Assistance téléphonique et soutien en cas de crise

Si vous êtes en situation d’urgence, vous devriez toujours appeler le 9-1-1.

Pour les centres de crise et les soutiens dans votre région, consultez la liste ci-dessous.

Canada
Canada Suicide Prevention Services sont une ligne nationale d’aide en cas de crise et de suicide qui offre des services d’appel et de messagerie texte. Numéro sans frais, 24 heures sur 24 :  (1-833) 456-4566 or Text 45645 de 16 h à 12 h.

La Ligne d’écoute d’espoir pour le mieux-être est offerte aux Autochtones de partout au Canada. Composez sans frais le (1-855) 242-3310 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ou utilisez le lien de la boîte de clavardage ici.

Alberta
Distress Centre Calgary


Distress Line of Southwestern Alberta


Doctor Margaret Savage Crisis Centre
Lakeland


Salvation Army Hope Line
Greater Edmonton


Distress Line
Edmonton


Wheatland Crisis Society Helpline
Strathmore

British Columbia
Crisis Centre
Provincial


BC 211
Provincial


Burnaby Mental Health and Addictions Centre
Burnaby


Canadian Mental Health Association Crisis Line
Kootenay, Vernon, Kelowna, Williams Lake


Crisis Prevention, Intervention, and Information Centre
Northern British Columbia


S.A.F.E.R. (Suicide Attempt Follow-up, Education, & Research)
Vancouver


Vancouver Island Crisis Society
Vancouver Island


KUU-US Crisis Line Society
Provincial – Indigenous


Telecare Crisis and Caring Line>
Provincial


Fraser Health Crisis Line
Fraser Health region, including Abbotsford, Agassiz, Burnaby, Chilliwack, Coquitlam, Delta, Hope, Langley, Maple Ridge, Mission, New Westminster, Pitt Meadows, Surrey, and White Rock.


S.U.C.C.E.S.S. Chinese Helplines
Richmond and area


CHIMO Services Crisis Intervention Program
Richmond, South Delta, Ladner & Tsawwassen

Manitoba
Crisis Stabilization Unit
Winnipeg


Interlake Regional Health Authority
View the area served here


Klinic Community Health Centre
Winnipeg


MB Farm, Rural & Northern Support Services


Reason to Live Suicide Line
Provincial


First Nations and Inuit Hope for Wellness Help Line
Services de counseling offerts en français et en anglais – sur demande, en cri, en ojibwé et en inuktut


Northern Health Region


Prairie Mountain Health
Brandon, Assiniboine, Parkland


Southern Health-Santé Sud

New Brunswick
Chimo Helpline
Provincial, bilingual

Tele-care: 8-1-1

Newfoundland & Labrador
Mental Health Crisis Line
Provincial

Northwest Territories
NWT Helpline
Territory-wide

Nova Scotia
Mental Health Crisis Line
Provincial

Nunavut
Nunavut Kamatsiaqtut Help Line
Provincial, disponible en anglais, en français et en inuktitut

Ontario
Connex Ontario
Fournir de l’information sur les services de santé mentale et de toxicomanie


Good 2 Talk – pour les étudiants de niveau postsecondaire
Provincial


Crisis Response Services
Kenora Rainy River District


Cambridge Distress Line


Distress Centre Durham


Hamilton Crisis Line


Telephone Aid Line Kingston (T.A.L.K)


Kitchener Waterloo Distress Line


Distress Centre
Lanark, Leeds, and Grenville


Support Line
London and Middlesex


Distress Centre Niagara


Mental Health and Addictions Access Line
Niagara


Distress Centre Halton


Distress Centre of Ottawa and Region


Crisis lines


Peel Crisis Capacity Network
Brampton, Mississauga, Caledon


Spectra Helpline
Peel region – plusieurs langues disponibles


Distress Line – Sarnia Lambton


Six Nations Crisis Services
Ohsweken


Distress Centres of Greater Toronto


Torchlight Distress Line
Guelph, Dufferin


The Distress Centre of the Downtown Mission
Windsor

  • 12 pm – 12 am: (1-519) 256-5000
  • Text 2 pm – 2 am: 258258
  • Online chat from 2 pm – 2 am

York Support Services Network

Prince Edward Island
The Island Helpline
Provincial, bilingue

Québec
Centre de prévention du suicide de Québec
Provincial, bilingue


KRTB the Suicide Prevention Centre


Centre de prévention du suicide et d’intervention de crise du Bas-Saint-Laurent
Saguenay/Lac St. Jean


Service Point Baie-Saint-Paul
Baie-St-Paul


Suicide prevention centre Portneuf – Arc-en-ciel


Charlevoix Suicide Prevention Centre
La Malbaie


Suicide Prevention Centre of Quebec
Quebec City


Suicide Prevention Centre Les Deux Rives
Trois-Rivières (Quebec)


JEVI Centre de prévention du suicide – Estrie
Sherbrooke, (Quebec)


Suicide Action Montreal
Montreal, (Quebec)


Suicide Detour
Maniwaki


Amos Suicide Prevention Centre
Amos


Abitibi-Ouest Suicide Prevention Centre
La Serre


Suicide Prevention Centre of Malartic
Malartic


Suicide Prevention Centre of Rouyn-Noranda
Rouyn-Noranda


Témiscamingue Suicide Prevention Centre
Ville-Marie


Suicide Prevention Centre and Crisis Intervention Bas-St-Laurent (for Gaspésie-Îles)
Rimouski


Chaudiere-Appalaches Regional Telephone Service


Suicide Prevention Beauce-Etchemin
St-Georges-de-Beauce


Ilot-Laval Crisis Regional Service
Laval


Lanaudière Suicide Prevention Centre – Joliette


Centre prevention suicide Faubourg
St-Jérôme


Crisis and suicide prevention centre La Maison Sous les Arbres
Châteauguay


Centre de prévention du suicide de la Haute-Yamaska
Granby


Centre de crise L’Accès
Montérégie-Est


Centre de crise et de prévention du suicide La Traversée
Sorel-Tracy


Contact Richelieu-Yamaska


Centre de crise et de prévention du suicide du Haut-Richelieu Rouville
St-Jean-Sur-Richelieu


Le Tournant
Salaberry -de-Valleyfield


Le Centre d’écoute et de prévention suicide Drummond
Drummondville, (Quebec)


Le Centre de prévention suicide Arthabaska-Érable
Victoriaville

Saskatchewan
Five Hills Mental Health & Addictions Services
Moose Jaw


Saskatoon Crisis Intervention Service


North East Outreach and Support Services
Melfort


Prince Albert Mobile Crisis Unit


Mobile Crisis Services
Regina


Southwest Crisis Services
Swift Current


West Central Crisis & Family Support Centre
Kindersley

Yukon
Distress and Support Line

Ressources en santé mentale

Changement de routine de groupe de soutien et de réseau de soutien

Si vous participez à un groupe de soutien, ou si vous faites partie d’un réseau de soutien, au fil du temps, vous pourriez avoir envie de changer votre routine.

Avoir du soutien de la part des autres est un aspect important du rétablissement d’une lésion cérébrale. Cela peut se manifester de plusieurs façons, et, en même temps, ce soutien vous permet d’établir des contacts sociaux et d’encourager les autres.

