Prestations d’invalidité provinciales/territoriales

Les programmes canadiens d’aide financière diffèrent d’une province et d’un territoire à l’autre. Il peut être difficile de déterminer ce à quoi vous êtes admissible et où trouver des programmes qui pourraient vous aider.

Le gouvernement du Canada dispose d’un excellent outil en ligne qui peut aider à cibler les programmes d’aide financière fédéraux, provinciaux et territoriaux auxquels vous pourriez être admissible. Utilisez l’outil de recherche des indemnités pour déterminer les indemnités fédérales, provinciales ou territoriales auxquelles vous pourriez être admissible. Si vous avez besoin d’aide, demandez à un aidant naturel, à un ami ou à un membre de la famille de vous aider à trier les résultats.

En plus de l’outil de recherche des indemnités, voici quelques renseignements supplémentaires sur les ressources d’aide financière aux niveaux provincial et territorial.

Services provinciaux et territoriaux pour les personnes handicapées

Chaque province et territoire offre des services aux personnes handicapées qui peuvent vous aider à déterminer l’aide financière qui pourrait vous être offerte.

Plus de renseignements sur les prestations d’invalidité provinciales et territoriales

Aide sociale/aide au revenu

L’aide sociale est un programme conçu par chaque province et territoire pour fournir de l’argent aux personnes et aux familles qui ont exploré tous les autres moyens de soutien financier et qui en ont besoin. L’argent sert à répondre à des besoins fondamentaux comme la nourriture, le loyer et les services publics (chauffage, eau et électricité).

Les exigences et l’admissibilité au programme sont déterminées par chaque province et territoire. Vous pouvez en apprendre davantage sur le programme d’aide sociale ou de soutien du revenu de votre province ou territoire dans la liste ci-dessous.

Indemnisation des accidentés du travail

Si votre lésion cérébrale résulte d’un accident de travail, les programmes provinciaux et territoriaux d’indemnisation des accidentés du travail peuvent vous aider financièrement.

Veuillez noter que si vous êtes un employé fédéral, vos demandes de règlement passeront par le Programme du travail fédéral.

Types de réadaptation

Veuillez noter que les thérapies énumérées ci-dessous ne sont pas toutes accessibles au public et peuvent ne pas être couvertes par les assureurs. Il peut y avoir des frais à payer, selon le type de thérapie que vous suivez.

Il y a plusieurs types de réadaptation que les personnes atteintes de lésions cérébrales peuvent trouver utiles pour leur rétablissement. Nous avons inclus les thérapies de réadaptation les plus courantes et les plus reconnues;  différentes thérapies de réadaptation seront recommandées pour différentes personnes. Toutes les thérapies de réadaptation ne seront pas disponibles dans toutes les régions. Discutez avec votre équipe médicale des possibilités de réadaptation qui s’offrent à vous et des façons dont vous pouvez y accéder. Il peut y avoir des services de réadaptation en ligne qui peuvent rendre l’obtention de soutien encore plus facile.

Vous pouvez également communiquer avec votre association locale des lésions cérébrales pour connaître les groupes publics disponibles.

L’ergothérapie
L’ergothérapie contribue aux activités de la vie quotidienne et à la création d’un milieu familial qui permette à la personne atteinte d’une lésion cérébrale d’être aussi indépendante que possible. Cela inclut :

  • Cuisiner
  • Manger
  • Se laver
  • Faire le ménage
  • Se vêtir
  • Aller à l’arrêt d’autobus

Après une lésion cérébrale, ces activités quotidiennes peuvent être plus difficiles. Si vous avez des problèmes de motricité fine, des problèmes de mémoire ou de traitement des instructions, des problèmes de vision, d’ouïe ou de toucher, l’ergothérapie vous sera très utile.

Un ergothérapeute effectuera une évaluation fonctionnelle pour vous, votre famille et votre environnement. Il identifiera les manques et les obstacles environnementaux et créera un plan de traitement conçu spécialement pour vous. Une partie du plan consiste à élaborer des objectifs précis que vous voulez atteindre et à utiliser des outils et des stratégies pour vous aider à y arriver. Un ergothérapeute vous aide à réapprendre vos compétences en soins personnels, en travail et en loisirs. Cela comprend l’enseignement de nouvelles façons de faire, si vos capacités ont changé. Son travail consiste à vous aider avec vos activités de la vie quotidienne de façon aussi indépendante que possible, au moyen d’outils, de nouveaux processus et d’activités. L’ergothérapeute procèdera même à une évaluation du milieu familial, afin qu’il soit adapté à vos besoins. Cela comprend la formulation de recommandations sur l’emplacement des meubles et la façon d’éliminer les risques de trébuchement et de prévenir d’autres blessures.

La physiothérapie
La physiothérapie met l’accent sur l’amélioration du mouvement et de la mobilité, au moyen d’étirements et d’exercices soigneusement surveillés. Il s’agit de l’une des thérapies les plus courantes – la plupart des personnes qui se remettent de blessures physiques en ont besoin. Un physiothérapeute est un professionnel de la réadaptation qui évaluera vos capacités physiques et établira un plan de traitement pour améliorer votre force, votre tonus musculaire ou votre mobilité. Les exercices et les activités peuvent inclure des exercices d’amplitude des mouvements, des exercices axés sur le renforcement de l’endurance et des muscles, des exercices d’équilibre qui cibleront les secteurs déficitaires et un entraînement à la marche pour améliorer la posture et la marche.

La physiothérapie peut être de courte ou de longue durée. On peut aussi vous donner des activités ou des exercices que vous devez faire entre les rendez-vous. À mesure que vous atteindrez vos objectifs en physiothérapie, vos capacités et vos besoins seront réévalués, et votre plan sera adapté pour vous assurer de continuer à faire des progrès positifs.

La thérapie psychologique
La thérapie psychologique, aussi appelée counseling, est une excellente façon de prendre soin de votre santé mentale et de mieux comprendre vos émotions, comportements et pensées. C’est aussi une excellente façon de vous libérer de votre charge de travail et de recevoir des commentaires prévenants et réfléchis de la part d’un professionnel. Le counseling peut être assuré par un psychiatre ou un psychologue – les deux sont des professionnels de la santé mentale agréés. La principale différence est qu’un psychiatre a un diplôme en médecine et peut prescrire des médicaments.

Le professionnel de la santé qui fournit le traitement effectuera d’abord une évaluation pour vous aider à déterminer ce dont vous avez besoin et les objectifs que vous aimeriez atteindre.

L’orthophonie et la thérapie du langage
Les effets possibles des lésions cérébrales incluent des problèmes de communication cognitive. Il se peut que vous ne soyez pas en mesure d’analyser vos pensées, que vous ayez de la difficulté à organiser votre discours ou que vous ayez de la difficulté à lire ou à écrire. Un orthophoniste peut aider à réapprendre les techniques de communication et les nouvelles techniques d’adaptation.

Une personne peut aussi avoir de la difficulté à parler ou à avaler. Ces difficultés sont liées aux muscles de la gorge et de la bouche. Non seulement il peut être difficile de parler, mais il peut aussi être difficile de manger ou de boire, ce qui entraîne d’autres problèmes de nutrition et de saine alimentation. Un orthophoniste effectuera des tests aux premiers stades (soins actifs) du rétablissement si une personne éprouve l’un ou l’autre de ces problèmes. Il peut être recommandé que la personne continue de travailler avec un orthophoniste pour améliorer ses capacités de parler et d’avaler. Il peut s’agir d’un long processus qui exige de la patience, et qui sera mis à jour de façon continue.

La thérapie cognitivo-comportementale
La thérapie cognitivo-comportementale est une réadaptation axée sur la création de programmes et d’activités qui vous aideront à adopter un comportement positif et productif. La thérapie cognitivo-comportementale couvre de nombreux symptômes des lésions cérébrales, y compris la rétroaction neuronale, le comportement approprié, la mémoire et le traitement de l’information. Comme il n’y a pas deux lésions cérébrales identiques, la thérapie cognitivo-comportementale n’a pas de programme d’exercices et d’activités établi. Votre thérapeute procédera à une évaluation initiale et fixera avec vous des objectifs que vous viserez ensuite. Une fois ces objectifs atteints, de nouveaux objectifs seront établis, et le plan de traitement évoluera pour inclure des activités qui vous aideront à les atteindre.

