Après une lésion cérébrale, de nombreuses personnes ont des problèmes de santé mentale. Dans ce contexte, la santé mentale fait référence aux émotions et aux pensées, et à la manière dont elles s’influencent mutuellement.
Pour les personnes souffrant d’une lésion cérébrale, les changements radicaux dans leur vie, les symptômes de leur lésion cérébrale et les défis quotidiens peuvent avoir un impact important sur leur santé mentale ainsi que sur leur rétablissement et leur réadaptation. Tout ce qu’elles vivent ou ressentent est incroyablement réel. Cela peut être effrayant lorsqu’elles se sentent mal et ne savent pas vraiment pourquoi, ou lorsqu’elles ne se sentent pas elles-mêmes et ne savent pas quelles mesures prendre. Après une lésion cérébrale, une personne peut ne pas être en mesure de faire face à ces sentiments de manière constructive et avoir du mal à identifier ce qui se passe exactement.
La santé mentale est un processus continu et de nombreuses personnes ont besoin de soutien pour le reste de leur vie, même si elles se sentent bien la plupart du temps. Des soins et des thérapies cohérents sur le long terme peuvent aider, et une continuité de soins de qualité est cruciale pour gérer les problèmes de santé mentale comme la dépression. Cela signifie qu’une équipe de personnes les soutient. Il s’agit de vous, d’autres membres de la famille ou d’amis, et de plusieurs professionnels de la santé qui peuvent contribuer à différents aspects du bien-être, tels que le conseil, la thérapie physique et les médicaments.
Votre santé mentale est également extrêmement importante et peut avoir un impact considérable sur votre bien-être physique et émotionnel. Pour plus d’informations sur l’élaboration de votre propre plan de santé mentale, consultez notre page sur des conseils pour prendre soin des soignants.
Les sujets abordés dans cette section sont les suivants :
- Les signes de problèmes de santé mentale
- La différence entre santé mentale et maladie mentale
- Les problèmes de santé mentale après une lésion cérébrale
- Combien de temps ces problèmes de santé mentale dureront-ils ?
- Des ressources en matière de santé mentale
- Des lignes d’assistance et des centres de crise
- Comment soutenir la santé mentale
Signes de problèmes de santé mentale potentiels
Une personne souffrant d’une lésion cérébrale peut ne pas se rendre compte qu’elle a des problèmes de santé mentale. Mais vous (et d’autres personnes proches d’elle) êtes souvent en mesure de remarquer des choses qu’elle ne remarque pas et qui pourraient être le signe d’un problème sous-jacent plus grave.
Les signes de problèmes potentiels de santé mentale comprennent [1] :
- Des changements dans les habitudes de sommeil et d’alimentation
- Des changements d’humeur
- Le fait de se mettre facilement en colère/être impatient
- Des difficultés à faire face au stress
- Des difficultés de concentration
- Des changements d’apparence
- Un isolement accru
- De la fatigue
- Des changements de poids
- Le fait d’entendre ou voir des choses qui ne sont pas là
La présence de ces symptômes ne signifie pas nécessairement que votre proche est aux prises avec des problèmes de santé mentale. Elle peut aussi être liée spécifiquement à sa lésion cérébrale. L’équipe soignante pourra vous aider à déterminer ce qui provoque ces symptômes, à les gérer au mieux et à élaborer un plan de continuité des soins.
Pour fournir aux équipes de soins de santé et aux autres personnes de l’entourage de votre proche les informations les plus précises, envisagez d’utiliser un journal quotidien pour noter les émotions, les situations et les activités au fur et à mesure qu’elles se produisent.
La différence entre la santé mentale et la maladie mentale
La santé mentale est également appelée bien-être mental. Elle fait référence à vos émotions, vos pensées et vos sentiments. La santé mentale est un problème auquel de nombreux Canadiens sont confrontés à un moment ou à un autre de leur vie. De nombreux facteurs peuvent contribuer aux problèmes de santé mentale, notamment :
- Les changements importants dans la vie
- Les relations interpersonnelles
- L’isolement
- La santé physique
- L’âge
- Le sexe
- Le stress
- Les traumatismes
- L’emploi
La maladie mentale est un trouble diagnostiqué qui affecte la façon dont une personne pense, ressent, se comporte ou interagit avec les autres. Il existe de nombreuses maladies mentales différentes, dont les symptômes varient et qui ont des répercussions différentes sur la vie des gens :
- Troubles anxieux
- Troubles de l’alimentation
- Troubles liés à l’utilisation de substances psychoactives (dépendances)
- Troubles de la personnalité
- Troubles post-traumatiques
- Troubles psychiques, comme la schizophrénie
Des études ont montré que les personnes ayant subi une lésion cérébrale ont un risque plus élevé de développer une maladie mentale. Une maladie mentale ne peut être diagnostiquée que par un médecin/psychiatre. Si votre proche présente des symptômes de certains de ces troubles, cela ne signifie pas qu’il souffre d’une maladie mentale – tout comme les personnes souffrant d’une maladie mentale diagnostiquée peuvent être en bonne santé mentale. Si vous avez des inquiétudes ou des questions, parlez-en à un professionnel de la santé mentale [2].