Quelle que soit votre situation, tout comme il est important d’examiner attentivement les raisons pour lesquelles vous voudriez vous joindre à un groupe de soutien, il est également important de tenir compte des raisons pour lesquelles vous voulez changer cette routine.

Il peut être utile de dresser une liste des avantages et des inconvénients de votre routine et de réfléchir aux facteurs qui peuvent vous amener à désirer ce changement. En voici des exemples :

  • Pourquoi vous êtes-vous joint à ce groupe au départ?
  • Les conditions initiales ont-elles changé pour vous?
  • Croyez-vous avoir parlé autant que vous pouviez de votre situation, à ce stade-ci?
  • Avez-vous l’impression de vous répéter?
  • Avez-vous besoin de temps à l’extérieur du groupe pour traiter ce que vous apprenez?
  • Trouvez-vous que le calendrier est trop exigeant?
  • Apprenez-vous de nouvelles choses?
  • Entendez-vous de nouveaux renseignements?
  • Constatez-vous que vous quittez le groupe avec un sentiment d’épuisement et/ou de dépression?
  • Vous demandez-vous si votre énergie ou vos efforts pourraient être redirigés ailleurs, à ce stade?
  • Commencez-vous à penser que vous ne voulez pas ou que vous n’avez pas besoin d’y assister plus longtemps?
  • Avez-vous atteint un point où vous parlez d’objectifs et d’espoir pour l’avenir, plutôt que d’avoir le temps et l’énergie pour pratiquer et appliquer ce que vous avez appris?
  • Votre participation est-elle devenue une habitude?
  • Quelqu’un d’autre pourrait peut-être profiter de votre place.
  • Le contact social est positif pour vous.
  • Il est important pour vous d’avoir une routine et une raison de sortir et de participer à des activités.
  • Avez-vous vraiment l’impression d’offrir du soutien et des encouragements aux autres?
  • Avez-vous établi des liens avec d’autres personnes qui partagent des expériences semblables?
  • Certains membres du groupe sont passés à autre chose, d’autres y sont restés.
  • Dans l’ensemble, recevez-vous des messages positifs qui vous font avancer?
  • Y a-t-il une occasion d’appliquer de nouvelles stratégies que vous apprenez et de transmettre cette information et cette sensibilisation au groupe pour en discuter?
  • Y a-t-il d’autres options de soutien qui s’offrent à vous, que vous aimeriez explorer?
  • Les personnes qui dirigent votre groupe ou votre réseau sont-elles des sources de confiance?
  • Le cas échéant, avez-vous discuté de cette décision avec votre équipe médicale ou autre?

Si vous songez à changer votre routine:

  • Comment pourriez-vous aborder cette question?
  • Faut-il que ce soit tout ou rien?
  • Est-il possible de modifier votre degré de participation et/ou le temps que vous y consacrez pour mieux les adapter à votre situation ou à votre horaire?
  • À qui devriez-vous en parler?
  • Pouvez-vous prendre le temps d’examiner attentivement vos options avant de prendre une décision?
  • Pouvez-vous suivre un calendrier modifié, pendant une période d’essai?
  • Si vous cessez de participer et que vous constatez que cela vous manque et que vous avez toujours besoin de contact et de soutien, pouvez-vous vous rejoindre le groupe ou communiquer avec quelqu’un?

Il y a toute une gamme de facteurs à prendre en considération pour se joindre à un groupe de soutien et, éventuellement, pour décider s’il faut changer votre routine.

Assurez-vous de prendre le temps nécessaire pour examiner attentivement vos options. Parlez aux bonnes personnes et, tout compte fait, décidez si la participation à ce groupe vous apporte un renforcement positif.

Quand rien ne semble fonctionner

Vous avez l’impression d’avoir tout essayé. Votre médecin dit que vous faites tout ce qu’il faut, mais vous ressentez toujours des symptômes débilitants sans aucun soulagement en vue. Cela peut être frustrant et vous donner un sentiment de désespoir.

Même s’il n’y a pas de formule magique qui vous permette de mieux vous sentir, il y a quelques options que vous pourriez explorer.

Demander un deuxième avis

Vous avez le droit de demander des soins médicaux à divers professionnels. Certains peuvent avoir une formation différente ou des connaissances plus à jour sur les lésions cérébrales (ou sur des sujets médicaux liés aux lésions cérébrales).

Professionnels paramédicaux

Les professionnels paramédicaux sont des fournisseurs de soins de santé et de services de santé qui comprennent les hygiénistes dentaires, les techniciens médicaux et de laboratoire, les optométristes, les pharmaciens, les physiothérapeutes et les ergothérapeutes, les psychologues, les orthophonistes, les audiologistes. Ces professionnels peuvent fournir une gamme de services diagnostiques, thérapeutiques et de soutien pour faciliter votre traitement et votre rétablissement.

Demandez à votre médecin quels sont les avantages des autres options thérapeutiques. Certains de ces services n’exigent pas la référence d’un médecin, alors assurez-vous d’être renseigné. Veuillez lire la section suivante sur les cliniques privées pour en savoir davantage.

Cliniques privées

Le système de santé public peut être limité et ne pas couvrir tous les traitements et services. Vous devrez peut-être demander l’aide de cliniques ou de fournisseurs privés. Il ne faut pas oublier que certaines de ces cliniques ne sont pas réglementées de la même façon que les hôpitaux financés par l’État, de sorte qu’il n’y a aucune garantie quant à la qualité du traitement ou à son efficacité. En fait, si l’un de ces fournisseurs de soins affirme que son traitement fonctionnera absolument, c’est un signe qu’il faut regarder ailleurs, car c’est une affirmation extrême. Les lésions cérébrales sont tellement individualisées et complexes qu’il n’y a pas de traitement unique pour tout le monde, ni de garantie qu’un traitement fonctionne pour vous.

Les cliniques privées ne sont pas toujours couvertes par l’assurance et vous devrez peut-être payer de votre poche. Il ne faut pas l’oublier.

Lorsque vous cherchez une clinique privée, assurez-vous de poser quelques questions importantes:

  • Le traitement est-il fondé sur des données probantes? Pourrait-on partager les résultats de la recherche avec vous?
  • Quel est l’avantage du traitement par rapport au coût?
  • Quel est le temps d’attente pour un traitement?

Disclaimer: There is no shortage of web-based online medical diagnostic tools, self-help or support groups, or sites that make unsubstantiated claims around diagnosis, treatment and recovery. Please note these sources may not be evidence-based, regulated or moderated properly and it is encouraged individuals seek advice and recommendations regarding diagnosis, treatment and symptom management from a regulated healthcare professional such as a physician or nurse practitioner. Individuals should be cautioned about sites that make any of the following statements or claims that:

  • The product or service promises a quick fix
  • Sound too good to be true
  • Are dramatic or sweeping and are not supported by reputable medical and scientific organizations.
  • Use of terminology such as “research is currently underway” or “preliminary research results” which indicate there is no current research.
  • The results or recommendations of product or treatment are based on a single or small number of case studies and has not been peer-reviewed by external experts
  • Use of testimonials from celebrities or previous clients/patients that are anecdotal and not evidence-based 

Always proceed with caution and with the advice of your medical team. 

Groupes de soutien

Demandez l’aide d’autres personnes qui se sont trouvées dans une situation semblable à la vôtre et qui ont eu du succès avec d’autres thérapies, traitements ou méthodes de rétablissement. Partout au Canada, les associations des lésions cérébrales offrent des groupes en ligne et en personne. Certains sont axés sur des groupes ciblés, comme les femmes, les hommes et les jeunes. Trouvez l’association la plus près de chez vous pour en consulter les services.

