Les commotions cérébrales

Qu’est-ce qu’une commotion cérébrale?

Une commotion cérébrale est une forme de traumatisme craniocérébral (TCC) qui survient lorsque le cerveau est secoué dans le crâne. La commotion cérébrale est aussi connue sous le nom de traumatisme craniocérébral léger, mais elle n’entraîne généralement pas de lésion cérébrale structurelle identifiée par l’imagerie diagnostique, comme les tomodensitogrammes ou les IRM. Le terme « légère » ne diminue pas les répercussions que les commotions cérébrales peuvent avoir sur votre santé et sur vos activités quotidiennes.

Bien que la majorité des personnes se rétablissent en moins d’un mois, dans certains cas, les symptômes se résorbent plus lentement ou peuvent persister plus longtemps que prévu. Une évaluation et une prise en charge médicales rapides peuvent aider à diagnostiquer les commotions cérébrales et à s’assurer que les patients reçoivent l’information et les conseils appropriés, ainsi que les traitements nécessaires.

Si vous avez subi un traumatisme crânien ou une entorse cervicale et que vous présentez des symptômes de commotion cérébrale, il est important de consulter un médecin. Cela inclus les cas où vous avez été victime d’un accident, si vous avez été agressé, si vous êtes tombé ou si vous avez été blessé en pratiquant un sport. Les lignes directrices nationales sur les commotions cérébrales recommandent que toutes les personnes soupçonnées d’avoir subi une commotion cérébrale fassent l’objet d’une évaluation médicale rapide par un médecin ou une infirmière praticienne.

Cette section aborde les sujets suivants:


Signes d’une commotion cérébrale

Les symptômes suivants peuvent survenir après une commotion [1].

Veuillez noter que la plupart des gens n’auront pas tous ces symptômes – si vous avez des symptômes après une blessure physique, consultez votre médecin.

  • Des maux de tête/des migraines
  • Des étourdissements et des problèmes d’équilibre
  • Des nausées
  • De la fatigue
  • Une perturbation du sommeil
  • Des changements de vision
  • Une sensibilité à la lumière ou au bruit
  • Des bourdonnements dans les oreilles
  • Des convulsions
  • Des problèmes d’odorat ou de goût
  • Un sentiment de confusion
  • Des troubles de mémoire et de concentration
  • Un traitement de l’information ralenti
  • De la difficulté à penser clairement ou à trouver vos mots
  • De la difficulté à prendre des décisions ou à faire des plans
  • Des changements comportementaux comme la dépression, l’anxiété, l’irritabilité, l’agressivité ou l’impulsivité

Qui peut diagnostiquer une commotion cérébrale?

Il n’y a pas de test officiel pour diagnostiquer une commotion cérébrale. Un médecin ou une infirmière praticienne autorisée sont des professionnels de la santé qualifiés à évaluer les symptômes et établir s’il s’agit d’une commotion cérébrale.

Veuillez noter qu’il y a quelques exceptions à cette règle au Québec et au Manitoba. Au Québec, les infirmières praticiennes ne peuvent pas poser de diagnostic de commotion cérébrale. Au Manitoba, les adjoints aux médecins sont autorisés à effectuer des évaluations médicales [2].

Quand consulter immédiatement un médecin

Vous devriez consulter un médecin immédiatement si vous ou une personne dont vous vous occupez ressentez les symptômes suivants après un évènement traumatisant.

  • Des douleurs ou une sensibilité importante au cou immédiatement après la blessure
  • Une vision double
  • Des crises ou convulsions
  • Une faiblesse ou des picotements/brûlures dans les bras et les jambes
  • Des maux de tête graves ou croissants
  • Une détérioration de l’état conscient
  • Des vomissements répétés
  • Une nervosité accrue, de l’agitation ou un comportement combatif

Si la personne présente ces symptômes extrêmes, composez le 911 et faites appel aux services d’urgence.

Pour de plus amples renseignements sur les voies de traitement après une commotion cérébrale, consultez le tableau complet de l’outil de formation sur la sensibilisation aux commotions cérébrales. Le problème avec une commotion cérébrale, c’est qu’il se peut que vous ne la détectiez pas immédiatement. Si vous présentez des symptômes de commotion cérébrale après un accident, une agression ou un coup grave pendant un sport, prenez rendez-vous avec un médecin.


