Conseils pour faciliter le rétablissement après une commotion cérébrale

Les symptômes d’une commotion cérébrale peuvent être difficiles à gérer et avoir une incidence à la fois sur la vie de la personne ayant subi la commotion et sur la vôtre. Certains symptômes peuvent apparaître et disparaître, et le rétablissement peut prendre plus de temps que prévu. Cela peut être frustrant, débilitant et effrayant. En ayant les bonnes informations, vous pourriez offrir du soutien à votre être cher et rendre sa période de rétablissement plus facile à gérer.

Voici quelques manières d’aider votre ami ou  membre de votre famille à se rétablir d’une commotion cérébrale. Consultez leur médecin pour tout renseignement supplémentaire dont vous pourriez avoir besoin.

Veuillez noter que tous ces conseils s’appliquent après que votre ami ou membre de votre famille ait consulté un professionnel de la santé et reçu un diagnostic.

Assurez-vous qu’ils aient un niveau d’activité et de repos adéquat

Selon les lignes directrices sur les commotions cérébrales, une personne ayant subi une commotion cérébrale devrait devenir plus active, lentement, après 24 à 48 heures de repos. Il s’agit d’un changement de la « thérapie au cocon » – la pratique de longues périodes de repos à faible éclairage avec peu ou pas d’activité. Des recherches récentes indiquent que de longues périodes de repos peuvent faire plus de mal que de bien [1].

Les activités quotidiennes devraient être recommencées graduellement. Plus les symptômes diminuent, plus le patient peut devenir actif [2]. Il faut toujours consulter le médecin avant de reprendre une activité qui comporte un risque important de blessure. Si les symptômes du patient s’aggravent lorsqu’il est actif, essayez d’en réduire l’intensité. Chaque personne a son propre seuil d’activité, et cela peut prendre du temps pour le trouver.

Il n’y a pas d’échéancier fixe pour le moment où votre ami ou membre de votre famille est censé pouvoir reprendre ses activités régulières. L’important, c’est qu’ils prennent leur temps et consultent leur médecin. Vous pouvez les aider à retourner graduellement à leurs activités et à accomplir les tâches quotidiennes pour lesquelles ils ont besoin d’aide.

Assurer un retour progressif au travail ou à l’école

Comme dans le cas de l’activité physique après une commotion cérébrale, le retour au travail devrait être graduel et s’effectuer au fil du temps. Selon la gravité de la commotion, le retour au travail pourrait avoir lieu quelques jours à quelques semaines après la blessure. Vous pouvez les aider à parler avec leur employeur au sujet de la commotion cérébrale, des symptômes persistants et de la meilleure transition vers une reprise complète des responsabilités [3].

Offrir de l’aide lors des activités quotidiennes

Parfois, une personne ayant subi une commotion cérébrale peut avoir besoin d’aide dans le cadre des activités de la vie quotidienne (AVQ). Cela comprend la cuisine, le nettoyage et le transport. Aider avec les AVQ pendant le rétablissement réduira son stress et fera en sorte que votre proche n’essaie pas de précipiter le rétablissement, car le retour aux activités quotidiennes devrait être graduel, selon les recommandations du médecin.

L’accompagnement

Lorsque les passe-temps ou les activités d’une personne deviennent restreints, cela peut devenir ennuyeux. Avoir de la visite améliorera son humeur et l’aidera si elle se sent isolée ou seule.

Assister aux rendez-vous

Lorsqu’une personne subit une commotion cérébrale, les symptômes peuvent rendre difficile le suivi de l’information ou la prise de rendez-vous. Il peut être utile d’accompagner votre ami ou membre de votre famille à ses rendez-vous. Vous pouvez noter des informations et communiquer avec l’équipe médicale, en vous assurant que tous les détails du plan de rétablissement soient en place.


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