Nutrition

‘On est ce qu’on mange’, dit le dicton. Cela veut dire que notre alimentation a un grand impact sur la santé et le bien-être de notre cerveau. Visitez la section sur la nutrition pour voir comment optimiser votre alimentation pour la santé du cerveau après une lésion cérébrale.

Sommeil

Quel que soit le stade de votre rétablissement, vous avez besoin d’autant de sommeil réparateur que possible. La fatigue cognitive et physique peut toucher de nombreux aspects de la vie quotidienne, y compris l’humeur, la mémoire, la concentration, la communication et la capacité générale de faire face à des problèmes ou à des situations.

Prendre du recul

Prenez du recul et ralentissez. Parfois, nous devons faire une pause et écouter notre corps. Regardez ce qui peut déclencher vos symptômes. Vous jonglez peut-être avec trop de choses en même temps, ou vous êtes peut-être affecté par un élément de votre environnement, comme l’éclairage à la maison ou au bureau. Il est important de se rappeler que le rétablissement peut prendre du temps, alors il faut être patient et regarder l’ensemble de la situation.

Faites quelque chose que vous aimez

Lorsque vous ne vous sentez pas bien, il est difficile de vous concentrer sur les aspects positifs. Faites quelque chose que vous aimez, qui vous rend heureux et relaxé.  Essayez d’intégrer cela dans vos activités quotidiennes. Faire des activités qui vous rendent heureux peut vous aider dans votre processus de rétablissement.

Soyez renseigné sur votre santé

Dans la mesure du possible, on doit devenir son propre défenseur de la santé. En vous renseignant le plus possible sur les sujets et les traitements des lésions cérébrales, vous pourrez mieux communiquer avec votre équipe de santé et apporter de nouveaux renseignements qui pourraient vous aider à vous rétablir.

Voici quelques conseils utiles pour vous aider à promouvoir votre santé:

  • Notez des points de discussion ou des idées afin de ne rien oublier et de pouvoir parler clairement avec le fournisseur de soins de santé.
  • Si vous avez des articles ou des documents de recherche sur les lésions cérébrales que vous voulez partager avec votre clinicien, apportez-en des copies à votre rendez-vous. Essayez de limiter les ressources que vous apportez à trois ou moins.
  • Assurez-vous que vos sources d’information soient fiables, crédibles et fondées sur des preuves. Les universités et les centres de recherche médicale sont des exemples de sources fiables.
  • Soyez ouvert à leur point de vue et à leur connaissance du sujet. Prenez des notes (ou demandez à quelqu’un de prendre des notes pour vous).
  • Demandez plus de liens ou de ressources pour être mieux informé.

Utilisez votre voix

Vous avez une voix importante en tant que personne ayant une expérience vécue. Vous pouvez utiliser ce pouvoir pour défendre votre communauté. Communiquez avec votre association locale des lésions cérébrales pour voir comment vous pouvez partager votre expérience et vos défis et contribuer aux efforts de plaidoyer.

Devriez-vous obtenir un deuxième avis médical?

Parfois, on peut se sentir mal à l’aise de demander une deuxième opinion au sujet d’un diagnostic médical ou d’un traitement, car on a l’impression que certains médecins seront insultés ou y verront un manque de respect de la part des patients ou des soignants. Dans la plupart des cas, les cliniciens comprennent que vous désirez les meilleurs soins et conseils pour vous-même ou pour votre ami/membre de la famille.

Vous avez le droit de demander des soins médicaux à divers professionnels. Certains peuvent avoir une formation différente ou des connaissances plus à jour sur un certain sujet, particulièrement dans le domaine des lésions cérébrales.

Vous ou votre ami/membre de la famille pourriez souhaiter obtenir un deuxième avis médical pour diverses raisons:

  • Vous n’êtes pas certain d’un diagnostic reçu ou vous avez des raisons de le remettre en question
  • Vous essayez de prendre une décision au sujet d’un nouveau traitement ou d’une intervention chirurgicale qui peut présenter un risque élevé et/ou coûter cher
  • Vous ne savez pas clairement si ou dans quelle mesure un test ou un traitement fonctionne
  • Vous avez besoin de plus d’informations sur toutes les options disponibles[1]

Vous pourriez aussi souhaiter obtenir un deuxième avis si vous avez parlé à quelqu’un qui a une expérience merveilleuse avec un autre clinicien et qui a constaté une amélioration des résultats. Bien qu’il soit certainement utile d’en apprendre davantage, vous devez également garder à l’esprit que chaque lésion cérébrale est différente (tout comme les circonstances menant à la lésion cérébrale) de sorte que les résultats pour vous-même ou pour un ami ou un membre de la famille peuvent ne pas être les mêmes.

Trouver un deuxième avis

Il y a diverses façons de trouver un deuxième avis.

  • Demandez au médecin de recommander quelqu’un d’autre qui travaille sur le terrain, mais qui ne lui est pas étroitement associé ni un collègue direct.
  • Utilisez le bouche à oreille. Il y a peut-être quelqu’un qui a été recommandé par un ami ou une connaissance, ou un médecin sur lequel vous avez lu un article.
  • Communiquez avec le Collège des médecins et chirurgiens de votre province ou territoire.
Alberta
Collège des médecins et chirurgiens de l’Alberta
2700 Telus Plaza South
10020 — 100 Street NW
Edmonton AB T5J 0N3
Telephone:(780) 423-4764; public inquiries:1 (800) 561-3899
Colombie-Britannique
Collège des médecins et chirurgiens de la Colombie-Britannique
300-669 Howe Street
Vancouver, BC V6C 0B4
Telephone:(604) 733-7758 or 1 (800) 461-3008
Manitoba
Collège des médecins et chirurgiens du Manitoba
1000 – 1661 Portage Avenue
Winnipeg MB R3J 3T7
Telephone:(204) 774-4344
Nouveau-Brunswick
Collège des médecins et chirurgiens du Nouveau-Brunswick
1 Hampton Road, Suite 300
Rothesay NB E2E 5K8
Telephone:(506) 849-5050 or 1 (800) 667-4641
Terre-Neuve-et-Labrador
Collège des médecins et chirurgiens de Terre-Neuve-et-Labrador139 Water St, Suite 603
Saint John’s NL A1C 1B2
Telephone:(709) 726-8546
Territoires du Nord-Ouest
Santé et Services sociaux
Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest

PO Box 1320
Yellowknife NT X1A 2L9
Telephone:(867) 920-8058
Nouvelle-Écosse
Collège des médecins et chirurgiens de la Nouvelle-Écosse
7071 Bayers Road, Suite 5005
Halifax NS B3L 2C2
Telephone:(902) 422-5823 or 1 (877) 282-7767
Nunavut
Ministère de la Santé et des Services sociaux – Gouvernement du Nunavut
P.O. Box 1000 Station 200
Iqaluit, Nunavut
X0A 0H0
Telephone:1 (877) 212-64382
Ontario
Collège des médecins et chirurgiens de l’Ontario
80 College Street
Toronto ON M5G 2E2
Telephone:(416) 967-2603 or 1 (800) 268-7096
Île-du-Prince-Édouard
Collège des médecins et chirurgiens de l’Île-du-Prince-Édouard
14 Paramount Drive
Charlottetown, PEI C1E 0C7
Telephone:(902) 566-3861
Québec
Collège des médecins du Québec
1250 boulevard René-Lévesque Ouest, Suite 3500
Montréal (Québec) H3B 0G2
Telephone:(514) 933-4441 ou 1 (888) 633-3246
Saskatchewan
Collège des médecins et chirurgiens de la Saskatchewan
500-321A-21st Street East
Saskatoon SK S7K 0C1
Telephone:(306) 244-7355 or 1 (800) 667-1668
Yukon
Conseil médical du Yukon
c/o Registrar of Medical Practitioners
Box 2703 C-18
Whitehorse YT Y1A 2C6
Telephone:(867) 667-3774

Vous préparer pour un deuxième avis

En vous renseignant le plus possible sur les sujets et les traitements, vous deviendrez un meilleur défenseur de la santé. Vous serez mieux en mesure d’échanger avec les cliniciens et de fournir des renseignements qui pourraient être utiles au rétablissement.