Problèmes de santé mentale après une lésion cérébrale
Les problèmes de santé mentale après une lésion cérébrale dépendent entièrement de la personne, de sa lésion et des autres facteurs qui composent sa vie. Pour certains, ils sont de courte durée ; pour d’autres, la gestion de la santé mentale nécessite des efforts pendant toute leur vie. De nombreuses personnes connaissent des épisodes de troubles mentaux longtemps après leur lésion cérébrale : en d’autres termes, il y aura des bons et des mauvais jours. C’est là qu’un plan de continuité des soins devient important. Il est également important que votre proche puisse compter sur vous. Un défenseur des droits ou un aidant qui le connait bien et qui peut repérer les changements dans la santé mentale aidera à gérer les périodes plus difficiles et pourra fournir aux professionnels de la santé des informations précieuses.
Parmi les problèmes de santé mentale qu’une personne peut rencontrer, on peut citer :
L’anxiété est un sentiment d’inquiétude et de peur face à l’inconnu. Elle active la réaction de lutte ou de fuite d’une personne. Il est normal d’éprouver une certaine anxiété, surtout après une lésion cérébrale, mais elle devient problématique lorsqu’elle est ingérable et/ou ne correspond pas à la situation.
Il existe différents types d’anxiété [3].
L’anxiété générale signifie qu’une personne éprouve une anxiété persistante et excessive à l’égard de divers aspects de la vie, y compris le travail et la vie privée. Elle a du mal à contrôler son anxiété et peut même présenter des symptômes physiques tels que l’agitation, la fatigue, la tension musculaire et les troubles du sommeil.
Voici quelques conseils pour aider une personne à faire face à l’anxiété dans l’instant présent :
- Faites-lui pratiquer la respiration profonde – faites-le avec elle pour l’aider à surmonter cette épreuve.
- Guidez-la doucement vers des tâches faciles et routinières qui lui sont confortables et familières.
- Demandez-lui si elle veut parler de ce qui la rend anxieuse – l’acte de partager peut être cathartique.
- Reconnaissez ses sentiments et rappelez-lui qu’il est normal de les éprouver.
Dans le cas de l’anxiété sociale, la personne a peur, est anxieuse ou évite les interactions sociales et les situations qui impliquent la possibilité d’être observé. Il s’agit notamment des rencontres avec des personnes non familières, des situations où l’on mange ou l’on boit, ou des situations où l’on pourrait devoir se produire devant d’autres personnes. Les personnes s’inquiètent d’être gênées, rejetées par les autres ou d’offenser les gens.
L’anxiété sociale peut conduire au repli sur soi et à l’isolement. Pour plus d’informations sur l’isolement social et des conseils pour y faire face, visitez notre page sur la vie sociale et les lésions cérébrales.
Les attaques de panique sont de brusques poussées de malaise intense qui atteignent leur paroxysme en quelques minutes. Elles s’accompagnent de symptômes physiques et cognitifs. Elles peuvent être attendues ou inattendues. Les attaques de panique attendues sont liées à un élément ou à une situation typiquement redoutés. Les attaques de panique inattendues surviennent sans raison apparente. Les personnes qui subissent des attaques de panique sont régulièrement inquiètes à l’idée d’avoir d’autres attaques de panique. Elles peuvent également modifier leur comportement pour éviter les attaques, ce qui peut avoir un impact négatif sur elles (par exemple, ne plus faire de l’exercice, éviter les nouveaux lieux). Les crises de panique sont souvent le signe d’un trouble anxieux.