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Effets physiques

De nombreux effets physiques des lésions cérébrales peuvent avoir une incidence sur les activités quotidiennes d’une personne, notamment :

  • L’ataxie (des mouvements saccadés) et les problèmes de coordination
  • Les problèmes d’équilibre
  • La douleur chronique (constante)
  • La fatigue, les troubles du sommeil et l’insomnie
  • Les maux de tête
  • Les troubles de la motricité et de la planification motrice
  • Le tonus musculaire
  • La paralysie ou la faiblesse
  • Les problèmes de perception et de réception d’informations sensorielles (avoir des douleurs fantôme, par exemple) et du choix de réaction
  • Les problèmes sensoriels, comme les sensations sur la peau, le toucher et la vision

Explorez notre site pour en apprendre davantage sur certains des effets physiques les plus courants des lésions cérébrales et sur la réadaptation physique.

La fatigue
La fatigue est le sentiment d’être extrêmement fatigué ou de manquer d’énergie ou de motivation. Elle est extrêmement courante après les lésions cérébrales et peut être causée par le manque de sommeil, le stress, la quantité d’énergie nécessaire pour accomplir les tâches et la douleur.
La douleur chronique
La douleur est un problème complexe, surtout à long terme. La douleur chronique peut aggraver les symptômes d’une lésion cérébrale et vous empêcher de participer aux activités de la vie quotidienne.
La mobilité
De nombreux effets physiques des lésions cérébrales peuvent rendre les déplacements difficiles. Il peut être difficile de s’adapter aux changements dans la mobilité et ceux-ci peuvent accroître les risques de problèmes de santé mentale. La compréhension de la mobilité et la participation à la réadaptation physique sont des étapes importantes du rétablissement.
Les maux de tête
Les maux de tête peuvent être douloureux, frustrants et vous empêcher d’effectuer les activités de la vie quotidienne.

Effets des lésions cérébrales

Une lésion cérébrale est un événement qui change la vie et qui peut avoir divers effets à court ou à long terme. Comme il n’y a pas deux lésions cérébrales identiques, les personnes affectées ne subiront pas toujours les mêmes effets. En général, on peut regrouper les effets des lésions cérébrales dans les catégories suivantes.

Effets cognitifs

Le terme cognitif est utilisé pour décrire le traitement des pensées et la réflexion. Les effets cognitifs des lésions cérébrales peuvent inclure des problèmes de mémoire, des changements au niveau du jugement et des compétences de planification, ainsi qu’un manque d’attention et de concentration. En savoir plus sur les effets cognitifs des lésions cérébrales

Effets physiques

Après une lésion cérébrale, une personne peut avoir des déficits physiques qui font en sorte qu’il lui est difficile de marcher, de s’habiller, de conduire et d’effectuer d’autres activités de la vie quotidienne. Les effets physiques des lésions cérébrales peuvent inclure des problèmes d’équilibre, de la fatigue et une faiblesse musculaire.

Effets sur le comportement

Une personne peut afficher des comportements inhabituels ou nouveaux après avoir subi une lésion cérébrale, et cela peut affecter son rétablissement et sa réadaptation. Les effets comportementaux des lésions cérébrales incluent la dépression, la colère, l’impulsivité et le dysfonctionnement social. En savoir plus sur les effets comportementaux des lésions cérébrales

Effets émotionnels

Les émotions d’une personne et sa capacité de traiter ses émotions peuvent changer après une lésion cérébrale. Elle peut éprouver du chagrin, des sautes d’humeur et plus encore. En savoir plus sur les effets émotionnels des lésions cérébrales

Anévrismes cérébraux

Un anévrisme cérébral est un gonflement dans une partie faible d’une artère, qui présente un risque de fuite ou de rupture. Une artère enflée exerce de la pression sur le tissu cérébral ou les nerfs, selon l’endroit où elle se trouve. Si elle éclate – ou s’il y a des hémorragies – le sang se répand dans le tissu entre le cerveau et le crâne. Cela peut entraîner un accident vasculaire cérébral hémorragique, des lésions cérébrales ou, plus rarement, la mort.

Causes des anévrismes cérébraux

Les causes et les facteurs de risque des anévrismes cérébraux incluent :

  • L’âge – les personnes âgées sont plus susceptibles de développer des anévrismes
  • La consommation excessive d’alcool ou de drogues
  • Les antécédents familiaux/les facteurs génétiques
  • Le sexe – les femmes sont plus susceptibles de développer des anévrismes
  • La tension artérielle élevée
  • Des anévrismes passés
  • Le tabagisme

Les anévrismes peuvent apparaître après un traumatisme crânien ou une infection, mais ces causes ne sont pas aussi courantes.