Comme les visites médicales sont habituellement courtes, vous devrez vous préparer avant et pendant le rendez-vous. Voici quelques conseils utiles:

  • Notez des points de discussion ou des idées pour ne pas oublier vos questions. Vous pouvez aussi demander à un ami ou à un membre de la famille de prendre des notes au rendez-vous
  • Si vous avez des articles ou des documents de recherche sur les lésions cérébrales que vous voulez partager avec le clinicien, apportez-en des copies au rendez-vous. Essayez de vous en tenir à moins de trois, car les cliniciens ne liront probablement pas une pile d’articles
  • Assurez-vous que vos sources d’information soient fiables, crédibles et fondées sur des preuves. Les universités et les centres de recherche médicale sont des exemples de sources fiables
  • Soyez ouvert au point de vue du clinicien et à sa connaissance du sujet. Prenez des notes pour ne pas oublier ce qu’il a dit
  • Demandez plus de liens ou de ressources pour être mieux informé

Il y a certains obstacles à la recherche d’un deuxième avis. Il peut y avoir des limites en raison du nombre de cliniciens dans votre région, ou des listes d’attente qui peuvent aller de quelques semaines à des mois. Vous devrez également vous assurer d’avoir des dossiers médicaux à jour. Il est utile, à mesure que le rétablissement progresse, de demander des copies des dossiers médicaux. Cela réduira le temps d’attente associé à la production d’une copie ou au transfert des soins qui pourrait se produire si les médecins demandent les dossiers au nom de la personne.

Comment utiliser les résultats

Parfois, le deuxième médecin consulté arrive à la même conclusion pour le diagnostic ou le cheminement de soins que le premier médecin. Cela devrait atténuer vos incertitudes d’un point de vue médical.

Dans d’autres cas, les deux cliniciens auront des opinions différentes, et les deux options sont peut-être bonnes, mais quelle est la meilleure façon de prendre une décision aussi importante?

Nous vous suggérons de transmettre les résultats du deuxième avis au premier médecin pour examen. Il y aura d’autres facteurs à prendre en compte dans le processus décisionnel.

  • L’un des cliniciens suggère-t-il une intervention chirurgicale qui aura de longs délais de rétablissement? Quels en sont les avantages?
  • Y a-t-il un coût associé au traitement et, dans ce cas, sera-t-il couvert par une assurance ou y aura-t-il des dépenses directes?

Prenez le temps de discuter des résultats. En fin de compte, c’est la personne qui reçoit le traitement qui doit prendre la meilleure décision pour elle et pour son rétablissement. Les aidants naturels, les amis et les membres de la famille peuvent aider à prendre des décisions, offrir des conseils ou tout soutien dont la personne atteinte d’une lésion cérébrale pourrait avoir besoin. Si le soignant est le principal décideur de la personne ayant subi une lésion cérébrale, consultez d’autres membres de la famille immédiate et expliquez comment la décision a été prise.


Voir sources


Disclaimer: There is no shortage of web-based online medical diagnostic tools, self-help or support groups, or sites that make unsubstantiated claims around diagnosis, treatment and recovery. Please note these sources may not be evidence-based, regulated or moderated properly and it is encouraged individuals seek advice and recommendations regarding diagnosis, treatment and symptom management from a regulated healthcare professional such as a physician or nurse practitioner. Individuals should be cautioned about sites that make any of the following statements or claims that:

  • The product or service promises a quick fix
  • Sound too good to be true
  • Are dramatic or sweeping and are not supported by reputable medical and scientific organizations.
  • Use of terminology such as “research is currently underway” or “preliminary research results” which indicate there is no current research.
  • The results or recommendations of product or treatment are based on a single or small number of case studies and has not been peer-reviewed by external experts
  • Use of testimonials from celebrities or previous clients/patients that are anecdotal and not evidence-based 

Always proceed with caution and with the advice of your medical team. 

Anévrismes cérébraux

Un anévrisme cérébral est un gonflement dans une partie faible d’une artère, qui présente un risque de fuite ou de rupture. Une artère enflée exerce de la pression sur le tissu cérébral ou les nerfs, selon l’endroit où elle se trouve. Si elle éclate – ou s’il y a des hémorragies – le sang se répand dans le tissu entre le cerveau et le crâne. Cela peut entraîner un accident vasculaire cérébral hémorragique, des lésions cérébrales ou, plus rarement, la mort.

Causes des anévrismes cérébraux

Les causes et les facteurs de risque des anévrismes cérébraux incluent :

  • L’âge – les personnes âgées sont plus susceptibles de développer des anévrismes
  • La consommation excessive d’alcool ou de drogues
  • Les antécédents familiaux/les facteurs génétiques
  • Le sexe – les femmes sont plus susceptibles de développer des anévrismes
  • La tension artérielle élevée
  • Des anévrismes passés
  • Le tabagisme

Les anévrismes peuvent apparaître après un traumatisme crânien ou une infection, mais ces causes ne sont pas aussi courantes.

Symptômes de l’anévrisme cérébral

Dans bien des cas, il n’y a pas de symptômes visibles d’un anévrisme, mais lorsque les symptômes apparaissent, c’est parce que l’anévrisme cérébral a éclaté. Les symptômes apparaîtront soudainement. Il faut appeler les services d’urgence au 9-1-1 immédiatement. Cela est nécessaire car il se peut que les premiers intervenants aient à prendre des mesures rapides pour sauver la vie de la personne affectée. Les symptômes d’un anévrisme comprennent:

  • Des maux de tête soudains et graves
  • Une vision floue
  • Des changements de discours
  • De la douleur au cou
  • Des nausées
  • De la sensibilité à la lumière
  • L’évanouissement
  • Des crises d’épilepsie

Traitement des anévrismes cérébraux et rétablissement

Un anévrisme cérébral intact (sans rupture) est normalement constaté au cours de tests/dépistages indépendants. Un anévrisme cérébral rompu sera diagnostiqué au moyen de scans informatisés et de tests de coloration. Une fois qu’une lésion cérébrale à rupture est diagnostiquée, il existe plusieurs options de traitement. Les médecins recommanderont celui qui convient le mieux à votre situation en fonction de facteurs comme l’âge, l’emplacement et la gravité de l’anévrisme. Ces options de traitement comprennent :

  • La chirurgie ouverte qui permet au chirurgien de placer un clip autour de la base de l’anévrisme, empêchant le sang d’y pénétrer
  • La chirurgie endovasculaire, qui a lieu dans les vaisseaux sanguins. C’est une chirurgie de plus petite échelle, une manière moins invasive d’implanter des dérivations ou des rouleaux.