Il y a plusieurs façons de savoir si quelqu’un a une crise de panique :
- Des sentiments d’étouffement, des douleurs thoraciques, des nausées, des vertiges
- Le sentiment de détachement ou d’irréalité
- Des palpitations cardiaques
- Des bouffées de chaleur ou de froid
- Un engourdissement ou picotement
- Des tremblements
- L’essoufflement
- Des sueurs
Une crise de panique peut être provoquée par différentes choses, mais elle survient souvent lorsqu’une personne se sent piégée ou excessivement anxieuse à propos de quelque chose. Certaines personnes passent beaucoup de temps à craindre d’avoir une nouvelle crise de panique et essaient de s’isoler ou de se cantonner à des environnements « sécuritaires ». C’est difficile et cela a un impact à la fois sur vous et sur la personne souffrant d’une lésion cérébrale.
Voici quelques moyens d’aider une personne à faire face à une crise de panique :
- Pratiquer la respiration calme avec elle
- Pratiquer la relaxation corporelle – lui parler de la relaxation de différentes parties de son corps, en lui donnant une autre raison de se concentrer.
- Parler avec la personne de ce qui s’est passé avant la crise de panique et en identifier la cause.
- Utiliser la visualisation positive
- Consulter un thérapeute
- Aider la personne à développer lentement une tolérance aux choses qui déclenchent ses crises de panique.
Il faut beaucoup de temps et de dévouement, mais il est possible de gérer les crises de panique avec les bons outils.
La dépression touche de nombreux Canadien.nes chaque année. Les personnes souffrant de lésions cérébrales sont particulièrement sujettes à la dépression en raison de l’intensité des changements de vie, de la modification de l’image de soi et du processus d’adaptation à une nouvelle réalité. Il est extrêmement difficile de faire face à cette situation, ce qui peut entraîner un stress élevé et un sentiment de dépression. La dépression peut également être causée par une lésion de la zone du cerveau qui contrôle les émotions, par des facteurs génétiques préexistants et par des influences situationnelles [4].
Les symptômes de la dépression sont les suivants :
- Changements dans les habitudes alimentaires
- Changements des habitudes de sommeil
- Changements de poids
- Sentiments de tristesse
- Accent mis sur les émotions liées à la perte et au deuil
- Impuissance, dévalorisation et culpabilité
- Irritabilité
- Diminution de l’intérêt ou du plaisir pour des choses ou des activités précédemment appréciées
- Perte d’intérêt sexuel
- Douleurs physiques
- Manque de concentration
- Fatigue ou perte d’énergie
- Pensées de mort et de suicide
- Retrait des amis et de la famille
Remarque : une personne peut présenter certains de ces symptômes sans pour autant souffrir de dépression. Parlez à son médecin ou à son psychothérapeute de tout symptôme émotionnel ou physique que votre proche peut présenter. Vous pouvez tenir un journal quotidien.
Si votre proche est diagnostiqué comme souffrant de dépression, cela peut avoir un impact sur son rétablissement, sur sa vie quotidienne et sur vous. Il se peut qu’il soit plus fatigué, qu’il ait du mal à interagir avec les gens, qu’il ait des accès de colère et d’irritabilité ou qu’il ait plus de mal à participer à la réadaptation. Il peut également avoir du mal à reconnaître qu’il est déprimé et ne pas avoir les compétences nécessaires pour y faire face de manière constructive.
Les traitements de la dépression les plus courants sont les médicaments prescrits et la thérapie par la parole. Voici quelques mesures que vous pouvez prendre à la maison pour aider votre proche à faire face à la dépression [5] :
- L’aider à avoir une alimentation équilibrée
- Faire de l’exercice
- Veiller à ce qu’il évite de consommer des drogues
- Trouver des passe-temps agréables qu’il peut pratiquer seul ou avec d’autres personnes
- Veiller à ce qu’il se repose suffisamment
- Essayer des activités de pleine conscience comme la méditation
S’il existe un risque élevé de dépression chez les personnes souffrant de lésions cérébrales, il existe également un risque de dépression pour les aidants. Consultez notre page sur la gestion des soins pour en savoir plus sur la façon de prendre soin de vous et de votre proche.
La dépression est un problème complexe qui durera probablement longtemps. Il y aura des bons et des mauvais jours : l’important est que le traitement soit cohérent et que vous et votre proche disposiez du soutien nécessaire pour en parler ouvertement.
Le syndrome de stress post-traumatique est un trouble mental qui survient chez les personnes ayant subi un événement traumatisant. Il est fréquent chez les personnes ayant subi une agression, les survivants d’un accident et les militaires. Les symptômes du syndrome de stress post-traumatique sont les suivants :
- Anxiété
- Augmentation des pensées, sentiments et croyances négatifs découlant du traumatisme
- Dissociation – la personne perd le contact avec le présent et a l’impression de revivre le traumatisme.