Symptômes de l’anévrisme cérébral

Dans bien des cas, il n’y a pas de symptômes visibles d’un anévrisme, mais lorsque les symptômes apparaissent, c’est parce que l’anévrisme cérébral a éclaté. Les symptômes apparaîtront soudainement. Il faut appeler les services d’urgence au 9-1-1 immédiatement. Cela est nécessaire car il se peut que les premiers intervenants aient à prendre des mesures rapides pour sauver la vie de la personne affectée. Les symptômes d’un anévrisme comprennent:

  • Des maux de tête soudains et graves
  • Une vision floue
  • Des changements de discours
  • De la douleur au cou
  • Des nausées
  • De la sensibilité à la lumière
  • L’évanouissement
  • Des crises d’épilepsie

Traitement des anévrismes cérébraux et rétablissement

Un anévrisme cérébral intact (sans rupture) est normalement constaté au cours de tests/dépistages indépendants. Un anévrisme cérébral rompu sera diagnostiqué au moyen de scans informatisés et de tests de coloration. Une fois qu’une lésion cérébrale à rupture est diagnostiquée, il existe plusieurs options de traitement. Les médecins recommanderont celui qui convient le mieux à votre situation en fonction de facteurs comme l’âge, l’emplacement et la gravité de l’anévrisme. Ces options de traitement comprennent :

  • La chirurgie ouverte qui permet au chirurgien de placer un clip autour de la base de l’anévrisme, empêchant le sang d’y pénétrer
  • La chirurgie endovasculaire, qui a lieu dans les vaisseaux sanguins. C’est une chirurgie de plus petite échelle, une manière moins invasive d’implanter des dérivations ou des rouleaux.

Les médecins peuvent aussi recommander l’attente, l’observation et la surveillance de l’anévrisme.

S’adapter aux changements après un anévrisme cérébral

Un anévrisme cérébral peut avoir divers effets selon la quantité de sang qu’il contient et les dommages qu’il cause au tissu cérébral ou à d’autres artères. Il peut y avoir des changements aux capacités cognitives et physiques, à la vision, à l’équilibre, et plus encore. Il est important de garder à l’esprit que le traitement de l’anévrisme cérébral n’en inversera pas les effets.

Ainsi, une fois en convalescence, vous devrez peut-être apprendre de nouvelles façons d’accomplir les activités de la vie quotidienne.


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Encéphalite

L’encéphalite est une inflammation du cerveau, une lésion cérébrale non traumatique rare, mais qui peut causer des dommages graves ou même la mort.

Les causes de l’encéphalite comprennent les bactéries, les parasites (comme les tiques) et les infections virales. Il existe plusieurs souches d’encéphalite, qui proviennent souvent de différents virus (par exemple, le virus du Nil occidental).

Symptômes de l’encéphalite

Les symptômes de l’encéphalite comprennent :

  • La confusion
  • La somnolence
  • La fièvre
  • Les maux de tête
  • La sensibilité à la lumière
  • Les nausées
  • La raideur du cou

Les symptômes les plus graves incluent les convulsions, les tremblements et les hallucinations.

L’encéphalite et la méningite

Les symptômes de l’encéphalite sont semblables à ceux de la méningite. C’est parce que les deux sont une inflammation du cerveau. La méningite est une inflammation des membranes qui entourent le cerveau et la moelle épinière (les méninges) tandis que l’encéphalite est une inflammation du tissu cérébral.

Quand consulter un médecin

Bon nombre des symptômes de l’encéphalite chevauchent des affections plus bénignes, comme la grippe. Mais vous devriez consulter un médecin si les symptômes – en particulier la fièvre et la confusion – apparaissent soudainement et sans cause claire.

Le diagnostic de l’encéphalite

Les médecins se serviront de scans IRM ou de tomodensitogrammes, d’électroencéphalogrammes ou d’analyses sanguines et de liquide rachidien pour déterminer si vous avez ou non une encéphalite.

Le traitement de l’encéphalite

Le traitement de l’encéphalite dépend de sa cause principale et de la consultation d’une équipe médicale. Des médicaments antiviraux ou antibiotiques peuvent être recommandés pour aider à réduire l’enflure et à gérer les symptômes. L’encéphalite peut causer des dommages au cerveau qui peuvent entraîner des changements cognitifs, comportementaux ou physiques – par exemple, des problèmes de mémoire, de coordination ou de faiblesse musculaire. Selon la gravité des dommages au cerveau, d’autres traitements et une réadaptation peuvent être nécessaires.


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Tumeurs cérébrales

Une tumeur cérébrale est une croissance anormale de cellules à l’intérieur ou autour de la structure du cerveau. Les tumeurs cérébrales peuvent affecter toutes les parties du cerveau et affecter la façon dont une personne pense, ressent et réagit. Il existe plus de 120 types de tumeurs cérébrales, allant de non malignes (non cancéreuses) à malignes (nocives ou cancéreuses). Dans certains cas, les tumeurs cérébrales peuvent exercer une pression sur les tissus environnants et entraîner des effets à long terme.

On ne connaît pas les causes des tumeurs cérébrales, mais les antécédents familiaux, l’âge et l’exposition environnementale peuvent être des facteurs de risque.