La thérapie cognitivo-comportementale est de plus en plus courante ; elle fait de plus en plus partie de la réadaptation pour les lésions cérébrales mais n’est pas aussi largement disponible que d’autres types de réadaptation.

La thérapie de réadaptation professionnelle
Après une lésion cérébrale, il peut être difficile de retourner au travail. Selon votre blessure, vous pourriez ne pas être en mesure de retourner à votre ancien lieu de travail ou vous pourriez devoir trouver de nouvelles stratégies pour vous aider à accomplir des tâches liées au travail. La réadaptation professionnelle vise à vous aider à vous préparer à réintégrer le marché du travail. Ce type de réadaptation vous donne les outils et les compétences nécessaires pour trouver un poste à temps partiel ou à temps plein. En partenariat avec l’Association canadienne de réadaptation professionnelle, nous avons élaboré un guide pour vous aider à comprendre le processus de retour au travail.

La thérapie par l’art
La thérapie par l’art est une thérapie plus expérimentale. Les patients réalisent des projets artistiques dans le cadre d’un programme personnalisé. Lorsqu’on travaille sur un projet artistique créatif, on peut stimuler plusieurs parties du cerveau en même temps et encourager les voies neuronales à se former. La thérapie par l’art peut aussi améliorer la motricité fine, relever d’autres défis cognitifs comme la mémoire et l’attention, et améliorer la santé mentale et l’humeur. La thérapie par l’art est menée par des thérapeutes artistiques agréés et représente normalement une dépense de réadaptation que l’on doit assumer soi-même.
La méditation de pleine conscience et le yoga
La méditation de pleine conscience et le yoga sont devenus des formes populaires de thérapie après une lésion cérébrale. Tous deux mettent l’accent sur le concept de tranquillité d’esprit, de limitation des distractions extérieures et de concentration sur la respiration profonde et la détente. La méditation peut réduire le stress et l’anxiété et permet un contrôle émotionnel ; c’est une excellente technique pour se calmer.

Le yoga réduit également le stress et l’anxiété tout en ajoutant des éléments de mouvement physique. Les mouvements de yoga sont conçus pour être adaptés et exécutés à son propre rythme. Il y a des cours et des mouvements spéciaux conçus spécialement pour les personnes qui ont besoin d’adaptation.

La musicothérapie
La musicothérapie utilise la musique pour aider à atteindre des objectifs fonctionnels, à améliorer la santé mentale et la cognition, et à promouvoir la conscience de soi et la réflexion. La musique peut être utile dans la résolution de divers problèmes : problèmes de parole (grâce au chant), d’habiletés motrices (jouer des instruments) et de cognition (grâce à la composition). Les musicothérapeutes sont des professionnels agréés qui suivent une formation de plusieurs années. La musicothérapie est une dépense de réadaptation que l’on doit assumer soi-même.

Plus d’informations sur la musicothérapie

La thérapie récréative
La thérapie récréative utilise des activités de loisirs qu’une personne ferait normalement pour atteindre ses objectifs de réadaptation. Le but de cette thérapie est d’aider la personne à devenir le plus autonome possible dans le cadre de ces activités. Cela peut comprendre la marche, les activités de plein air, les arts et l’artisanat, la danse – tout ce qu’une personne ferait normalement en tant que loisir. Les thérapeutes récréatifs agréés utiliseront ces activités pour aider à la cognition, à la santé mentale et même à la santé physique si les activités sont axées sur l’exercice.

Autres spécialistes en réadaptation

Selon vos besoins en matière de réadaptation, vous pouvez travailler avec d’autres spécialistes de la réadaptation. Veuillez noter que vous n’aurez peut-être pas besoin de travailler avec tous les types de spécialistes en réadaptation. Les médecins feront des recommandations et des références, en fonction de vos besoins.

Les audiologistes
Un audiologiste est un professionnel de la santé spécialisé dans les problèmes de perte auditive et d’équilibre liés à l’oreille interne et au système vestibulaire. Les audiologistes peuvent diagnostiquer et recommander des traitements pour les personnes atteintes de lésions cérébrales ayant subi une perte auditive.
Les thérapeutes comportementaux
Un thérapeute comportemental utilise la formation professionnelle pour aider les personnes ayant des défis de comportement à distinguer les bons comportements des mauvais. Le thérapeute déterminera les comportements problématiques et établira un plan de traitement en fonction de ce que la personne veut accomplir. Bien qu’il existe de nombreux types de thérapie comportementale, le thérapeute aidera à renforcer les comportements positifs.
Les gestionnaires de cas
Un gestionnaire de cas est une personne qui peut vous aider à coordonner vos rendez-vous et d’autres activités quotidiennes après votre lésion cérébrale, particulièrement si vous éprouvez des difficultés cognitives qui rendent la planification et la prise de rendez-vous difficiles. Les gestionnaires de cas peuvent aussi vous aider à vous rendre à vos rendez-vous et en vous aidant dans vos activités après les rendez-vous.

Les gestionnaires de cas ne sont pas disponibles partout au Canada et leurs services peuvent être une dépense personnelle. Il faut parler à votre médecin des spécialistes de la réadaptation disponibles dans votre région et de ce qui vous conviendrait.

Les chiropraticiens
Les chiropraticiens se concentrent sur le traitement des problèmes neuromusculaires (nerfs et muscles) en travaillant physiquement sur la colonne vertébrale. Leur objectif est d’améliorer la structure musculaire et squelettique et de réduire la douleur dans le dos et les articulations connexes. Les services de chiropraticiens peuvent être utiles pour les personnes qui souffrent de douleurs persistantes causées par des blessures physiques.
Les diététistes
Un diététiste est un professionnel de la médecine titulaire d’un diplôme en sciences de la nutrition. Les diététistes sont en mesure de comprendre l’impact des aliments sur la santé et le bien-être, et ils travaillent pour créer des régimes alimentaires complets qui traitent les problèmes nutritionnels. Le traitement des problèmes nutritionnels peut aider à traiter d’autres problèmes, comme les lésions cérébrales.

Veuillez noter qu’il y a une différence entre ‘diététiste’ et ‘nutritionniste’. Le terme diététiste est protégé au Canada, ce qui signifie qu’il requiert une certification professionnelle. Le terme nutritionniste n’est protégé qu’en Alberta, au Québec et en Nouvelle-Écosse. Cela signifie qu’une personne peut être nutritionniste en Colombie-Britannique, mais qu’elle n’a pas les mêmes titres de compétence qu’une personne en Alberta. L’organisation Diététistes du Canada offre une explication et un tableau des titres protégés par province/territoire qui peut vous aider à déterminer quel type de professionnel de la santé consulter.

