionnement en oxygène, comme l’asthme ou la pneumonie
  • Du monoxyde de carbone ou d’autres toxines dans le corps
  • Les arrêts cardiaques ou les accidents vasculaires cérébraux
  • Des événements qui limitent le débit d’air, comme l’étouffement ou la quasi-noyade
  • La haute altitude où le niveau d’oxygène est faible
  • Des pertes de sang importantes

Symptômes de l’hypoxie et de l’anoxie

Dans les situations où la perte d’oxygène est immédiate – par exemple, l’étouffement ou les problèmes cardiaques – les symptômes apparaîtront rapidement. Dans d’autres cas, comme lors de la montée en altitude causant des problèmes de respiration, les symptômes peuvent apparaître plus graduellement.
Les symptômes légers de l’hypoxie et de l’anoxie comprennent:

  • La difficulté à se concentrer
  • La difficulté à bouger
  • Des étourdissements
  • Des problèmes de mémoire
  • Des troubles de l’élocution
  • Des maux de tête soudains ou étranges

Les symptômes les plus graves comprennent:

  • Des hallucinations
  • La perte de conscience
  • Des crises d’épilepsie

Diagnostic et traitement de l’hypoxie et de l’anoxie

Le diagnostic d’hypoxie ou d’anoxie est fondé sur les symptômes, l’activité récente et les tests effectués à l’hôpital. Ces tests peuvent comprendre des analyses sanguines, des scans TDM ou IRM, ou des électroencéphalogrammes.  La mesure la plus importante consiste à augmenter l’apport en oxygène de la manière la plus appropriée en fonction des résultats obtenus par l’équipe médicale. Une fois que la situation est stabilisée, des tests seront effectués pour déterminer s’il y a des lésions cérébrales qui pourraient entraîner des changements cognitifs, comportementaux ou de mobilité. Ces effets varieront au cas par cas en fonction de l’emplacement et de la gravité de la blessure. La réadaptation et un traitement médical continu peuvent être nécessaires [2].

Études


Voir sources

Lésion cérébrale non traumatique’

Une lésion cérébrale acquise désigne tout dommage au cerveau qui survient après la naissance et qui n’est pas lié à une maladie congénitale ou dégénérative. Il y a deux types de lésions cérébrales acquises : non traumatiques et traumatiques.

Cette section aborde les sujets suivants:


Les lésions cérébrales acquises non traumatiques

Les lésions cérébrales acquises non traumatiques sont causées par un facteur interne ou par une substance introduite dans le corps qui endommage les tissus cérébraux.
Cela comprend :

Les lésions cérébrales acquises ont des répercussions sur tous les aspects de la vie. Cela comprend des changements au niveau de l’autonomie, des capacités, du travail et des relations avec la famille, les amis et les aidants naturels. Puisque les lésions cérébrales se manifestent différemment d’une personne à l’autre et que le rétablissement dépend de plusieurs facteurs, il est souvent difficile de savoir quels en seront les effets comportementaux, cognitifs, physiques ou émotionnels à long terme.

On peut classer les effets des lésions cérébrales dans plusieurs catégories [1]:

Changements de comportement : La façon dont une personne agit ou prend des décisions peut changer après une lésion cérébrale. Les changements de comportement incluent l’adoption d’un comportement à risque ou impulsif, la difficulté à entretenir des relations sociales ou professionnelles et l’isolement. Ces changements peuvent être stressants et même poser des risques de sécurité. Les équipes de réadaptation et les équipes médicales seront en mesure de fournir des conseils pratiques sur le comportement après une lésion cérébrale.

Changements cognitifs: Il s’agit de la manière dont le cerveau apprend, traite l’information, forme des souvenirs et prend des décisions. Les défis des changements cognitifs touchent la communication, la concentration, la lecture et l’écriture, la prise de décisions et la mémorisation.

Changements émotionnels: À la suite d’une lésion cérébrale, une personne peut éprouver des émotions nouvelles ou différentes, y compris la dépression, l’anxiété et/ou la colère. Il est difficile de s’adapter aux changements émotionnels, et c’est pourquoi il est important d’avoir un système de soutien composé de membres de la famille, d’amis et de professionnels de la santé.

Changements physiques: Parfois, les lésions cérébrales peuvent avoir des effets physiques : des problèmes de mobilité, des maux de tête, de la fatigue, de la douleur et des changements sensoriels.

Les défis du pronostic

Le pronostic est la trajectoire probable d’une maladie ou d’une blessure. Dans le cas d’une lésion cérébrale acquise, le pronostic est censé donner la meilleure estimation des effets et du rétablissement. Chaque lésion cérébrale acquise est différente, et de nombreux facteurs en affectent le pronostic de rétablissement.

Le pronostic est affecté par les facteurs suivants:

  • La gravité de la blessure
  • Des blessures antérieures et des conditions existantes
  • L’accès au traitement
  • L’âge
  • L’endroit du cerveau ayant subi la blessure

La recherche montre qu’il n’y a pas de système ou d’ensemble de variables qui puissent prédire avec précision les résultats pour un seul patient [2]. Il n’y a pas d’échéancier précis pour le rétablissement – cela est différent pour chacun. Les médecins mettront à jour leur pronostic et indiqueront les prochaines étapes, au fur et à mesure que le rétablissement progresse.

Cette section de notre site web porte sur les types de changements que vous pourriez vivre, des conseils de gestion et des renseignements sur les types d’outils et de services qui peuvent vous aider, vous et votre famille, à vivre avec une lésion cérébrale.

Ressources


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