Signes et symptômes d’une tumeur cérébrale

Les symptômes d’une tumeur cérébrale varient d’une personne à l’autre et peuvent se manifester au fur et à mesure ou tous en même temps. Ce ne sont pas tous les types de tumeurs cérébrales qui auront les mêmes symptômes. Les symptômes peuvent aussi indiquer d’autres conditions médicales, et ne seront pas toujours un signe de tumeur cérébrale.

Les symptômes courants d’une tumeur cérébrale sont:

  • Des changements de comportement
  • Des changements cognitifs
  • Des étourdissements ou des pertes d’équilibre
  • Une vision double ou floue
  • Des maux de tête fréquents
  • Une déficience auditive
  • Des nausées et des vomissements matinaux
  • Des crises d’épilepsie
  • De la faiblesse ou de la paralysie

Une tumeur cérébrale est diagnostiquée au moyen d’une combinaison d’examens neurologiques, d’imagerie par résonance magnétique (IRM) et de tomodensitométrie (TDM).

Traitement des tumeurs cérébrales

Les médecins détermineront le meilleur traitement pour une tumeur cérébrale en fonction de facteurs suivants :

  • L’âge
  • L’état de santé général
  • L’emplacement de la tumeur
  • La taille de la tumeur
  • Le type de tumeur

Pour les tumeurs malignes (comme le cancer), la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et l’immunothérapie sont les traitements les plus recommandés. Pour en savoir plus sur les tumeurs cancéreuses, y compris le cancer métastatique, visitez le site web de la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales.

Dans les cas où la chirurgie n’est pas possible ou lorsque la tumeur ne cause aucun tort ni aucun symptôme majeur, les médecins peuvent recommander de surveiller la tumeur avant de prendre d’autres décisions de traitement; c’est ce qu’on appelle une « approche attentiste ». Il est important de discuter des traitements possibles avec les professionnels de la santé.

Récidive d’une tumeur cérébrale

Parfois, une tumeur cérébrale peut redevenir « active », ce qui peut indiquer une croissance ou un changement de la tumeur. Normalement, cela est découvert pendant les examens de routine. Si votre tumeur réapparaît ou redevient active, votre équipe soignante déterminera le meilleur traitement.

Conseils pour vivre avec une tumeur cérébrale

Demander de l’aide et trouver du soutien
Vous pourriez avoir besoin de l’aide de votre famille, d’amis ou de soignants pour effectuer les activités de la vie quotidienne, vous rendre à vos rendez-vous ou faire des courses. Mais à moins que vous ne le demandiez, vos proches ne sauront peut-être pas quelle est la meilleure façon de vous aider. Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à la demander.

Il y a de nombreuses façons d’obtenir du soutien, qu’il s’agisse d’un soutien individuel ou d’assister à un groupe virtuel de soutien pour personnes vivant avec des tumeurs cérébrales. Ainsi, vous obtiendrez le soutien de vos pairs dans une atmosphère sécuritaire et détendue, dans le confort de votre foyer.

Posez des questions à votre équipe soignante
Votre équipe de soins de santé possède de vastes connaissances sur les tumeurs cérébrales, et elle peut vous aider à en apprendre le plus possible. Ils peuvent aussi vous tenir au courant des options de traitement et des essais cliniques auxquels vous pourriez être admissible.
Trouver des façons de composer avec les effets cognitifs, comportementaux et physiques
Une tumeur cérébrale peut changer vos capacités cognitives, comportementales et physiques. Cela affecte vos activités quotidiennes et il se peut que vous ne puissiez pas faire les choses de la même façon qu’auparavant.

Il y a des façons de faire face à ces changements. Par exemple, si vous avez des problèmes de mémoire, prendre des notes peut vous aider à suivre les tâches.

Apprendre à vivre avec une nouvelle normalité
Le diagnostic d’une tumeur cérébrale apporte beaucoup de changements dans la vie de la personne affectée. Plus rien ne sera pareil. Il vous faudra du temps pour vous adapter à votre nouvelle normalité, et vous vivrez de fortes émotions, voire un deuil.

Le fait d’apprendre à quoi s’attendre lorsque les choses changent est une bonne manière de trouver des méthodes d’adaptation qui peuvent faciliter les transitions.

Prenez soin de votre santé physique
Une tumeur cérébrale est un problème de santé qui peut avoir de nombreux effets sur l’esprit et le corps. Avoir un régime alimentaire sain et équilibré, faire de l’exercice en toute sécurité et bien se reposer sont d’excellentes façons de prendre soin de soi.