- Hallucinations et flashbacks
- Cauchemars
- Éviter certaines situations susceptibles de rappeler (déclencher) le traumatisme
- Se sentir constamment sur ses gardes
- Ne pas se souvenir de certaines parties du traumatisme
- Problèmes de sommeil
Toutes les personnes souffrant d’une lésion cérébrale traumatique ne présentent pas nécessairement un syndrome de stress post-traumatique. En outre, toutes les personnes souffrant de stress post-traumatique n’ont pas forcément subi de lésion cérébrale. Cela dépend de la personne, des blessures et de la façon dont le traumatisme a été traité. Seul un professionnel agréé – par exemple un psychologue ou un psychiatre – peut diagnostiquer un trouble de stress post-traumatique.
Pour en savoir plus sur le trouble de stress post-traumatique, consultez Anxiété Canada.
Une personne atteinte d’une lésion cérébrale peut ne pas se rendre compte ou ne pas être en mesure de reconnaître qu’elle souffre d’un trouble de stress post-traumatique, et il peut être difficile d’aborder le sujet avec elle. Il est important de se rappeler que les personnes atteintes d’une lésion cérébrale ne peuvent pas toujours contrôler leur comportement et que le trouble de stress post-traumatique peut être un facteur contributif. Bien que ce soit difficile, essayez de ne pas le prendre personnellement.
La thérapie et les médicaments sont deux des moyens les plus courants de traiter le syndrome de stress post-traumatique. D’autres mesures peuvent être prises pour soutenir une personne souffrant d’un trouble de stress post-traumatique [6] :
- Assister avec elle à des groupes de soutien publics – son médecin ou son thérapeute peut vous orienter vers un tel groupe s’il en existe un dans votre région.
- Faire de l’exercice et prendre soin de sa santé physique
- Trouver des activités qui lui permettent de se sentir bien
- Identifier ce qui déclenche son stress post-traumatique
- Limiter la consommation de substances
Le syndrome de stress post-traumatique ne se guérit pas. Comme la plupart des problèmes de santé mentale, il nécessite un engagement à vie pour des soins et une prise en charge continus.
Autres moyens d’aider les personnes souffrant de stress post-traumatique
Après une lésion cérébrale acquise, la personne peut subir des changements durables au niveau de sa personnalité, de ses capacités, de ses relations et de sa façon de traiter l’information (y compris le contrôle des impulsions et la prise de décision). Il est difficile de faire face à ces changements et la personne peut se sentir seule, désespérée et en colère. Dans certains cas, ces facteurs mentaux et environnementaux peuvent accroître le risque de pensées suicidaires.
Les signes de pensées suicidaires sont les suivants :
- Des déclarations sur la mort ou le souhait de mourir
- L’isolement ou le retrait des autres
- Des sentiments intenses de désespoir et d’impuissance – souvent accompagnés d’un sentiment de dépression
Si vous pensez qu’une personne a des pensées suicidaires, vous devez en parler immédiatement à votre médecin ou à un professionnel de la santé mentale.
Les pensées et les tendances suicidaires sont un problème complexe qui peut durer longtemps. Une personne souffrant d’une lésion cérébrale peut faire de multiples tentatives ou éprouver ces sentiments de manière épisodique des mois, voire des années après la lésion. Cela signifie qu’il faut une équipe multidisciplinaire de soutien composée de soignants, de membres de la famille et de professionnels de la santé mentale qui se consacrent aux soins continus et à l’élaboration d’un plan communautaire. Les antidépresseurs, les conseils, les thérapies comportementales et la surveillance par les soignants sont des exemples de soutien à long terme.
Quelle est la durée de ces problèmes de santé mentale ?
Il n’existe pas de durée définitive pour les troubles de la santé mentale. Certaines personnes peuvent en souffrir toute leur vie, d’autres de manière épisodique (par intermittence), d’autres encore pendant de courtes périodes. Les problèmes ne durent pas éternellement, mais les soins et la gestion de la santé mentale sont continus. Des soins continus en matière de santé mentale sont nécessaires pour s’assurer que tout le monde est en aussi bonne santé que possible.
Ressources en santé mentale
- The Post Traumatic Stress Disorder Association of Canada
- Association canadienne pour la santé mentale
- Suicide Prevention Handbook
- Survivors of Suicide Loss Support Program
Assistance téléphonique et soutien en cas de crise
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Faites toujours preuve de prudence et suivez les conseils de votre équipe médicale.
Information for this section provided in part by the Acquired Brain Injury Partnership Project.
[1] Centre for Addiction and Mental Health
[2] Here to Help BC
[3] Anxiety Canada
[4] Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders
[5] msktc.org