Les médecins peuvent aussi recommander l’attente, l’observation et la surveillance de l’anévrisme.

S’adapter aux changements après un anévrisme cérébral

Un anévrisme cérébral peut avoir divers effets selon la quantité de sang qu’il contient et les dommages qu’il cause au tissu cérébral ou à d’autres artères. Il peut y avoir des changements aux capacités cognitives et physiques, à la vision, à l’équilibre, et plus encore. Il est important de garder à l’esprit que le traitement de l’anévrisme cérébral n’en inversera pas les effets.

Ainsi, une fois en convalescence, vous devrez peut-être apprendre de nouvelles façons d’accomplir les activités de la vie quotidienne.


Voir sources

Effets cognitifs

Les personnes ayant subi des lésions cérébrales acquises souffrent de déficiences cognitives dont les effets peuvent durer le restant de leur vie.

Cette section aborde les sujets suivants:


Changements des capacités cognitives

L’attention et de la concentration
L’attention, c’est la capacité de se concentrer sur quelque chose. Il y a plusieurs types d’attention, notamment:

  • L’attention sélective (focalisée) : C’est la capacité d’ignorer les distractions. Par exemple, il peut être impossible de se concentrer lorsque plusieurs personnes parlent en même temps ou être facilement distrait en conduisant. D’autres exemples quotidiens incluent le fait d’oublier ce que vous étiez allé chercher dans la chambre à coucher ou avoir de la difficulté à préparer un repas.
  • L’attention soutenue : C’est la durée pendant laquelle vous pouvez vous concentrer sur une activité ou une tâche. L’attention soutenue dépend de facteurs comme la tâche elle-même, la fatigue et les distractions environnantes.
  • L’attention spatiale : Il s’agit de votre capacité d’être conscient et de prêter attention, dans des endroits précis.
  • L’attention en alternance (partagée) : C’est le type d’attention qui vous permet de passer d’une tâche à une autre sans perdre de vue ce que vous étiez en train de faire, et de suivre plusieurs choses en même temps. Cela peut être difficile à faire après une lésion cérébrale.
  • La capacité d’attention (‘mémoire de travail’) : Il s’agit de la quantité d’information que vous pouvez traiter en même temps, sans être surchargé, ainsi que de votre capacité d’utiliser cette information. Par exemple, l’adulte moyen peut entendre et répéter un numéro de téléphone à sept chiffres, mais ne s’en souvient habituellement pas cinq minutes plus tard. Après une lésion cérébrale, il se peut que vous ne puissiez pas traiter autant d’information qu’auparavant.
  • La mémoire prospective: C’est la capacité de planifier, maintenir et se souvenir d’une idée, telle que vous l’avez conçue. Par exemple, si vous devez faire une course, vous devez prévoir de vous arrêter au magasin, ne pas oublier de le faire et ensuite de faire votre course. Cela peut être difficile pour une personne ayant subi une lésion cérébrale acquise, parce que la planification peut lui être difficile.

Les changements au niveau de l’attention après une lésion cérébrale peuvent rendre difficile le fait de suivre une conversation ou de travailler. Ces changements peuvent aussi rendre non-sécuritaires le fait de cuisiner ou de conduire. Pendant les premières étapes du rétablissement, vous pourriez ne pas être suffisamment alerte pour communiquer ou être pleinement conscient de votre environnement. Si vous arrivez à vous concentrer sur quelque chose, ce ne sera peut-être que pour une courte durée.

Parfois, un petit détail ou une mauvaise information peut vous distraire. Ces distractions peuvent être internes : par exemple, vous pourriez être distrait parce que vous devez aller aux toilettes. La distraction peut être externe aussi : lorsque vous parlez, votre attention peut être portée sur le ton de la voix ou les vêtements d’une personne plutôt que sur ce qu’elle dit. Il se peut aussi que vous prêtiez attention, en même temps, à la conversation, à votre apparence, au bruit de la rue et à d’autres activités se déroulant dans la pièce.

Si vous ne pouvez pas vous concentrer, il est difficile de terminer une tâche. Vous savez peut-être ce que vous devez faire, mais vous avez de la difficulté à suivre. Nous avons tous de la difficulté à nous concentrer, surtout lorsque nous sommes fatigués ou que nous ne nous sentons pas bien. Pour les personnes ayant subi une lésion cérébrale, il peut être tellement difficile de porter attention ou de se concentrer que des tâches des plus simples, comme se laver les mains ou s’habiller, deviennent des défis.

Conseils pour faciliter la concentration et l’attention

  • Demandez à vos interlocuteurs de se répéter et de diviser la conversation en petites parties, ce qui vous aidera à en intégrer l’information.
  • Divisez les tâches en petites étapes
  • Participez à des passe-temps ou à des activités que vous aimez et que vous pouvez faire. Les jeux de cartes, les casse-têtes et la lecture aident à développer la concentration tout en étant divertissants.
  • Les personnes qui ont de la difficulté à se concentrer peuvent se fatiguer rapidement. Prenez de courtes pauses pour vous reposer.
  • Réduisez les distractions; faites en sorte qu’une seule personne se trouve dans la pièce à la fois, éteignez la télévision ou la radio et essayez de limiter le nombre de choses que vous faites en même temps.
  • Éliminez les contraintes de temps. Ne précipitez pas une tâche ou ne vous attendez pas à ce qu’elle soit accomplie parfaitement.
Jugement et de la résolution de problèmes
La résolution de problèmes et le jugement peuvent être altérés après une lésion cérébrale. Vous pourriez avoir de la difficulté à juger une situation, à déterminer quelle devrait être la bonne réponse, ou agir selon votre première impulsion. Votre style de pensée pourrait ne pas être souple – autrement dit, une fois que vous avez pris votre décision, il peut vous être difficile de la changer.

Les compétences de résolution de problèmes sont extrêmement importantes pour vivre de façon autonome et sécuritaire. Il se peut que vous ayez à travailler avec des spécialistes ou des soignants pour acquérir ces compétences.

Conseils pour le jugement et la résolution de problèmes

  • Demandez à votre psychologue, votre ergothérapeute ou orthophoniste des idées sur la façon de procéder.
  • Réfléchissez aux réactions possibles des personnes qui seraient touchées par votre décision.
  • Faites une liste de choix – ou demandez à votre soignant de vous donner des choix – lorsque vous devez prendre une décision. Par exemple, votre soignant pourrait vous proposer des choix et vous demander si vous voulez prendre une marche, faire des exercices ou regarder la télévision, au lieu de vous demander ce que vous voulez faire.
  • Réduisez les distractions qui pourraient affecter votre processus décisionnel.
  • Prenez le temps de bien réfléchir à votre décision.
  • Essayez de planifier et de raisonner à haute voix afin de réfléchir plus clairement à vos décisions. Vous pouvez aussi demander à un aidant naturel de vous écouter et d’apporter des suggestions.
  • Collaborez avec un aidant naturel, un ami ou un membre de la famille pour prendre des décisions, dans la mesure du possible.
  • Notez les éléments importants à prendre en considération au moment de prendre une décision. Cela serait un guide utile à consulter pendant le processus.
Changements au niveau du langage et de la communication
Après une lésion cérébrale, il est courant d’avoir de la difficulté à parler, à comprendre le langage, à écrire et à lire. Cela inclut:

  • La difficulté à s’exprimer
  • La difficulté à trouver des mots
  • La difficulté à comprendre les autres
  • La difficulté à suivre des conversations
  • La difficulté à interpréter l’expression faciale ou le ton de voix
  • La difficulté à organiser votre discours
  • L’incapacité de répondre de façon adéquate

Ces difficultés peuvent découler de problèmes physiques liés au contrôle de la langue, de la bouche et des muscles de la gorge. Ils peuvent également découler de dommages causés aux parties du cerveau qui contrôlent le langage (c’est ce qu’on appelle l’aphasie).