Ressources

La Fondation canadienne des tumeurs cérébrales offre de nombreux programmes, services et moyens de soutien aux personnes affectées par des tumeurs cérébrales. Les manuels de la Fondation fournissent de l’information sur les options de traitement, les effets à long terme et un aperçu des tumeurs cérébrales. Ces manuels sont disponibles en anglais et en français (les copies imprimées sont expédiées gratuitement au Canada ou disponibles électroniquement).

Adult Brain Tumour Handbook
Adult Brain Tumour Patient Handbook cover image

Order handbook

Non-Malignant Brain Tumour
Non-Malignant Brain Tumour Patient Handbook cover image

Order handbook

Pediatric Brain Tumour
Pediatric Brain Tumour Patient Handbook cover image

Order handbook

Brain Tumour Caregiver Handbook
Caregiver Brain Tumour Handbook cover image

Order handbook


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Avis de non-responsabilité : Il ne manque pas d’outils de diagnostic médical en ligne, de groupes d’entraide ou de soutien, ou de sites qui font des affirmations non fondées sur le diagnostic, le traitement et le rétablissement. Veuillez noter qu’il se peut que ces sources ne soient pas fondées sur des données probantes, réglementées ou modérées adéquatement. Nous vous encourageons à demander des conseils et des recommandations au sujet du diagnostic, du traitement et de la gestion des symptômes auprès d’un professionnel de la santé réglementé comme un médecin ou une infirmière praticienne. Vous devriez être mis en garde contre les sites qui font l’une ou l’autre des affirmations suivantes :

  • Le produit ou le service promet une solution rapide
  • L’offre paraît trop beau pour être vrai
  • Le produit ou les services sont spectaculaires ou radicaux et ne sont pas appuyés par des organisations médicales et scientifiques de bonne réputation.
  • Des termes comme « la recherche est en cours » ou « résultats préliminaires de la recherche » sont utilisés, ce qui indique qu’il n’y a pas de recherche en cours.
  • Les résultats ou les recommandations du produit ou du traitement sont fondés sur une seule étude ou un petit nombre d’études de cas et n’ont pas été examinés par des experts externes.
  • On utilise de témoignages de célébrités ou de clients/patients antérieurs qui sont anecdotiques et non fondés sur des données probantes 

Faites toujours preuve de prudence et suivez les conseils de votre équipe médicale. 

Rétablissement

Une personne ayant subi une première commotion cérébrale se rétablit habituellement complètement dans les quelques jours ou les semaines suivant la blessure. Cependant, il n’y a pas de cas identique, le rétablissement est différent pour chacun.

L’Ontario Neurotrauma Foundation lignes directrices sur les commotions cérébrales, les lésions cérébrales légères (LCL) et les symptômes persistants ont été élaborées pour améliorer les soins aux patients par la création d’un cadre appliqué par les professionnels de la santé afin d’identifier et de traiter efficacement les personnes qui présentent des symptômes persistants à la suite d’une commotion cérébrale ou d’une lésion cérébrale légère.

La version pour les patients des Lignes directrices sur les commotions cérébrales/les LCL et les symptômes persistants s’adresse aux adultes de plus de 18 ans. Elles ont été élaborées afin de faciliter la communication entre les fournisseurs de soins et les patients. À compter de 2019, ces lignes directrices deviendront des lignes directrices évolutives afin de veiller à ce que la documentation de recherche la plus récente soit intégrée aux recommandations.

Cette section aborde les sujets suivants:


Conseils sur la récupération après une commotion cérébrale

Les symptômes que vous éprouvez peuvent être difficiles à gérer et avoir une incidence sur votre vie quotidienne. Certains symptômes peuvent survenir et disparaître, et votre rétablissement peut prendre plus longtemps que prévu. Cela peut être frustrant, débilitant et effrayant. Vous n’êtes pas seul – le rétablissement peut être difficile pour de nombreuses personnes. Avec la bonne éducation et le bon soutien, vous serez en mesure de relever ces défis et de réaliser des progrès positifs.

Voici quelques manières de favoriser votre rétablissement de façon proactive après une commotion cérébrale. Assurez-vous d’écouter votre médecin s’il prescrit des étapes précises pour votre plan de rétablissement.

Un niveau de repos et d’activité adéquat
Selon les lignes directrices sur les commotions cérébrales, vous devriez devenir plus actif, lentement, après 24 à 48 heures de repos. Il s’agit d’un changement de la « thérapie au cocon » – la pratique de longues périodes de repos à faible éclairage avec peu ou pas d’activité. Des recherches récentes indiquent que de longues périodes de repos peuvent faire plus de mal que de bien [1].

Les activités quotidiennes devraient être recommencées graduellement. Plus les symptômes diminuent, plus le patient peut devenir actif [2]. Il faut toujours consulter votre médecin avant de reprendre une activité qui comporte un risque important de blessure. Si vos symptômes s’aggravent lorsque vous êtes actif, essayez d’en réduire l’intensité. Chaque personne a son propre seuil d’activité, et cela peut prendre du temps pour le trouver.