Les spécialistes des oreilles, du nez et de la gorge (ORL)
Un oto-rhino-laryngologiste est un spécialiste des systèmes connectés de la tête. Un spécialiste ORL peut diagnostiquer et recommander des traitements pour des problèmes comme la perte auditive, l’acouphène, les problèmes de sinus, les problèmes d’équilibre et les difficultés à avaler.
Les planificateurs de soins de vie
Un planificateur de soins de vie agréé peut vous aider à créer un plan après un événement marquant comme une lésion cérébrale. Ce plan peut comprendre les services, le soutien et les coûts nécessaires. Un planificateur de soins de vie effectuera une évaluation en personne et élaborera un plan qui aidera à déterminer les besoins futurs. C’est extrêmement utile, surtout si la capacité de planifier d’une personne est compromise ou si sa famille s’inquiète des soins, des finances et de la planification d’urgence pour l’avenir.
Les planificateurs de compétences (ou planificateur de dynamique de la vie)
Un planificateur de dynamique de la vie est formé pour enseigner à d’autres personnes comment acquérir et améliorer des compétences de la vie quotidienne. Le terme compétences de vie est utilisé pour décrire toute compétence utile dans les activités de la vie quotidienne : la communication, les relations interpersonnelles, la prise de décisions et les soins à domicile.
Les préposés aux services de soutien à la personne
Un préposé aux services de soutien à la personne vous aidera dans vos activités de la vie quotidienne et vos soins personnels, et vous accompagnera à temps plein ou à temps partiel, à la maison ou dans un centre de traitement. Son rôle est d’aider à rendre votre routine quotidienne plus facile à gérer.
Les neurologues
Un neurologue est un professionnel de la santé spécialisé dans le traitement du système nerveux, incluant le cerveau. Un neurologue est l’un des médecins qui seraient en mesure de poser un diagnostic de lésion cérébrale et d’en traiter les symptômes. Les neurologues contribuent également à la prise en charge des lésions cérébrales et de leurs symptômes grâce au traitement et aux références vers d’autres options de traitement.
Les neuropsychologues
Un neuropsychologue se spécialise dans la compréhension des liens entre le cerveau et les comportements. Dans le cas d’une personne atteinte d’une lésion cérébrale acquise, un neuropsychologue peut aider à déterminer l’effet de la lésion sur ses capacités cognitives et ses comportements et formuler des recommandations sur les mesures de réadaptation qui pourraient être utiles au rétablissement.
Les physiatres
Un physiatre se spécialise en médecine physique et en réadaptation. Les physiatres peuvent aider une personne ayant subi une lésion cérébrale en évaluant ses besoins physiques et en élaborant des plans de réadaptation ou de traitement. Un physiatre peut déterminer les problèmes physiques, cognitifs ou comportementaux qui peuvent résulter d’une lésion cérébrale et formuler des recommandations à cet égard.
Les thérapeutes récréatifs
Un thérapeute récréatif est un professionnel qui utilise les loisirs et les activités récréatives comme moyen de réadaptation pour acquérir des compétences. Les traitements sont fondés sur une évaluation et peuvent être utiles pour les personnes qui ont des problèmes sociaux, cognitifs et comportementaux, afin de développer leur autonomie et améliorer leur qualité de vie.
Les thérapeutes de la respiration
Un thérapeute de la respiration est un professionnel qui peut aider à surmonter les difficultés respiratoires. Les thérapeutes de la respiration travaillent aux côtés de médecins dans les hôpitaux pour fournir des soins respiratoires d’urgence, dans des centres de réadaptation ou à domicile, dans les cas de personnes qui ont des difficultés respiratoires continues. Les médecins formuleront une recommandation s’ils pensent que vous avez besoin de consulter un thérapeute de la respiration pendant votre réadaptation.
Les travailleurs sociaux
Un travailleur social est un professionnel de la santé qui offre un soutien continu au patient et à sa famille en assurant la défense de leurs droits et en les aidant à accéder aux services. Les travailleurs sociaux peuvent aussi offrir des services de counseling à certains niveaux, leur principal objectif étant d’améliorer le bien-être général. Un travailleur social peut aider énormément une personne qui ne sait pas où trouver de l’information ou des ressources, ou qui a besoin d’aide pendant qu’elle cherche des services.

Parler de votre lésion cérébrale à votre famille et à vos amis

L’un des aspects les plus frustrants de la vie avec les effets des lésions cérébrales est d’essayer de faire comprendre aux autres comment vous vous sentez et combien vous êtes touché par les effets cognitifs, physiques, émotionnels et comportementaux de votre blessure.

Vos amis et votre famille ne connaissent peut-être pas les lésions cérébrales, et ils peuvent faire des commentaires qui vous blessent ou vous contrarient. Ils sont bienveillants, mais ils ne savent pas ce que vous vivez. Et ils ne pourront le savoir que si vous leur en parlez. Vous pouvez le faire en créant une atmosphère ouverte de communication et de dialogue. Profitez de l’occasion pour les informer de votre blessure et de ses effets. Les connaissances mènent à la compréhension et, même si cela peut être frustrant et demander de la patience, il est important de maintenir ces liens avec les amis et la famille.

Voici quelques exemples de commentaires ou de questions que vous pourriez entendre de la part de membres de votre famille ou d’amis. N’oubliez pas que vos amis ou les membres de votre famille sont bien intentionnés et veulent savoir comment vous parler.

« Quand iras-tu mieux? »
Personne ne veut vivre avec une perte de mémoire, de la fatigue, de la douleur ou tout autre effet des lésions cérébrales. Malheureusement, les lésions cérébrales exigent beaucoup de temps, de patience et d’engagement en matière de réadaptation. Vous ne serez plus jamais ce que vous étiez avant la blessure, et c’est un sujet dont vous et vos amis/familles devez discuter. Le rétablissement d’une lésion cérébrale ne se fait pas du jour au lendemain. Vous vous rétablissez continuellement et vous vous adaptez. Expliquez à vos proches comment ils peuvent vous aider et vous soutenir. Dites-leur ce dont vous avez besoin et tenez-les au courant de l’évolution de vos besoins au fil du temps.
« Heureux de te voir de retour à la normale »
Les lésions cérébrales sont appelées une invalidité invisible parce que de nombreux symptômes ne sont pas immédiatement visibles aux autres. Ce que votre ami ou membre de votre famille ne sait pas, c’est que pour vous préparer à les voir, vous avez dormi pendant des heures et vous devrez ensuite dormir de nouveau pour vous rétablir. Ou que vous passez la plus grande partie de votre temps isolé du monde, à faire face à vos symptômes, alors que pour eux, vous avez l’air « normal ». La réalité est bien loin de là ! Vous pouvez vous sentir blessé et frustré par ces commentaires, mais vos proches ne sauront pas ce que vous vivez si vous ne leur en parlez pas. Dites-leur combien la fatigue physique et cognitive affecte votre vie quotidienne. Demandez-leur d’écouter et de poser des questions sur ce que vous vivez et sur ce qui vous semble « normal ».
« Tu ne sors plus avec nous »
Des lumières vives, des sons forts ou multiples et d’autres stimuli peuvent être difficiles à affronter après une lésion cérébrale. Les environnements traditionnels de socialisation peuvent déclencher des symptômes ou les aggraver. Vous pourriez vivre un isolement social accru, et de tels commentaires sont frustrants. Mais vos proches ne comprennent pas ce que vous vivez ou ni comment vous aider. Faites savoir à vos amis ou aux membres de votre famille quels types d’environnements ne fonctionnent pas pour vous en ce moment. Socialisez en petits groupes ou en tête-à-tête à la maison ou dans un endroit où vous êtes à l’aise. Si vous pouvez contrôler votre environnement, vous pouvez contrôler vos symptômes et avoir plus de plaisir en étant avec votre famille et vos amis.
« J’ai l’impression que tu es différent et que notre relation a changé »
Vous faites face à un tout nouvel ensemble de circonstances qu’avant votre lésion cérébrale. Vous êtes peut-être différent, et c’est correct. Mais ça peut être blessant d’entendre quelqu’un le dire. Cela peut vous amener tous les deux à vous attarder sur le passé alors que vous devriez vous concentrer sur l’avenir de votre relation. Parlez à votre ami ou membre de votre famille de ce que vous ressentez. Grâce à la communication et à un engagement continu, vous pouvez forger une nouvelle relation.
« Tu n’écoutais pas? Je te l’ai déjà dit »
Vous écoutiez, mais vous avez peut-être une perte de mémoire ou de la difficulté à vous concentrer après une lésion cérébrale. C’est un défi commun qui peut être très frustrant pour vous deux. Même si vous pouvez utiliser toutes sortes de trucs et de stratégies pour vous aider à composer avec la perte de mémoire, vous avez besoin que vos amis et votre famille soient patients et non critiques. Il n’y a pas de solution miracle aux troubles de la mémoire, alors assurez-vous que votre famille et vos amis sont au courant et comprennent vos défis ; cela réduira la frustration des deux côtés.
« Je ne veux pas vous contrarier. J’ai l’impression de toujours marcher sur des œufs »
Ce type de commentaire peut être blessant. Il découle d’un manque de connaissances sur les déficiences causées par les lésions cérébrales. Vous pouvez présenter de multiples symptômes de lésion cérébrale qui pourraient avoir une incidence sur la façon dont vous interagissez avec les autres. Par exemple, vous pourriez avoir une labilité émotionnelle (c’est-à-dire des réactions émotionnelles extrêmes comme rire ou pleurer de façon excessive et parfois dans des situations inappropriées), une douleur chronique, des problèmes de comportement et de la frustration par rapport aux changements que vous avez subis et que les gens ne comprennent pas. Tout cela est courant pour les survivants de lésions cérébrales, et il est important de le communiquer à votre ami ou à un membre de votre famille. Il peut y avoir des moments où vous êtes tous les deux en colère. En étant ouvert et honnête, vous serez en mesure de communiquer avec plus de considération et de réflexion.