Conseils pour communiquer

Un orthophoniste peut aider à identifier les meilleures stratégies pour une communication réussie, lorsqu’une personne a subi une lésion cérébrale. Il existe des directives générales qui peuvent vous aider à communiquer :

  • Trouvez un endroit où vous vous sentez à l’aise pour parler et écouter, où vous ne vous sentez pas sous pression ni distrait.
  • N’allumez pas la télévision, la radio ou tout autre appareil bruyant lorsque vous voulez communiquer avec quelqu’un.
  • Parlez avec et écoutez une personne à la fois. Les conversations de groupe peuvent être accablantes et difficiles à suivre.
  • Si vous ne comprenez pas quelqu’un, demandez-lui de répéter ou de reformuler.
  • Prenez le temps de réfléchir et de parler – ne soyez pas pressé.

Il est également important de faire preuve de patience et de compréhension. Il s’agit d’un ajustement pour tout le monde, qui peut parfois vous rendre frustré ou nerveux. Il est normal d’éprouver ces sentiments, mais il est important de s’assurer que vous faites ce que vous pouvez pour les gérer de manière adéquate.

Mémoire

En général, la mémoire est divisée en deux catégories : déclarative et non déclarative. La mémoire déclarative porte sur des choses dont on peut se souvenir clairement, comme des événements passés précis (mémoire épisodique), des connaissances et des faits (mémoire sémantique). La mémoire procédurale non déclarative est la mémoire qui agit comme une compétence ou une réponse motrice.

La façon dont la mémoire est affectée dépend de la lésion cérébrale subie. Certaines personnes perdent la mémoire de leur vie d’avant ou immédiatement d’après la blessure. D’autres sont incapables de créer de nouveaux souvenirs, tandis que d’autres oublient les compétences ou les réponses motrices qui étaient autrefois de seconde nature, bien que cela soit moins courant.

Voici les types de perte de mémoire les plus courants après une lésion cérébrale:

  • La perte de mémoire à court terme : Cela signifie que vous ne pouvez pas vous souvenir des choses qui viennent de se produire et vous avez souvent des problèmes d’attention.
  • L’amnésie : Il s’agit le plus souvent de la perte de mémoire déclarative (épisodique) suite aux dommages à des zones précises du système de mémoire de votre cerveau. L’amnésie peut être antérograde ou rétrograde.
    • L’amnésie antérograde – C’est l’incapacité de se former de nouveaux souvenirs, après le moment de la blessure; ce type d’amnésie est souvent le résultat d’une perte de mémoire à court terme.
    • L’amnésie rétrograde : C’est l’oubli de ce qui s’est passé avant une lésion cérébrale.

Rarement, une personne ayant subi une perte de mémoire peut se rappeler des choses qui ne se sont pas produites ou fausser des événements passés. C’est ce qu’on appelle la confabulation; cela se produit automatiquement, sans que la personne s’en rende compte. Elle ne sait pas qu’elle invente de l’information et a tendance à ne pas être pleinement consciente de l’impact de sa lésion cérébrale.

Les problèmes de mémoire peuvent affecter le progrès dans tous les domaines. Si les souvenirs s’estompent rapidement, vous ne serez pas en mesure d’apprendre de nouvelles expériences, de vous rappeler que vous apportez des changements ou que vous faites des progrès. Cela peut avoir un impact énorme sur la réhabilitation. En thérapie, on apprend des compétences en mobilité, des manières d’utiliser des appareils fonctionnels, de communiquer et de traiter l’information. Si vous avez de la difficulté à vous souvenir de ce que vous avez appris, d’un jour à l’autre, les progrès peuvent être plus lents.

Au cours de l’évaluation de la thérapie, les thérapeutes testeront votre mémoire des événements passés:

  • Avant l’accident (mémoire à long-terme ou rétrograde)
  • Au cours des dernières minutes (mémoire immédiate)
  • Au cours des dernières minutes, heures ou jours (mémoire récente ou antérieure)

La mémoire immédiate et récente tend à être davantage affectée par une lésion cérébrale que la mémoire à long-terme.

Le rétablissement de la mémoire est souvent lent et, dans certains cas, on peut ne jamais se rétablir complètement. Cela peut être très frustrant et bouleversant pour vous, votre famille et vos amis. Il est important d’être gentil envers soi-même. Pendant que vous gérez les changements suite à votre lésion cérébrale, faites ce que vous pouvez pour prendre soin de votre santé mentale et émotionnelle.

Il y a des mesures qui peuvent vous aider à gérer les changements de mémoire éventuels.

Conseils pour surmonter les problèmes de mémoire

  • Soyez patient avec vous-même. C’est frustrant de ne pas pouvoir se souvenir de certaines choses, mais vous y travaillez fort. Prenez le temps qu’il vous faut, demandez aux gens de répéter si nécessaire et soyez indulgent avec vous-même lorsque vous pratiquez votre mémoire.
  • Choisissez des activités familières – cela vous aidera à vous en souvenir et à créer des expériences agréables.
  • La routine nous aide à nous souvenir de ce que nous faisons, alors pensez à créer des routines pour les événements qui se répètent tous les jours, comme l’heure des repas ou l’endroit où vous mettez les clés de maison.
  • Essayez d’utiliser un seul système de calendrier pour vos événements, plutôt que plusieurs systèmes différents, dans des pièces ou des situations différentes.
  • Utilisez un calendrier ou une routine de manière cohérente – la cohérence aide à créer des habitudes et à éviter la confusion.
  • En règle générale, il est bon de noter les choses si vous devez vous en souvenir. Ayez du papier et un stylo ou un crayon avec vous afin de pouvoir noter les points importants, ou demandez à vos interlocuteurs de noter ce qu’ils veulent que vous reteniez.
  • Vous pouvez acheter des dispositifs qui éteignent automatiquement les cuisinières et autres appareils. Cela peut contribuer à prévenir les risques pour la sécurité.
Des compétences de planification
De nombreuses personnes ayant subi une lésion cérébrale ont de la difficulté à planifier, à commencer et à terminer une activité. Il se peut que vous ne soyez pas en mesure de planifier à l’avance ou que vous n’ayez pas le suivi nécessaire pour terminer une tâche. Vos pensées pourraient être désorganisées et incomplètes, et cela se manifestera sous la forme de mouvements ou de commentaires répétitifs. Vous pourriez agir de façon impulsive, en faisant quelque chose rapidement, sans y réfléchir, ou au contraire, vous pourriez avoir besoin de beaucoup de temps pour comprendre l’information et réagir de la bonne façon.