Il n’y a pas d’échéancier fixe pour le moment où vous êtes censé pouvoir reprendre vos activités régulières. L’important, c’est que vous preniez votre temps et que vous consultiez votre médecin.

Le retour progressif au travail
Comme dans le cas de l’activité physique, votre retour au travail devrait être graduel et s’effectuer au fil du temps. Selon la gravité de votre commotion cérébrale, votre retour au travail pourrait avoir lieu quelques jours à quelques semaines après votre blessure. Assurez-vous de parler à votre employeur de votre commotion cérébrale, de tout symptôme que vous ressentez encore et de la meilleure transition vers une reprise complète des responsabilités [3].

Gardez un journal de ce que vous ressentez pendant et après le travail. Cela vous aidera à suivre vos symptômes et à déterminer si vous êtes prêt à faire un pas en avant et à augmenter votre charge de travail. Pendant que vous travaillez, prenez des pauses fréquentes pour laisser à votre cerveau le temps de se reposer. Vous devriez également prévoir plus de temps pour terminer les tâches et essayer de trouver un environnement calme pour terminer votre travail.

Si vous êtes prêt à retourner au travail, mais que vous ayez besoin d’un peu d’aide pour lancer le processus, consultez la section sur le retour au travail pour des conseils et des ressources.

Demander de l’aide
Si vous avez de la difficulté à accomplir des tâches ménagères, comme cuisiner ou faire le ménage, demandez de l’aide à un membre de votre famille ou à un ami. Reprenez graduellement vos activités, selon les recommandations du médecin.
Emmenez quelqu’un avec vous à vos rendez-vous
Lorsque vous subissez une commotion cérébrale, les symptômes peuvent rendre difficile le suivi de l’information ou la prise de rendez-vous. Il peut être utile d’emmener un ami ou un membre de votre famille à vos rendez-vous. Ils pourraient noter des renseignements et communiquer avec votre équipe médicale.

Facteurs de risque et commotions cérébrales

Plusieurs facteurs de risque sont pris en considération lorsque les médecins établissent le plan de rétablissement d’une commotion cérébrale.

Domaine médical
  • Les antécédents de lésions cérébrales
  • Les problèmes neurologiques ou psychiatriques antérieurs
  • Les effets d’autres problèmes de santé comme les médicaments, les blessures corporelles, etc.
  • L’anxiété
  • La dépression
  • L’insomnie
  • Le nombre de symptômes présents
Facteurs personnels ou environnementaux qui peuvent nuire au rétablissement
  • Le mécanisme de blessure (accident de véhicule automobile, voie de fait)
  • Les retards importants ou l’impossibilité de retourner au travail suite à la blessure
  • Le fait d’être étudiant
  • Les facteurs de stress
  • L’âge avancé
  • Le manque de soutien social
  • Être de sexe féminin
  • Une résilience affaiblie
  • Un retour hâtif à un sport de contact
  • Tous ces facteurs auront une incidence sur la rapidité avec laquelle vous vous remettrez de votre commotion cérébrale.
Commotions multiples et syndrome du deuxième impact
Subir une commotion cérébrale pendant le rétablissement d’une commotion cérébrale antérieure peut accroître le risque de problèmes à long terme. Le syndrome du deuxième impact est un événement extrêmement rare où une deuxième commotion cérébrale suit de près une commotion cérébrale précédente pas encore guérie; cela entraîne un gonflement incontrôlé du cerveau. La plupart des cas signalés concernent des adolescents et des jeunes adultes. Dans quelques cas à l’échelle mondiale, cela a même mené à la mort [4].

Il est important de guérir complètement d’une première commotion cérébrale avant de retourner à tout sport ou activité qui pourrait vous exposer à un risque élevé d’en subir une autre. Lorsque vous retournez à un sport ou à une activité, vous devriez parler avec votre entraîneur ou votre équipe de direction à propos des mesures de sécurité à prendre.

Tous ces facteurs auront une incidence sur la rapidité avec laquelle vous vous remettrez de votre commotion cérébrale. [5].

Et si mes symptômes de commotion ne disparaissent pas?

Si vous présentez toujours des symptômes un mois après votre blessure, il s’agit de symptômes persistants (aussi appelés symptômes prolongés ou syndrome post-commotionnel). Le rétablissement de chaque personne est différent, alors ne vous inquiétez pas s’il y reste des symptômes après un mois. Parlez-en avec le médecin traitant.