Ce ne sont là que quelques exemples de ce que vous pourriez entendre de la part de votre famille et de vos amis au fur et à mesure que tout le monde s’ajuste et s’adapte. Vos proches n’essaient pas d’être offensants, ils essaient d’être solidaires. Expliquez-leur pourquoi des commentaires comme ceux-ci sont blessants et aidez-les à comprendre comment communiquer avec vous de façon plus positive.

D’autres façons d’éduquer la famille et les amis

Demandez-leur de visiter la section sur la famille et les aidants naturels de ce site et de prendre le temps d’en consulter l’information, afin de mieux connaître la complexité de la vie avec une lésion cérébrale.

Assistance téléphonique et soutien en cas de crise

Si vous êtes en situation d’urgence, vous devriez toujours appeler le 9-1-1.

Pour les centres de crise et les soutiens dans votre région, consultez la liste ci-dessous.

Canada
Canada Suicide Prevention Services sont une ligne nationale d’aide en cas de crise et de suicide qui offre des services d’appel et de messagerie texte. Numéro sans frais, 24 heures sur 24 :  (1-833) 456-4566 or Text 45645 de 16 h à 12 h.

La Ligne d’écoute d’espoir pour le mieux-être est offerte aux Autochtones de partout au Canada. Composez sans frais le (1-855) 242-3310 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ou utilisez le lien de la boîte de clavardage ici.

Alberta
Distress Centre Calgary


Distress Line of Southwestern Alberta


Doctor Margaret Savage Crisis Centre
Lakeland


Salvation Army Hope Line
Greater Edmonton


Distress Line
Edmonton


Wheatland Crisis Society Helpline
Strathmore

British Columbia
Crisis Centre
Provincial


BC 211
Provincial


Burnaby Mental Health and Addictions Centre
Burnaby


Canadian Mental Health Association Crisis Line
Kootenay, Vernon, Kelowna, Williams Lake


Crisis Prevention, Intervention, and Information Centre
Northern British Columbia


S.A.F.E.R. (Suicide Attempt Follow-up, Education, & Research)
Vancouver


Vancouver Island Crisis Society
Vancouver Island


KUU-US Crisis Line Society
Provincial – Indigenous


Telecare Crisis and Caring Line>
Provincial


Fraser Health Crisis Line
Fraser Health region, including Abbotsford, Agassiz, Burnaby, Chilliwack, Coquitlam, Delta, Hope, Langley, Maple Ridge, Mission, New Westminster, Pitt Meadows, Surrey, and White Rock.


S.U.C.C.E.S.S. Chinese Helplines
Richmond and area


CHIMO Services Crisis Intervention Program
Richmond, South Delta, Ladner & Tsawwassen

Manitoba
Crisis Stabilization Unit
Winnipeg


Interlake Regional Health Authority
View the area served here


Klinic Community Health Centre
Winnipeg


MB Farm, Rural & Northern Support Services


Reason to Live Suicide Line
Provincial


First Nations and Inuit Hope for Wellness Help Line
Services de counseling offerts en français et en anglais – sur demande, en cri, en ojibwé et en inuktut


Northern Health Region


Prairie Mountain Health
Brandon, Assiniboine, Parkland


Southern Health-Santé Sud

New Brunswick
Chimo Helpline
Provincial, bilingual

Tele-care: 8-1-1

Newfoundland & Labrador
Mental Health Crisis Line
Provincial

Northwest Territories
NWT Helpline
Territory-wide

Nova Scotia
Mental Health Crisis Line
Provincial

Nunavut
Nunavut Kamatsiaqtut Help Line
Provincial, disponible en anglais, en français et en inuktitut

Ontario
Connex Ontario
Fournir de l’information sur les services de santé mentale et de toxicomanie


Good 2 Talk – pour les étudiants de niveau postsecondaire
Provincial


Crisis Response Services
Kenora Rainy River District


Cambridge Distress Line


Distress Centre Durham


Hamilton Crisis Line


Telephone Aid Line Kingston (T.A.L.K)


Kitchener Waterloo Distress Line


Distress Centre
Lanark, Leeds, and Grenville


Support Line
London and Middlesex


Distress Centre Niagara


Mental Health and Addictions Access Line
Niagara


Distress Centre Halton


Distress Centre of Ottawa and Region


Crisis lines


Peel Crisis Capacity Network
Brampton, Mississauga, Caledon


Spectra Helpline
Peel region – plusieurs langues disponibles


Distress Line – Sarnia Lambton


Six Nations Crisis Services
Ohsweken


Distress Centres of Greater Toronto


Torchlight Distress Line
Guelph, Dufferin


The Distress Centre of the Downtown Mission
Windsor

  • 12 pm – 12 am: (1-519) 256-5000
  • Text 2 pm – 2 am: 258258
  • Online chat from 2 pm – 2 am

York Support Services Network

Prince Edward Island
The Island Helpline
Provincial, bilingue

Québec
Centre de prévention du suicide de Québec
Provincial, bilingue


KRTB the Suicide Prevention Centre


Centre de prévention du suicide et d’intervention de crise du Bas-Saint-Laurent
Saguenay/Lac St. Jean


Service Point Baie-Saint-Paul
Baie-St-Paul


Suicide prevention centre Portneuf – Arc-en-ciel


Charlevoix Suicide Prevention Centre
La Malbaie


Suicide Prevention Centre of Quebec
Quebec City


Suicide Prevention Centre Les Deux Rives
Trois-Rivières (Quebec)


JEVI Centre de prévention du suicide – Estrie
Sherbrooke, (Quebec)


Suicide Action Montreal
Montreal, (Quebec)


Suicide Detour
Maniwaki


Amos Suicide Prevention Centre
Amos


Abitibi-Ouest Suicide Prevention Centre
La Serre


Suicide Prevention Centre of Malartic
Malartic


Suicide Prevention Centre of Rouyn-Noranda
Rouyn-Noranda


Témiscamingue Suicide Prevention Centre
Ville-Marie


Suicide Prevention Centre and Crisis Intervention Bas-St-Laurent (for Gaspésie-Îles)
Rimouski


Chaudiere-Appalaches Regional Telephone Service


Suicide Prevention Beauce-Etchemin
St-Georges-de-Beauce


Ilot-Laval Crisis Regional Service
Laval


Lanaudière Suicide Prevention Centre – Joliette


Centre prevention suicide Faubourg
St-Jérôme


Crisis and suicide prevention centre La Maison Sous les Arbres
Châteauguay


Centre de prévention du suicide de la Haute-Yamaska
Granby


Centre de crise L’Accès
Montérégie-Est


Centre de crise et de prévention du suicide La Traversée
Sorel-Tracy


Contact Richelieu-Yamaska


Centre de crise et de prévention du suicide du Haut-Richelieu Rouville
St-Jean-Sur-Richelieu


Le Tournant
Salaberry -de-Valleyfield


Le Centre d’écoute et de prévention suicide Drummond
Drummondville, (Quebec)


Le Centre de prévention suicide Arthabaska-Érable
Victoriaville

Saskatchewan
Five Hills Mental Health & Addictions Services
Moose Jaw


Saskatoon Crisis Intervention Service


North East Outreach and Support Services
Melfort


Prince Albert Mobile Crisis Unit


Mobile Crisis Services
Regina


Southwest Crisis Services
Swift Current


West Central Crisis & Family Support Centre
Kindersley

Yukon
Distress and Support Line

Ressources en santé mentale

Changement de routine de groupe de soutien et de réseau de soutien

Si vous participez à un groupe de soutien, ou si vous faites partie d’un réseau de soutien, au fil du temps, vous pourriez avoir envie de changer votre routine.

Avoir du soutien de la part des autres est un aspect important du rétablissement d’une lésion cérébrale. Cela peut se manifester de plusieurs façons, et, en même temps, ce soutien vous permet d’établir des contacts sociaux et d’encourager les autres.

Quelle que soit votre situation, tout comme il est important d’examiner attentivement les raisons pour lesquelles vous voudriez vous joindre à un groupe de soutien, il est également important de tenir compte des raisons pour lesquelles vous voulez changer cette routine.