La planification est un élément important sur la voie vers l’autonomie. Par exemple, vous devez être en mesure de faire la lessive pour avoir des vêtements propres : vous devez savoir quand ajouter du savon, comment programmer vos cycles de lavage et de séchage. Vous n’êtes peut-être pas en mesure de planifier toutes les étapes tout de suite, mais en établissant des objectifs et en travaillant avec des spécialistes en réadaptation, vous pourriez développer vos compétences en planification.

Conseils pour faciliter la planification

  • Divisez les tâches en petites étapes. Par exemple, lorsque vous préparez une salade, préparez d’abord la laitue. Une fois cela fait, passez à l’étape suivante, et ainsi de suite.
  • Demandez à un aidant naturel, à un ami ou à un membre de la famille d’expliquer clairement et brièvement l’activité avant de la commencer.
  • Lisez les directives ou faites-vous lire les instructions lentement, pour avoir le temps de les comprendre et d’y répondre.
  • Réduisez les distractions et les exigences et accordez-vous plus de temps pour résoudre les problèmes.
  • Utilisez des routines et des horaires des événements à venir, car cela aide à améliorer l’organisation.
  • Utilisez une liste de vérification pour pouvoir y cocher chaque étape d’une tâche au fur et à mesure.
  • Utilisez un calendrier ou un tableau blanc pour des indices visuels et des rappels.
  • Dans la mesure du possible, participez aux tâches ménagères (selon vos capacités). Par exemple, des tâches telles mettre la table, laver la vaisselle ou préparer une salade requièrent de la planification, mais elles pourraient être assez familières pour que vous puissiez les faire facilement. Ces types d’activités vous aideront à pratiquer la planification par étapes.
  • Utiliser un outil de suivi des activités quotidiennes
La conscience de soi
Après une lésion cérébrale, il arrive souvent qu’on ne soit pas aussi conscient qu’avant. Par exemple, une personne blessée peut ne pas être consciente de ce qu’elle ne peut plus faire. Il se peut qu’elle ne remarque ou ne se souvienne pas des changements en elle-même, qu’elle soit dans le déni ou ait de la peine à cause de ces changements; ce sont des réactions émotionnelles. Il se peut aussi qu’une personne blessée ressente de la pression de retourner à la maison ou au travail même si elle n’y est pas complètement prête. Cela peut l’amener à surestimer ses capacités et à sous-estimer les problèmes.

La conscience de soi est difficile à identifier. Les thérapeutes, soignants, membres de votre famille et amis peuvent vous aider à repérer les changements au niveau de votre conscience de soi. Votre équipe de soutien vous aidera à trouver les meilleures façons de recevoir du feedback et d’améliorer votre conscience de soi. Par exemple, vous êtes peut-être plus enclin d’écouter un frère ou une sœur plutôt qu’un parent, ou un médecin plutôt qu’un membre de la famille, lorsque vous recevez du feedback.

Il est important de noter que ces symptômes de changements cognitifs après une lésion cérébrale ne se manifesteront pas chez tout le monde. Cela peut aussi se produire chez les personnes atteintes de troubles mentaux, la population vieillissante et les personnes atteintes de différentes maladies. Les personnes qui présentent des symptômes cognitifs à la suite d’une lésion cérébrale acquise doivent être référées à un neuropsychologue pour des tests neuropsychologiques qui puissent en élucider la cause principale. Ensuite, ces résultats et le profil de vos besoins cognitifs serviront à créer des plans de traitement personnalisés.

Réadaptation cognitive et rétablissement

Chaque personne est unique, et chaque lésion cérébrale l’est aussi. C’est pourquoi il est impossible de prédire l’impact du rétablissement sur votre cognition, ou capacité de réflexion. La réadaptation cognitive est un outil qui peut avoir un impact positif. La réadaptation cognitive est un ensemble de traitements qui visent à améliorer le fonctionnement cognitif d’une personne, dans sa vie quotidienne, après une lésion. Différents professionnels sont impliqués dans la réadaptation cognitive, mais les thérapeutes les plus courants sont les orthophonistes ou les ergothérapeutes agréés. Parfois, la thérapie est dispensée par une personne appelée « thérapeute en réadaptation cognitive ».

Pour que la réadaptation cognitive soit efficace, elle doit être conçue spécifiquement pour vos besoins et vos objectifs, en mettant l’accent à la fois sur vos forces cognitives et sur vos défis. Chaque personne est différente, ce qui signifie que les plans de réadaptation doivent l’être aussi.

La réadaptation cognitive peut aider même des années après une blessure. Il n’est jamais trop tard pour chercher du soutien afin de développer vos capacités cognitives et de relever les défis auxquels vous pouvez être confronté.


Voir sources

Rétablissement

Une personne ayant subi une première commotion cérébrale se rétablit habituellement complètement dans les quelques jours ou les semaines suivant la blessure. Cependant, il n’y a pas de cas identique, le rétablissement est différent pour chacun.

L’Ontario Neurotrauma Foundation lignes directrices sur les commotions cérébrales, les lésions cérébrales légères (LCL) et les symptômes persistants ont été élaborées pour améliorer les soins aux patients par la création d’un cadre appliqué par les professionnels de la santé afin d’identifier et de traiter efficacement les personnes qui présentent des symptômes persistants à la suite d’une commotion cérébrale ou d’une lésion cérébrale légère.

La version pour les patients des Lignes directrices sur les commotions cérébrales/les LCL et les symptômes persistants s’adresse aux adultes de plus de 18 ans. Elles ont été élaborées afin de faciliter la communication entre les fournisseurs de soins et les patients. À compter de 2019, ces lignes directrices deviendront des lignes directrices évolutives afin de veiller à ce que la documentation de recherche la plus récente soit intégrée aux recommandations.

Cette section aborde les sujets suivants:


Conseils sur la récupération après une commotion cérébrale

Les symptômes que vous éprouvez peuvent être difficiles à gérer et avoir une incidence sur votre vie quotidienne. Certains symptômes peuvent survenir et disparaître, et votre rétablissement peut prendre plus longtemps que prévu. Cela peut être frustrant, débilitant et effrayant. Vous n’êtes pas seul – le rétablissement peut être difficile pour de nombreuses personnes. Avec la bonne éducation et le bon soutien, vous serez en mesure de relever ces défis et de réaliser des progrès positifs.

Voici quelques manières de favoriser votre rétablissement de façon proactive après une commotion cérébrale. Assurez-vous d’écouter votre médecin s’il prescrit des étapes précises pour votre plan de rétablissement.

Un niveau de repos et d’activité adéquat
Selon les lignes directrices sur les commotions cérébrales, vous devriez devenir plus actif, lentement, après 24 à 48 heures de repos. Il s’agit d’un changement de la « thérapie au cocon » – la pratique de longues périodes de repos à faible éclairage avec peu ou pas d’activité. Des recherches récentes indiquent que de longues périodes de repos peuvent faire plus de mal que de bien [1].

Les activités quotidiennes devraient être recommencées graduellement. Plus les symptômes diminuent, plus le patient peut devenir actif [2]. Il faut toujours consulter votre médecin avant de reprendre une activité qui comporte un risque important de blessure. Si vos symptômes s’aggravent lorsque vous êtes actif, essayez d’en réduire l’intensité. Chaque personne a son propre seuil d’activité, et cela peut prendre du temps pour le trouver.