Les symptômes persistants comprennent :

  • Des maux de tête
  • De la fatigue ou de la difficulté à dormir
  • De l’instabilité ou des pertes d’équilibre
  • Des problèmes de mémoire ou de concentration

Si vous avez des convulsions, des troubles de l’élocution ou des engourdissements, consultez votre médecin avant le premier mois.

Les symptômes prolongés peuvent affecter la vie quotidienne et rendre difficiles les activités régulières. Votre médecin voudra peut-être vous soumettre à d’autres tests et vous rencontrer plus souvent, si vous avez des symptômes persistants. Les tests et examens médicaux indiqueront la meilleure façon de gérer vos symptômes. Consultez le guide de l’ONF pour obtenir de plus amples renseignements sur la gestion des symptômes prolongés..

Cliniques privées de traitement des commotions cérébrales

Il y a de nombreuses cliniques privées de traitement des commotions cérébrales au Canada, offrant une vaste gamme de méthodes et de thérapies de rétablissement des commotions cérébrales. Ces cliniques privées n’ont aucune surveillance ni réglementation fédérale ou provinciale; il n’y a pas de garanties quant aux services qu’elles offrent. Lorsque vous et votre être cher cherchez à savoir si une clinique privée est un bon choix, posez les questions suivantes [6]:

  • La clinique a-t-elle un médecin?
  • La clinique a-t-elle une équipe de professionnels de la santé autorisés?
  • La clinique suit-elle les normes de soins les plus à jour pour gérer une commotion cérébrale?
  • Quels outils, tests et recommandations la clinique utilise-t-elle?

Avis de non-responsabilité : Il ne manque pas d’outils de diagnostic médical en ligne, de groupes d’entraide ou de soutien, ou de sites qui font des affirmations non fondées sur le diagnostic, le traitement et le rétablissement. Veuillez noter qu’il se peut que ces sources ne soient pas fondées sur des données probantes, réglementées ou modérées adéquatement. Nous vous encourageons à demander des conseils et des recommandations au sujet du diagnostic, du traitement et de la gestion des symptômes auprès d’un professionnel de la santé réglementé comme un médecin ou une infirmière praticienne. Vous devriez être mis en garde contre les sites qui font l’une ou l’autre des affirmations suivantes :

  • Le produit ou le service promet une solution rapide
  • L’offre paraît trop beau pour être vrai
  • Le produit ou les services sont spectaculaires ou radicaux et ne sont pas appuyés par des organisations médicales et scientifiques de bonne réputation.
  • Des termes comme « la recherche est en cours » ou « résultats préliminaires de la recherche » sont utilisés, ce qui indique qu’il n’y a pas de recherche en cours.
  • Les résultats ou les recommandations du produit ou du traitement sont fondés sur une seule étude ou un petit nombre d’études de cas et n’ont pas été examinés par des experts externes.
  • On utilise de témoignages de célébrités ou de clients/patients antérieurs qui sont anecdotiques et non fondés sur des données probantes 

Faites toujours preuve de prudence et suivez les conseils de votre équipe médicale. 


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Fatigue

La fatigue est le sentiment d’être extrêmement fatigué ou de ne pas avoir d’énergie ou de motivation. Bien que tout le monde ressente de la fatigue après des périodes prolongées de travail physique ou mental, elle est extrêmement courante chez les personnes ayant subi une lésion cérébrale. Il existe trois principaux types de fatigue[1]:

  1. Physique – vous n’avez pas d’énergie pour effectuer des tâches
  2. Psychologique – vous avez de la difficulté à vous motiver ou à rester motivé
  3. Mentale – vous n’êtes pas en mesure de vous concentrer ou de finir des tâches

Les personnes atteintes d’une lésion cérébrale se sentent souvent plus fatiguées à cause de la difficulté à se reposer (l’insomnie), des symptômes persistants de lésions cérébrales telles que les maux de tête, le stress et la douleur. La fatigue peut augmenter lorsqu’une personne effectue des activités physiquement ou mentalement difficiles. La fatigue touche de nombreux aspects de la vie quotidienne, y compris la mémoire, la concentration, la communication et la compréhension générale. Les recherches démontrent que lorsqu’une personne éprouve de la fatigue, cela peut avoir des effets négatifs sur sa santé mentale, physique et émotionnelle.[2]

Cette section aborde les sujets suivants:


Symptômes de fatigue

La fatigue est le plus souvent associée à des sentiments d’épuisement et de manque d’énergie. D’autres symptômes peuvent inclure [3]:

  • Être réservé
  • Avoir une vision floue
  • Avoir un sens de l’équilibre affaibli
  • Des problèmes de mémoire grandissants
  • De l’irritabilité, de l’anxiété
  • Une perte d’appétit
  • Un manque d’intérêt; un manque de motivation
  • Une élocution ralentie
  • L’essoufflement