Il peut être utile de dresser une liste des avantages et des inconvénients de votre routine et de réfléchir aux facteurs qui peuvent vous amener à désirer ce changement. En voici des exemples :

  • Pourquoi vous êtes-vous joint à ce groupe au départ?
  • Les conditions initiales ont-elles changé pour vous?
  • Croyez-vous avoir parlé autant que vous pouviez de votre situation, à ce stade-ci?
  • Avez-vous l’impression de vous répéter?
  • Avez-vous besoin de temps à l’extérieur du groupe pour traiter ce que vous apprenez?
  • Trouvez-vous que le calendrier est trop exigeant?
  • Apprenez-vous de nouvelles choses?
  • Entendez-vous de nouveaux renseignements?
  • Constatez-vous que vous quittez le groupe avec un sentiment d’épuisement et/ou de dépression?
  • Vous demandez-vous si votre énergie ou vos efforts pourraient être redirigés ailleurs, à ce stade?
  • Commencez-vous à penser que vous ne voulez pas ou que vous n’avez pas besoin d’y assister plus longtemps?
  • Avez-vous atteint un point où vous parlez d’objectifs et d’espoir pour l’avenir, plutôt que d’avoir le temps et l’énergie pour pratiquer et appliquer ce que vous avez appris?
  • Votre participation est-elle devenue une habitude?
  • Quelqu’un d’autre pourrait peut-être profiter de votre place.
  • Le contact social est positif pour vous.
  • Il est important pour vous d’avoir une routine et une raison de sortir et de participer à des activités.
  • Avez-vous vraiment l’impression d’offrir du soutien et des encouragements aux autres?
  • Avez-vous établi des liens avec d’autres personnes qui partagent des expériences semblables?
  • Certains membres du groupe sont passés à autre chose, d’autres y sont restés.
  • Dans l’ensemble, recevez-vous des messages positifs qui vous font avancer?
  • Y a-t-il une occasion d’appliquer de nouvelles stratégies que vous apprenez et de transmettre cette information et cette sensibilisation au groupe pour en discuter?
  • Y a-t-il d’autres options de soutien qui s’offrent à vous, que vous aimeriez explorer?
  • Les personnes qui dirigent votre groupe ou votre réseau sont-elles des sources de confiance?
  • Le cas échéant, avez-vous discuté de cette décision avec votre équipe médicale ou autre?

Si vous songez à changer votre routine:

  • Comment pourriez-vous aborder cette question?
  • Faut-il que ce soit tout ou rien?
  • Est-il possible de modifier votre degré de participation et/ou le temps que vous y consacrez pour mieux les adapter à votre situation ou à votre horaire?
  • À qui devriez-vous en parler?
  • Pouvez-vous prendre le temps d’examiner attentivement vos options avant de prendre une décision?
  • Pouvez-vous suivre un calendrier modifié, pendant une période d’essai?
  • Si vous cessez de participer et que vous constatez que cela vous manque et que vous avez toujours besoin de contact et de soutien, pouvez-vous vous rejoindre le groupe ou communiquer avec quelqu’un?

Il y a toute une gamme de facteurs à prendre en considération pour se joindre à un groupe de soutien et, éventuellement, pour décider s’il faut changer votre routine.

Assurez-vous de prendre le temps nécessaire pour examiner attentivement vos options. Parlez aux bonnes personnes et, tout compte fait, décidez si la participation à ce groupe vous apporte un renforcement positif.

Quand rien ne semble fonctionner

Vous avez l’impression d’avoir tout essayé. Votre médecin dit que vous faites tout ce qu’il faut, mais vous ressentez toujours des symptômes débilitants sans aucun soulagement en vue. Cela peut être frustrant et vous donner un sentiment de désespoir.

Même s’il n’y a pas de formule magique qui vous permette de mieux vous sentir, il y a quelques options que vous pourriez explorer.

Demander un deuxième avis

Vous avez le droit de demander des soins médicaux à divers professionnels. Certains peuvent avoir une formation différente ou des connaissances plus à jour sur les lésions cérébrales (ou sur des sujets médicaux liés aux lésions cérébrales).

Professionnels paramédicaux

Les professionnels paramédicaux sont des fournisseurs de soins de santé et de services de santé qui comprennent les hygiénistes dentaires, les techniciens médicaux et de laboratoire, les optométristes, les pharmaciens, les physiothérapeutes et les ergothérapeutes, les psychologues, les orthophonistes, les audiologistes. Ces professionnels peuvent fournir une gamme de services diagnostiques, thérapeutiques et de soutien pour faciliter votre traitement et votre rétablissement.

Demandez à votre médecin quels sont les avantages des autres options thérapeutiques. Certains de ces services n’exigent pas la référence d’un médecin, alors assurez-vous d’être renseigné. Veuillez lire la section suivante sur les cliniques privées pour en savoir davantage.

Cliniques privées

Le système de santé public peut être limité et ne pas couvrir tous les traitements et services. Vous devrez peut-être demander l’aide de cliniques ou de fournisseurs privés. Il ne faut pas oublier que certaines de ces cliniques ne sont pas réglementées de la même façon que les hôpitaux financés par l’État, de sorte qu’il n’y a aucune garantie quant à la qualité du traitement ou à son efficacité. En fait, si l’un de ces fournisseurs de soins affirme que son traitement fonctionnera absolument, c’est un signe qu’il faut regarder ailleurs, car c’est une affirmation extrême. Les lésions cérébrales sont tellement individualisées et complexes qu’il n’y a pas de traitement unique pour tout le monde, ni de garantie qu’un traitement fonctionne pour vous.

Les cliniques privées ne sont pas toujours couvertes par l’assurance et vous devrez peut-être payer de votre poche. Il ne faut pas l’oublier.

Lorsque vous cherchez une clinique privée, assurez-vous de poser quelques questions importantes:

  • Le traitement est-il fondé sur des données probantes? Pourrait-on partager les résultats de la recherche avec vous?
  • Quel est l’avantage du traitement par rapport au coût?
  • Quel est le temps d’attente pour un traitement?

Disclaimer: There is no shortage of web-based online medical diagnostic tools, self-help or support groups, or sites that make unsubstantiated claims around diagnosis, treatment and recovery. Please note these sources may not be evidence-based, regulated or moderated properly and it is encouraged individuals seek advice and recommendations regarding diagnosis, treatment and symptom management from a regulated healthcare professional such as a physician or nurse practitioner. Individuals should be cautioned about sites that make any of the following statements or claims that:

  • The product or service promises a quick fix
  • Sound too good to be true
  • Are dramatic or sweeping and are not supported by reputable medical and scientific organizations.
  • Use of terminology such as “research is currently underway” or “preliminary research results” which indicate there is no current research.
  • The results or recommendations of product or treatment are based on a single or small number of case studies and has not been peer-reviewed by external experts
  • Use of testimonials from celebrities or previous clients/patients that are anecdotal and not evidence-based 

Always proceed with caution and with the advice of your medical team. 

Groupes de soutien

Demandez l’aide d’autres personnes qui se sont trouvées dans une situation semblable à la vôtre et qui ont eu du succès avec d’autres thérapies, traitements ou méthodes de rétablissement. Partout au Canada, les associations des lésions cérébrales offrent des groupes en ligne et en personne. Certains sont axés sur des groupes ciblés, comme les femmes, les hommes et les jeunes. Trouvez l’association la plus près de chez vous pour en consulter les services.

Nutrition

‘On est ce qu’on mange’, dit le dicton. Cela veut dire que notre alimentation a un grand impact sur la santé et le bien-être de notre cerveau. Visitez la section sur la nutrition pour voir comment optimiser votre alimentation pour la santé du cerveau après une lésion cérébrale.

Sommeil

Quel que soit le stade de votre rétablissement, vous avez besoin d’autant de sommeil réparateur que possible. La fatigue cognitive et physique peut toucher de nombreux aspects de la vie quotidienne, y compris l’humeur, la mémoire, la concentration, la communication et la capacité générale de faire face à des problèmes ou à des situations.

Prendre du recul

Prenez du recul et ralentissez. Parfois, nous devons faire une pause et écouter notre corps. Regardez ce qui peut déclencher vos symptômes. Vous jonglez peut-être avec trop de choses en même temps, ou vous êtes peut-être affecté par un élément de votre environnement, comme l’éclairage à la maison ou au bureau. Il est important de se rappeler que le rétablissement peut prendre du temps, alors il faut être patient et regarder l’ensemble de la situation.

Faites quelque chose que vous aimez

Lorsque vous ne vous sentez pas bien, il est difficile de vous concentrer sur les aspects positifs. Faites quelque chose que vous aimez, qui vous rend heureux et relaxé.  Essayez d’intégrer cela dans vos activités quotidiennes. Faire des activités qui vous rendent heureux peut vous aider dans votre processus de rétablissement.