Il n’y a pas d’échéancier fixe pour le moment où vous êtes censé pouvoir reprendre vos activités régulières. L’important, c’est que vous preniez votre temps et que vous consultiez votre médecin.

Le retour progressif au travail
Comme dans le cas de l’activité physique, votre retour au travail devrait être graduel et s’effectuer au fil du temps. Selon la gravité de votre commotion cérébrale, votre retour au travail pourrait avoir lieu quelques jours à quelques semaines après votre blessure. Assurez-vous de parler à votre employeur de votre commotion cérébrale, de tout symptôme que vous ressentez encore et de la meilleure transition vers une reprise complète des responsabilités [3].

Gardez un journal de ce que vous ressentez pendant et après le travail. Cela vous aidera à suivre vos symptômes et à déterminer si vous êtes prêt à faire un pas en avant et à augmenter votre charge de travail. Pendant que vous travaillez, prenez des pauses fréquentes pour laisser à votre cerveau le temps de se reposer. Vous devriez également prévoir plus de temps pour terminer les tâches et essayer de trouver un environnement calme pour terminer votre travail.

Si vous êtes prêt à retourner au travail, mais que vous ayez besoin d’un peu d’aide pour lancer le processus, consultez la section sur le retour au travail pour des conseils et des ressources.

Demander de l’aide
Si vous avez de la difficulté à accomplir des tâches ménagères, comme cuisiner ou faire le ménage, demandez de l’aide à un membre de votre famille ou à un ami. Reprenez graduellement vos activités, selon les recommandations du médecin.
Emmenez quelqu’un avec vous à vos rendez-vous
Lorsque vous subissez une commotion cérébrale, les symptômes peuvent rendre difficile le suivi de l’information ou la prise de rendez-vous. Il peut être utile d’emmener un ami ou un membre de votre famille à vos rendez-vous. Ils pourraient noter des renseignements et communiquer avec votre équipe médicale.

Facteurs de risque et commotions cérébrales

Plusieurs facteurs de risque sont pris en considération lorsque les médecins établissent le plan de rétablissement d’une commotion cérébrale.

Domaine médical
  • Les antécédents de lésions cérébrales
  • Les problèmes neurologiques ou psychiatriques antérieurs
  • Les effets d’autres problèmes de santé comme les médicaments, les blessures corporelles, etc.
  • L’anxiété
  • La dépression
  • L’insomnie
  • Le nombre de symptômes présents
Facteurs personnels ou environnementaux qui peuvent nuire au rétablissement
  • Le mécanisme de blessure (accident de véhicule automobile, voie de fait)
  • Les retards importants ou l’impossibilité de retourner au travail suite à la blessure
  • Le fait d’être étudiant
  • Les facteurs de stress
  • L’âge avancé
  • Le manque de soutien social
  • Être de sexe féminin
  • Une résilience affaiblie
  • Un retour hâtif à un sport de contact
  • Tous ces facteurs auront une incidence sur la rapidité avec laquelle vous vous remettrez de votre commotion cérébrale.
Commotions multiples et syndrome du deuxième impact
Subir une commotion cérébrale pendant le rétablissement d’une commotion cérébrale antérieure peut accroître le risque de problèmes à long terme. Le syndrome du deuxième impact est un événement extrêmement rare où une deuxième commotion cérébrale suit de près une commotion cérébrale précédente pas encore guérie; cela entraîne un gonflement incontrôlé du cerveau. La plupart des cas signalés concernent des adolescents et des jeunes adultes. Dans quelques cas à l’échelle mondiale, cela a même mené à la mort [4].

Il est important de guérir complètement d’une première commotion cérébrale avant de retourner à tout sport ou activité qui pourrait vous exposer à un risque élevé d’en subir une autre. Lorsque vous retournez à un sport ou à une activité, vous devriez parler avec votre entraîneur ou votre équipe de direction à propos des mesures de sécurité à prendre.

Tous ces facteurs auront une incidence sur la rapidité avec laquelle vous vous remettrez de votre commotion cérébrale. [5].

Et si mes symptômes de commotion ne disparaissent pas?

Si vous présentez toujours des symptômes un mois après votre blessure, il s’agit de symptômes persistants (aussi appelés symptômes prolongés ou syndrome post-commotionnel). Le rétablissement de chaque personne est différent, alors ne vous inquiétez pas s’il y reste des symptômes après un mois. Parlez-en avec le médecin traitant.

Les symptômes persistants comprennent :

  • Des maux de tête
  • De la fatigue ou de la difficulté à dormir
  • De l’instabilité ou des pertes d’équilibre
  • Des problèmes de mémoire ou de concentration

Si vous avez des convulsions, des troubles de l’élocution ou des engourdissements, consultez votre médecin avant le premier mois.

Les symptômes prolongés peuvent affecter la vie quotidienne et rendre difficiles les activités régulières. Votre médecin voudra peut-être vous soumettre à d’autres tests et vous rencontrer plus souvent, si vous avez des symptômes persistants. Les tests et examens médicaux indiqueront la meilleure façon de gérer vos symptômes. Consultez le guide de l’ONF pour obtenir de plus amples renseignements sur la gestion des symptômes prolongés..

Cliniques privées de traitement des commotions cérébrales

Il y a de nombreuses cliniques privées de traitement des commotions cérébrales au Canada, offrant une vaste gamme de méthodes et de thérapies de rétablissement des commotions cérébrales. Ces cliniques privées n’ont aucune surveillance ni réglementation fédérale ou provinciale; il n’y a pas de garanties quant aux services qu’elles offrent. Lorsque vous et votre être cher cherchez à savoir si une clinique privée est un bon choix, posez les questions suivantes [6]:

  • La clinique a-t-elle un médecin?
  • La clinique a-t-elle une équipe de professionnels de la santé autorisés?
  • La clinique suit-elle les normes de soins les plus à jour pour gérer une commotion cérébrale?
  • Quels outils, tests et recommandations la clinique utilise-t-elle?

Avis de non-responsabilité : Il ne manque pas d’outils de diagnostic médical en ligne, de groupes d’entraide ou de soutien, ou de sites qui font des affirmations non fondées sur le diagnostic, le traitement et le rétablissement. Veuillez noter qu’il se peut que ces sources ne soient pas fondées sur des données probantes, réglementées ou modérées adéquatement. Nous vous encourageons à demander des conseils et des recommandations au sujet du diagnostic, du traitement et de la gestion des symptômes auprès d’un professionnel de la santé réglementé comme un médecin ou une infirmière praticienne. Vous devriez être mis en garde contre les sites qui font l’une ou l’autre des affirmations suivantes :

  • Le produit ou le service promet une solution rapide
  • L’offre paraît trop beau pour être vrai
  • Le produit ou les services sont spectaculaires ou radicaux et ne sont pas appuyés par des organisations médicales et scientifiques de bonne réputation.
  • Des termes comme « la recherche est en cours » ou « résultats préliminaires de la recherche » sont utilisés, ce qui indique qu’il n’y a pas de recherche en cours.
  • Les résultats ou les recommandations du produit ou du traitement sont fondés sur une seule étude ou un petit nombre d’études de cas et n’ont pas été examinés par des experts externes.
  • On utilise de témoignages de célébrités ou de clients/patients antérieurs qui sont anecdotiques et non fondés sur des données probantes 

Faites toujours preuve de prudence et suivez les conseils de votre équipe médicale. 


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