Causes de la fatigue

Les blessures
Certaines parties du cerveau ont un effet direct sur votre niveau d’énergie et votre capacité de vous reposer et vous recharger. Selon la région de votre cerveau qui est endommagée, vous pourriez éprouver plus souvent de la fatigue [4].
La faiblesse musculaire
Après une lésion cérébrale, certaines personnes éprouvent une faiblesse musculaire ou une mobilité réduite. Dans le cadre du processus de réadaptation ou lorsqu’elles effectuent des activités quotidiennes, elles deviennent fatiguées en utilisant leurs muscles. Par exemple, si vous réapprenez à marcher, vous trouverez le processus fatigant. Grâce à des efforts constants, on peut arriver à renforcer les muscles, à ne plus se fatiguer autant ou plus aussi souvent.
L’effort mental
Pour certaines personnes, la fatigue provient des activités cognitives. Les tâches et les actions qu’elles effectuent peuvent exiger un plus grand effort mental, ce qui peut les fatiguer. Cela inclut lire, utiliser un ordinateur, regarder la télévision ou se concentrer sur une seule tâche comme écrire, préparer un repas ou même écouter une conversation. La fatigue mentale est quelque chose que beaucoup de personnes éprouvent et qui, comme la fatigue physique, s’améliore avec le temps.
Le manque de sommeil
De nombreuses personnes affirment souffrir de troubles du sommeil après une lésion cérébrale [5]. De nombreuses personnes affirment souffrir de troubles du sommeil après une lésion cérébrale. (Ponsford et coll., 2012) Le manque de sommeil pourrait être lié à d’autres symptômes de votre lésion cérébrale, comme la douleur causée par un accident traumatique ou votre état mental ou émotionnel.

Si vous éprouvez des difficultés à dormir, suivez les conseils suivants [6]:

  • Utilisez votre chambre à coucher seulement pour dormir – n’y effectuez aucune autre activité
  • Gardez l’environnement frais et sec
  • Établissez un horaire de réveil et de coucher régulier
  • Passez beaucoup de temps à la lumière naturelle pendant la journée
  • Faites de l’exercice (si possible). Évitez de faire de l’exercice juste avant de vous coucher, car cela peut vous empêcher de vous endormir
  • Réduisez au minimum le nombre de siestes que vous faites et leur longueur
  • Évitez la caféine, les sucres et l’alcool avant le coucher
  • Gardez votre chambre à coucher sombre pendant que vous dormez. Enlevez vos appareils électroniques et utilisez des stores si trop de lumière naturelle pénètre dans votre pièce par la fenêtre
L’anxiété / la dépression
Si vous éprouvez de l’anxiété ou de la dépression, vous pourriez aussi être plus fatigué. La fatigue est l’un des symptômes les plus courants de la dépression [7].

Les médicaments
Certains médicaments ont un effet secondaire qui vous rend plus fatigué. Votre médecin travaillera avec vous pour établir un régime médicamenteux approprié et vous offrir des stratégies pour gérer les effets secondaires.
Le stress
Le stress est une réaction physique, mentale ou émotionnelle à une situation, visant à vous préparer à réagir. Par exemple, si la date limite d’un projet approche, cela vous permet de travailler plus rapidement.

Le stress est quelque chose que tout le monde vit et, dans certains cas, il peut être bénéfique et facile à gérer (comme lorsqu’on doit respecter un délai). Mais beaucoup de personnes, surtout après des expériences qui ont changé leur vie, comme une lésion cérébrale, peuvent vivre un stress accablant qui rend la prise de décisions plus difficile. Par la suite, le fait de ne pas être en mesure de se concentrer, de prendre des décisions ou de composer avec le stress peut entraîner plus de stress. C’est un cycle difficile qui peut causer des tensions physiques et mentales. Ces niveaux de stress peuvent être causés par des facteurs environnementaux, des situations sociales ou des facteurs internes comme les blessures ou l’effort physique et mental supplémentaire nécessaire pour accomplir les tâches.

Lorsqu’une personne ressent un stress accablant, cela peut causer aussi de la fatigue parce que le cerveau n’a pas l’occasion de se reposer, et le stress peut nuire au sommeil.
Il y a plusieurs façons de gérer le stress [8]:

  • Déterminez ce qui cause le stress : le travail, l’école, les changements dans votre vie, les déplacements ou d’autres activités quotidiennes.
  • N’évitez pas la prise de décisions. L’une des principales causes de stress est notre tentative d’éviter les problèmes ou les décisions, ce qui les rend encore plus grands et plus difficiles, jusqu’à ce qu’ils soient résolus.
  • Demandez de l’aide. Des fournisseurs de soins et des ressources de soutien en santé mentale sont disponibles pour vous aider à faire face au stress.
  • Faites une chose à la fois

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