Soyez renseigné sur votre santé

Dans la mesure du possible, on doit devenir son propre défenseur de la santé. En vous renseignant le plus possible sur les sujets et les traitements des lésions cérébrales, vous pourrez mieux communiquer avec votre équipe de santé et apporter de nouveaux renseignements qui pourraient vous aider à vous rétablir.

Voici quelques conseils utiles pour vous aider à promouvoir votre santé:

  • Notez des points de discussion ou des idées afin de ne rien oublier et de pouvoir parler clairement avec le fournisseur de soins de santé.
  • Si vous avez des articles ou des documents de recherche sur les lésions cérébrales que vous voulez partager avec votre clinicien, apportez-en des copies à votre rendez-vous. Essayez de limiter les ressources que vous apportez à trois ou moins.
  • Assurez-vous que vos sources d’information soient fiables, crédibles et fondées sur des preuves. Les universités et les centres de recherche médicale sont des exemples de sources fiables.
  • Soyez ouvert à leur point de vue et à leur connaissance du sujet. Prenez des notes (ou demandez à quelqu’un de prendre des notes pour vous).
  • Demandez plus de liens ou de ressources pour être mieux informé.

Utilisez votre voix

Vous avez une voix importante en tant que personne ayant une expérience vécue. Vous pouvez utiliser ce pouvoir pour défendre votre communauté. Communiquez avec votre association locale des lésions cérébrales pour voir comment vous pouvez partager votre expérience et vos défis et contribuer aux efforts de plaidoyer.

Devriez-vous obtenir un deuxième avis médical?

Parfois, on peut se sentir mal à l’aise de demander une deuxième opinion au sujet d’un diagnostic médical ou d’un traitement, car on a l’impression que certains médecins seront insultés ou y verront un manque de respect de la part des patients ou des soignants. Dans la plupart des cas, les cliniciens comprennent que vous désirez les meilleurs soins et conseils pour vous-même ou pour votre ami/membre de la famille.

Vous avez le droit de demander des soins médicaux à divers professionnels. Certains peuvent avoir une formation différente ou des connaissances plus à jour sur un certain sujet, particulièrement dans le domaine des lésions cérébrales.

Vous ou votre ami/membre de la famille pourriez souhaiter obtenir un deuxième avis médical pour diverses raisons:

  • Vous n’êtes pas certain d’un diagnostic reçu ou vous avez des raisons de le remettre en question
  • Vous essayez de prendre une décision au sujet d’un nouveau traitement ou d’une intervention chirurgicale qui peut présenter un risque élevé et/ou coûter cher
  • Vous ne savez pas clairement si ou dans quelle mesure un test ou un traitement fonctionne
  • Vous avez besoin de plus d’informations sur toutes les options disponibles[1]

Vous pourriez aussi souhaiter obtenir un deuxième avis si vous avez parlé à quelqu’un qui a une expérience merveilleuse avec un autre clinicien et qui a constaté une amélioration des résultats. Bien qu’il soit certainement utile d’en apprendre davantage, vous devez également garder à l’esprit que chaque lésion cérébrale est différente (tout comme les circonstances menant à la lésion cérébrale) de sorte que les résultats pour vous-même ou pour un ami ou un membre de la famille peuvent ne pas être les mêmes.

Trouver un deuxième avis

Il y a diverses façons de trouver un deuxième avis.

  • Demandez au médecin de recommander quelqu’un d’autre qui travaille sur le terrain, mais qui ne lui est pas étroitement associé ni un collègue direct.
  • Utilisez le bouche à oreille. Il y a peut-être quelqu’un qui a été recommandé par un ami ou une connaissance, ou un médecin sur lequel vous avez lu un article.
  • Communiquez avec le Collège des médecins et chirurgiens de votre province ou territoire.
Alberta
Collège des médecins et chirurgiens de l’Alberta
2700 Telus Plaza South
10020 — 100 Street NW
Edmonton AB T5J 0N3
Telephone:(780) 423-4764; public inquiries:1 (800) 561-3899
Colombie-Britannique
Collège des médecins et chirurgiens de la Colombie-Britannique
300-669 Howe Street
Vancouver, BC V6C 0B4
Telephone:(604) 733-7758 or 1 (800) 461-3008
Manitoba
Collège des médecins et chirurgiens du Manitoba
1000 – 1661 Portage Avenue
Winnipeg MB R3J 3T7
Telephone:(204) 774-4344
Nouveau-Brunswick
Collège des médecins et chirurgiens du Nouveau-Brunswick
1 Hampton Road, Suite 300
Rothesay NB E2E 5K8
Telephone:(506) 849-5050 or 1 (800) 667-4641
Terre-Neuve-et-Labrador
Collège des médecins et chirurgiens de Terre-Neuve-et-Labrador139 Water St, Suite 603
Saint John’s NL A1C 1B2
Telephone:(709) 726-8546
Territoires du Nord-Ouest
Santé et Services sociaux
Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest

PO Box 1320
Yellowknife NT X1A 2L9
Telephone:(867) 920-8058
Nouvelle-Écosse
Collège des médecins et chirurgiens de la Nouvelle-Écosse
7071 Bayers Road, Suite 5005
Halifax NS B3L 2C2
Telephone:(902) 422-5823 or 1 (877) 282-7767
Nunavut
Ministère de la Santé et des Services sociaux – Gouvernement du Nunavut
P.O. Box 1000 Station 200
Iqaluit, Nunavut
X0A 0H0
Telephone:1 (877) 212-64382
Ontario
Collège des médecins et chirurgiens de l’Ontario
80 College Street
Toronto ON M5G 2E2
Telephone:(416) 967-2603 or 1 (800) 268-7096
Île-du-Prince-Édouard
Collège des médecins et chirurgiens de l’Île-du-Prince-Édouard
14 Paramount Drive
Charlottetown, PEI C1E 0C7
Telephone:(902) 566-3861
Québec
Collège des médecins du Québec
1250 boulevard René-Lévesque Ouest, Suite 3500
Montréal (Québec) H3B 0G2
Telephone:(514) 933-4441 ou 1 (888) 633-3246
Saskatchewan
Collège des médecins et chirurgiens de la Saskatchewan
500-321A-21st Street East
Saskatoon SK S7K 0C1
Telephone:(306) 244-7355 or 1 (800) 667-1668
Yukon
Conseil médical du Yukon
c/o Registrar of Medical Practitioners
Box 2703 C-18
Whitehorse YT Y1A 2C6
Telephone:(867) 667-3774

Vous préparer pour un deuxième avis

En vous renseignant le plus possible sur les sujets et les traitements, vous deviendrez un meilleur défenseur de la santé. Vous serez mieux en mesure d’échanger avec les cliniciens et de fournir des renseignements qui pourraient être utiles au rétablissement.

Comme les visites médicales sont habituellement courtes, vous devrez vous préparer avant et pendant le rendez-vous. Voici quelques conseils utiles:

  • Notez des points de discussion ou des idées pour ne pas oublier vos questions. Vous pouvez aussi demander à un ami ou à un membre de la famille de prendre des notes au rendez-vous
  • Si vous avez des articles ou des documents de recherche sur les lésions cérébrales que vous voulez partager avec le clinicien, apportez-en des copies au rendez-vous. Essayez de vous en tenir à moins de trois, car les cliniciens ne liront probablement pas une pile d’articles
  • Assurez-vous que vos sources d’information soient fiables, crédibles et fondées sur des preuves. Les universités et les centres de recherche médicale sont des exemples de sources fiables
  • Soyez ouvert au point de vue du clinicien et à sa connaissance du sujet. Prenez des notes pour ne pas oublier ce qu’il a dit
  • Demandez plus de liens ou de ressources pour être mieux informé

Il y a certains obstacles à la recherche d’un deuxième avis. Il peut y avoir des limites en raison du nombre de cliniciens dans votre région, ou des listes d’attente qui peuvent aller de quelques semaines à des mois. Vous devrez également vous assurer d’avoir des dossiers médicaux à jour. Il est utile, à mesure que le rétablissement progresse, de demander des copies des dossiers médicaux. Cela réduira le temps d’attente associé à la production d’une copie ou au transfert des soins qui pourrait se produire si les médecins demandent les dossiers au nom de la personne.

Comment utiliser les résultats

Parfois, le deuxième médecin consulté arrive à la même conclusion pour le diagnostic ou le cheminement de soins que le premier médecin. Cela devrait atténuer vos incertitudes d’un point de vue médical.

Dans d’autres cas, les deux cliniciens auront des opinions différentes, et les deux options sont peut-être bonnes, mais quelle est la meilleure façon de prendre une décision aussi importante?

Nous vous suggérons de transmettre les résultats du deuxième avis au premier médecin pour examen. Il y aura d’autres facteurs à prendre en compte dans le processus décisionnel.

  • L’un des cliniciens suggère-t-il une intervention chirurgicale qui aura de longs délais de rétablissement? Quels en sont les avantages?
  • Y a-t-il un coût associé au traitement et, dans ce cas, sera-t-il couvert par une assurance ou y aura-t-il des dépenses directes?

Prenez le temps de discuter des résultats. En fin de compte, c’est la personne qui reçoit le traitement qui doit prendre la meilleure décision pour elle et pour son rétablissement. Les aidants naturels, les amis et les membres de la famille peuvent aider à prendre des décisions, offrir des conseils ou tout soutien dont la personne atteinte d’une lésion cérébrale pourrait avoir besoin. Si le soignant est le principal décideur de la personne ayant subi une lésion cérébrale, consultez d’autres membres de la famille immédiate et expliquez comment la décision a été prise.


Voir sources


Disclaimer: There is no shortage of web-based online medical diagnostic tools, self-help or support groups, or sites that make unsubstantiated claims around diagnosis, treatment and recovery. Please note these sources may not be evidence-based, regulated or moderated properly and it is encouraged individuals seek advice and recommendations regarding diagnosis, treatment and symptom management from a regulated healthcare professional such as a physician or nurse practitioner. Individuals should be cautioned about sites that make any of the following statements or claims that:

  • The product or service promises a quick fix
  • Sound too good to be true
  • Are dramatic or sweeping and are not supported by reputable medical and scientific organizations.
  • Use of terminology such as “research is currently underway” or “preliminary research results” which indicate there is no current research.
  • The results or recommendations of product or treatment are based on a single or small number of case studies and has not been peer-reviewed by external experts
  • Use of testimonials from celebrities or previous clients/patients that are anecdotal and not evidence-based 

Always proceed with caution and with the advice of your medical team. 

Ressources de planification des soins de longue durée par province et territoire

Les foyers de soins de longue durée offrent un environnement sécuritaire et favorable aux personnes qui ne peuvent plus vivre chez elles. Ces installations répondent à leurs besoins médicaux et vous offrent la tranquillité d’esprit. La clé est de trouver le bon foyer de soins de longue durée qui réponde aux besoins particuliers de votre ami ou membre de votre famille.

Alberta
Colombie-Britannique
Manitoba
Nouveau-Brunswick
Terre-Neuve-et-Labrador
Territoires du Nord-Ouest
Nouvelle-Écosse
Nunavut
Ontario
Île-du-Prince-Édouard
Québec
Saskatchewan
Yukon

Rétablissement

Une personne ayant subi une première commotion cérébrale se rétablit habituellement complètement dans les quelques jours ou les semaines suivant la blessure. Cependant, il n’y a pas de cas identique, le rétablissement est différent pour chacun.

L’Ontario Neurotrauma Foundation lignes directrices sur les commotions cérébrales, les lésions cérébrales légères (LCL) et les symptômes persistants ont été élaborées pour améliorer les soins aux patients par la création d’un cadre appliqué par les professionnels de la santé afin d’identifier et de traiter efficacement les personnes qui présentent des symptômes persistants à la suite d’une commotion cérébrale ou d’une lésion cérébrale légère.

La version pour les patients des Lignes directrices sur les commotions cérébrales/les LCL et les symptômes persistants s’adresse aux adultes de plus de 18 ans. Elles ont été élaborées afin de faciliter la communication entre les fournisseurs de soins et les patients. À compter de 2019, ces lignes directrices deviendront des lignes directrices évolutives afin de veiller à ce que la documentation de recherche la plus récente soit intégrée aux recommandations.

Cette section aborde les sujets suivants:


Conseils sur la récupération après une commotion cérébrale

Les symptômes que vous éprouvez peuvent être difficiles à gérer et avoir une incidence sur votre vie quotidienne. Certains symptômes peuvent survenir et disparaître, et votre rétablissement peut prendre plus longtemps que prévu. Cela peut être frustrant, débilitant et effrayant. Vous n’êtes pas seul – le rétablissement peut être difficile pour de nombreuses personnes. Avec la bonne éducation et le bon soutien, vous serez en mesure de relever ces défis et de réaliser des progrès positifs.

Voici quelques manières de favoriser votre rétablissement de façon proactive après une commotion cérébrale. Assurez-vous d’écouter votre médecin s’il prescrit des étapes précises pour votre plan de rétablissement.

Un niveau de repos et d’activité adéquat
Selon les lignes directrices sur les commotions cérébrales, vous devriez devenir plus actif, lentement, après 24 à 48 heures de repos. Il s’agit d’un changement de la « thérapie au cocon » – la pratique de longues périodes de repos à faible éclairage avec peu ou pas d’activité. Des recherches récentes indiquent que de longues périodes de repos peuvent faire plus de mal que de bien [1].

Les activités quotidiennes devraient être recommencées graduellement. Plus les symptômes diminuent, plus le patient peut devenir actif [2]. Il faut toujours consulter votre médecin avant de reprendre une activité qui comporte un risque important de blessure. Si vos symptômes s’aggravent lorsque vous êtes actif, essayez d’en réduire l’intensité. Chaque personne a son propre seuil d’activité, et cela peut prendre du temps pour le trouver.

Il n’y a pas d’échéancier fixe pour le moment où vous êtes censé pouvoir reprendre vos activités régulières. L’important, c’est que vous preniez votre temps et que vous consultiez votre médecin.

Le retour progressif au travail
Comme dans le cas de l’activité physique, votre retour au travail devrait être graduel et s’effectuer au fil du temps. Selon la gravité de votre commotion cérébrale, votre retour au travail pourrait avoir lieu quelques jours à quelques semaines après votre blessure. Assurez-vous de parler à votre employeur de votre commotion cérébrale, de tout symptôme que vous ressentez encore et de la meilleure transition vers une reprise complète des responsabilités [3].

Gardez un journal de ce que vous ressentez pendant et après le travail. Cela vous aidera à suivre vos symptômes et à déterminer si vous êtes prêt à faire un pas en avant et à augmenter votre charge de travail. Pendant que vous travaillez, prenez des pauses fréquentes pour laisser à votre cerveau le temps de se reposer. Vous devriez également prévoir plus de temps pour terminer les tâches et essayer de trouver un environnement calme pour terminer votre travail.

Si vous êtes prêt à retourner au travail, mais que vous ayez besoin d’un peu d’aide pour lancer le processus, consultez la section sur le retour au travail pour des conseils et des ressources.

Demander de l’aide
Si vous avez de la difficulté à accomplir des tâches ménagères, comme cuisiner ou faire le ménage, demandez de l’aide à un membre de votre famille ou à un ami. Reprenez graduellement vos activités, selon les recommandations du médecin.
Emmenez quelqu’un avec vous à vos rendez-vous
Lorsque vous subissez une commotion cérébrale, les symptômes peuvent rendre difficile le suivi de l’information ou la prise de rendez-vous. Il peut être utile d’emmener un ami ou un membre de votre famille à vos rendez-vous. Ils pourraient noter des renseignements et communiquer avec votre équipe médicale.

Facteurs de risque et commotions cérébrales

Plusieurs facteurs de risque sont pris en considération lorsque les médecins établissent le plan de rétablissement d’une commotion cérébrale.

Domaine médical
  • Les antécédents de lésions cérébrales
  • Les problèmes neurologiques ou psychiatriques antérieurs
  • Les effets d’autres problèmes de santé comme les médicaments, les blessures corporelles, etc.
  • L’anxiété
  • La dépression
  • L’insomnie
  • Le nombre de symptômes présents
Facteurs personnels ou environnementaux qui peuvent nuire au rétablissement
  • Le mécanisme de blessure (accident de véhicule automobile, voie de fait)
  • Les retards importants ou l’impossibilité de retourner au travail suite à la blessure
  • Le fait d’être étudiant
  • Les facteurs de stress
  • L’âge avancé
  • Le manque de soutien social
  • Être de sexe féminin
  • Une résilience affaiblie
  • Un retour hâtif à un sport de contact
  • Tous ces facteurs auront une incidence sur la rapidité avec laquelle vous vous remettrez de votre commotion cérébrale.
Commotions multiples et syndrome du deuxième impact
Subir une commotion cérébrale pendant le rétablissement d’une commotion cérébrale antérieure peut accroître le risque de problèmes à long terme. Le syndrome du deuxième impact est un événement extrêmement rare où une deuxième commotion cérébrale suit de près une commotion cérébrale précédente pas encore guérie; cela entraîne un gonflement incontrôlé du cerveau. La plupart des cas signalés concernent des adolescents et des jeunes adultes. Dans quelques cas à l’échelle mondiale, cela a même mené à la mort [4].

Il est important de guérir complètement d’une première commotion cérébrale avant de retourner à tout sport ou activité qui pourrait vous exposer à un risque élevé d’en subir une autre. Lorsque vous retournez à un sport ou à une activité, vous devriez parler avec votre entraîneur ou votre équipe de direction à propos des mesures de sécurité à prendre.

Tous ces facteurs auront une incidence sur la rapidité avec laquelle vous vous remettrez de votre commotion cérébrale. [5].

Et si mes symptômes de commotion ne disparaissent pas?

Si vous présentez toujours des symptômes un mois après votre blessure, il s’agit de symptômes persistants (aussi appelés symptômes prolongés ou syndrome post-commotionnel). Le rétablissement de chaque personne est différent, alors ne vous inquiétez pas s’il y reste des symptômes après un mois. Parlez-en avec le médecin traitant.

Les symptômes persistants comprennent :

  • Des maux de tête
  • De la fatigue ou de la difficulté à dormir
  • De l’instabilité ou des pertes d’équilibre
  • Des problèmes de mémoire ou de concentration

Si vous avez des convulsions, des troubles de l’élocution ou des engourdissements, consultez votre médecin avant le premier mois.

Les symptômes prolongés peuvent affecter la vie quotidienne et rendre difficiles les activités régulières. Votre médecin voudra peut-être vous soumettre à d’autres tests et vous rencontrer plus souvent, si vous avez des symptômes persistants. Les tests et examens médicaux indiqueront la meilleure façon de gérer vos symptômes. Consultez le guide de l’ONF pour obtenir de plus amples renseignements sur la gestion des symptômes prolongés..

Cliniques privées de traitement des commotions cérébrales

Il y a de nombreuses cliniques privées de traitement des commotions cérébrales au Canada, offrant une vaste gamme de méthodes et de thérapies de rétablissement des commotions cérébrales. Ces cliniques privées n’ont aucune surveillance ni réglementation fédérale ou provinciale; il n’y a pas de garanties quant aux services qu’elles offrent. Lorsque vous et votre être cher cherchez à savoir si une clinique privée est un bon choix, posez les questions suivantes [6]:

  • La clinique a-t-elle un médecin?
  • La clinique a-t-elle une équipe de professionnels de la santé autorisés?
  • La clinique suit-elle les normes de soins les plus à jour pour gérer une commotion cérébrale?
  • Quels outils, tests et recommandations la clinique utilise-t-elle?

Avis de non-responsabilité : Il ne manque pas d’outils de diagnostic médical en ligne, de groupes d’entraide ou de soutien, ou de sites qui font des affirmations non fondées sur le diagnostic, le traitement et le rétablissement. Veuillez noter qu’il se peut que ces sources ne soient pas fondées sur des données probantes, réglementées ou modérées adéquatement. Nous vous encourageons à demander des conseils et des recommandations au sujet du diagnostic, du traitement et de la gestion des symptômes auprès d’un professionnel de la santé réglementé comme un médecin ou une infirmière praticienne. Vous devriez être mis en garde contre les sites qui font l’une ou l’autre des affirmations suivantes :

  • Le produit ou le service promet une solution rapide
  • L’offre paraît trop beau pour être vrai
  • Le produit ou les services sont spectaculaires ou radicaux et ne sont pas appuyés par des organisations médicales et scientifiques de bonne réputation.
  • Des termes comme « la recherche est en cours » ou « résultats préliminaires de la recherche » sont utilisés, ce qui indique qu’il n’y a pas de recherche en cours.
  • Les résultats ou les recommandations du produit ou du traitement sont fondés sur une seule étude ou un petit nombre d’études de cas et n’ont pas été examinés par des experts externes.
  • On utilise de témoignages de célébrités ou de clients/patients antérieurs qui sont anecdotiques et non fondés sur des données probantes 

Faites toujours preuve de prudence et suivez les conseils de votre équipe médicale. 


Voir les sources

Comment trouver de l’aide après une surdose d’opioïdes

Rencontrer un conseiller

Le counseling est une étape positive dans la lutte contre la consommation problématique de substances. Les thérapeutes autorisés peuvent offrir une aide individuelle et donner des conseils concrets et pratiques pour favoriser le changement. Le counseling est également bénéfique pour les personnes qui ont subi une lésion cérébrale et qui apprennent à faire face aux changements dans leur vie.

Participer aux groupes d’entraide

De nombreuses villes ont des groupes d’entraide locaux pour la toxicomanie. Ces groupes sont conçus pour offrir un environnement favorable aux personnes qui vivent des problèmes de toxicomanie. Les professionnels de la santé locaux seront en mesure de fournir plus d’informations sur le soutien dans votre région et sur leur capacité de répondre à des besoins particuliers après une blessure.

Il y a aussi de nombreuses associations des lésions cérébrales au Canada qui offrent des programmes et des ressources propres à chaque région.

Réadaptation résidentielle

Des centres de réadaptation résidentielle sont disponibles pour les personnes qui ont besoin d’un environnement différent. Il y a des centres de toxicomanie privés et publics au Canada. Les centres publics sont gratuits, mais ils ont de longs délais d’attente. Les centres privés entraînent des dépenses directes.

N’oubliez pas que tous les centres ne seront pas équipés pour répondre aux besoins d’une personne ayant un problème de toxicomanie et une lésion cérébrale. Il est important de travailler avec une équipe médicale pour trouver le meilleur traitement.

Centres de consommation supervisée

La consommation problématique de drogues est un problème complexe auquel il n’y a pas de solution facile. Beaucoup de gens ont de la difficulté à s’arrêter. C’est là que les centres de consommation supervisée peuvent être utiles. Ce sont des endroits pour les personnes cherchant à arrêter ou à réduire leur consommation de drogues, et la recherche montre qu’ils sont efficaces pour améliorer la santé et sauver des vies.

En plus d’offrir un lieu de consommation sécuritaire, de nombreux centres de consommation supervisée offrent des services de dépistage pour détecter les contaminants potentiels, un accès aux services d’urgence, des tests de dépistage des maladies et des infections, ainsi que des références et de l’information sur le traitement (Source : gouvernement du Canada).

Ressources


Avis de non-responsabilité : Il ne manque pas d’outils de diagnostic médical en ligne, de groupes d’entraide ou de soutien, ou de sites qui font des affirmations non fondées sur le diagnostic, le traitement et le rétablissement. Veuillez noter qu’il se peut que ces sources ne soient pas fondées sur des données probantes, réglementées ou modérées adéquatement. Nous vous encourageons à demander des conseils et des recommandations au sujet du diagnostic, du traitement et de la gestion des symptômes auprès d’un professionnel de la santé réglementé comme un médecin ou une infirmière praticienne. Vous devriez être mis en garde contre les sites qui font l’une ou l’autre des affirmations suivantes:

  • Le produit ou le service promet une solution rapide
  • L’offre paraît trop beau pour être vrai
  • Le produit ou les services sont spectaculaires ou radicaux et ne sont pas appuyés par des organisations médicales et scientifiques de bonne réputation.
  • Des termes comme « la recherche est en cours » ou « résultats préliminaires de la recherche » sont utilisés, ce qui indique qu’il n’y a pas de recherche en cours.
  • Les résultats ou les recommandations du produit ou du traitement sont fondés sur une seule étude ou un petit nombre d’études de cas et n’ont pas été examinés par des experts externes.
  • On utilise de témoignages de célébrités ou de clients/patients antérieurs qui sont anecdotiques et non fondés sur des données probantes 

Faites toujours preuve de prudence et suivez les conseils de votre équipe médicale.